La Bataille d'Alger â WikipĂ©dia. La Bataille d'Alger italien La battaglia di Algeri, arabe Ù
Űč۱ÙŰ© ۧÙŰŹŰČۧۊ۱ est un film italo- algĂ©rien[1] de Gillo Pontecorvo, sorti en 1. Le rĂ©cit se dĂ©roule pour l'essentiel entre 1. Alger. Il s'agit d'une reconstitution de la vraie bataille d'Alger de 1. FLN contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du dĂ©tachement parachutiste de l'armĂ©e française de pacifier » le secteur. Le film retrace principalement l'histoire d'Ali la Pointe lors de la bataille d'Alger », et de la lutte pour le contrĂŽle du quartier de la Casbah Ă Alger, entre les militants du FLN et les parachutistes français de la pendant la guerre d'AlgĂ©rie. Selon le classement Ă©tabli par Sight & Sound, revue de cinĂ©ma du British Film Institute, La Bataille dâAlger est classĂ© le 4. Empire des 5. 00 meilleurs films de tous les temps[3]. En 1. 95. 4 Ă Alger en AlgĂ©rie, le Front de libĂ©ration nationale FLN diffuse son premier communiquĂ© son but est l'indĂ©pendance nationale vis- Ă - vis de la France, et la restauration de l'Ătat algĂ©rien. Ali la Pointe propose des parties de regarder La Bataille D'alger en streaming VF, VOSTFR gratuit en français et en bonne qualitĂ© HD! Voir La Bataille D'alger complet en streaming illimitĂ©. MON GRAIN DE SEL La Bataille d'Alger est un film AlgĂ©rien rĂ©aliser par l'italien Gillo Pontecorvo. Sorti en 1966, le film relate des faits rĂ©els qui se sont. La Bataille d'Alger italien La battaglia di Algeri, arabe Ù
Űč۱ÙŰ© ۧÙŰŹŰČۧۊ۱ est un film italo-algĂ©rien [1] de Gillo Pontecorvo, sorti en Bataille D'Alger Avec Jean Martin, Brahim Haggiag, Samia KERBASH. Synopsis En 1957, l'affrontement sanglant entre les paras du colonel Mathieu et les 1957, en AlgĂ©rie, le peuple, soutenu par le FLN, se rĂ©volte contre l'occupant français. Des deux cĂŽtĂ©s, des mĂ©thodes extrĂȘmes sont utilisĂ©es la par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il rĂ©plique et se fait tabasser par le reste du groupe. RattrapĂ© par la police, il se fait arrĂȘter. EmprisonnĂ©, il assiste par la fenĂȘtre de sa cellule Ă l'exĂ©cution d'une peine de mort par guillotine sur un FLN le contacte. Cinq mois plus tard, il rĂ©alise une premiĂšre mission pour le FLN il tire au pistolet sur un policier. L'arme, qui lui est fournie au dernier moment, n'est pas chargĂ©e. Il s'enfuit. En rencontrant plus tard El- hadi Jaffar, un homme important au sein du FLN, il apprend que cette mission Ă©tait un test pour voir s'il Ă©tait un agent d'infiltration de la police. Jaffar estime que l'organisation n'est pas encore prĂȘte Ă tuer un avril 1. 95. 6, le FLN dĂ©cide de bannir l'usage et la vente des drogues dont l'alcool, la prostitution et le proxĂ©nĂ©tisme. Un homme ivre dans la rue est battu par des enfants. Ali la Pointe assassine un homme condamnĂ© Ă mort par le FLN. Des mariages clandestins sont organisĂ©s par le FLN. Le 2. 0 juin 1. 95. Leurs armes sont volĂ©es. Les policiers rĂ©pliquent et tirent sur des hommes postes de police sont renforcĂ©s, des barrages filtrants sont montĂ©s par la police et des rues sont condamnĂ©es, bloquant ainsi les quartiers arabes. Des restrictions sont prises pour la vente de produits pharmaceutiques destinĂ©s Ă soigner des blessures par balle, les responsables d'Ă©tablissement sanitaire doivent dĂ©clarer les blessĂ©s admis Ă la 2. 0 juillet 1. La population des quartiers europĂ©ens se fait menaçante envers les Arabes. AidĂ© par un commissaire, un homme dĂ©pose une bombe dans la casbah, tuant plusieurs personnes. La population manifeste le lendemain, le FLN contient la manifestation. Trois femmes sont chargĂ©es de dĂ©poser des bombes. Pour sortir de la casbah sans se faire fouiller, elles s'habillent Ă l'europĂ©enne ».Les bombes explosent dans deux cafĂ©s et dans une agence Air France. Le 1. 0 janvier 1. DP entrent dans Alger avec pour mission de lutter contre l'activitĂ© des rĂ©seaux terroristes du FLN. Leur chef, le colonel Mathieu Philippe, comme il l'explique Ă ses officiers dans un briefing sur la guerre anti- subversive, veut dĂ©manteler l'organisation pyramidale du FLN en procĂ©dant Ă des arrestations et des interrogatoires, sous- entendant le recours Ă la torture. En prĂ©vision d'une discussion sur l'AlgĂ©rie Ă l'ONU, le FLN organise huit jours de grĂšve gĂ©nĂ©rale pour montrer le soutien dont il dispose parmi la population. La grĂšve est massivement suivie ; usant de violences, les militaires obligent une partie de la population Ă travailler. L'ONU refuse d'intervenir en mĂ©thodes de Mathieu s'avĂšrent efficaces, il obtient l'identitĂ© de l'Ătat- major du FLN, dont font partie Jaffar et Ali la Pointe. Larbi Ben M'hidi, un des fondateurs du FLN est meurt dans sa cellule dans des circonstances troublantes. La torture est employĂ©e au cours d'interrogatoires chalumeau, Ă©lectricitĂ©, eau⊠Les attentats continuent. Les militaires remontent jusqu'Ă l'Ă©tat- major du au piĂšge, Jaffar se rend le 2. Le 8 octobre 1. la Pointe est aussi pris au piĂšge avec d'autres combattants. Il ne se rend pas, l'armĂ©e fait exploser la cachette. Le 1. 1 dĂ©cembre manifeste. Des militaires tirent sur des manifestants. L'opinion publique française est influencĂ©e par ces hommes politiques français cherchent alors Ă redĂ©finir la relation de la France avec l'AlgĂ©rie. Finalement, le 2 juillet devient indĂ©pendante. Le passĂ© de dĂ©linquant du hĂ©ros du film, Ali la Pointe, est clairement Ă©voquĂ©, et son passĂ© de proxĂ©nĂšte fortement suggĂ©rĂ© scĂšnes de la tournĂ©e des bordels ainsi que de l'exĂ©cution d'HacĂšne. Ali la Pointe est prĂ©sentĂ© comme un homme d'action et pas du tout un intellectuel. Son cĂŽtĂ© romantique transparaĂźt principalement dans sa volontĂ© de lutter sans concession il est contre l'arrĂȘt des attentats pendant la grĂšve gĂ©nĂ©rale et surtout dans son sacrifice final, prĂ©fĂ©rant la mort plutĂŽt que la honte de la capture. Son courage, ainsi que celui de beaucoup de combattants algĂ©riens morts pour leur cause, sera saluĂ© par le colonel Philippe Mathieu inspirĂ© de la figure du colonel Bigeard[5].Le film se base sur des faits rĂ©els. Ainsi on voit le commissaire et Henri qui vont rue de ThĂšbes dans la casbah poser une bombe. L'attentat fait de nombreuses victimes tuĂ©es dans leur sommeil 8. Plusieurs d'entre elles sont des enfants[7]. Les attentats du FLN sont bien prĂ©sentĂ©s comme des actes de terreur assassinats de gendarmes et de policiers, scĂšne des attentats Ă la bombe dans le bar, la discothĂšque et l'agence Air France, oĂč la camĂ©ra s'attarde longuement sur les victimes avant l'explosion des gens tout Ă fait normaux, des enfants comme ce fut le cas pour Nicole Guiraud 1. Danielle Michel- Chich 7 ans victimes de l'attentat du Milk bar. AprĂšs l'explosion, le calvaire des victimes est Ă©galement abondamment prĂ©sentĂ©, amplifiĂ© par le fait que quelques minutes auparavant ceux- ci Ă©taient tranquillement en train de danser ou de boire un colonel Mathieu est prĂ©sentĂ© comme un soldat digne qui a une mission difficile, et qui doit utiliser des moyens exceptionnels. Dans de trĂšs nombreuses scĂšnes le personnage a le loisir d'exprimer son point de vue et de justifier ses actions[5].Le colonel Mathieu prĂ©sente l'interrogatoire» comme mĂ©thode pour obtenir des rĂ©ponses. Cependant, historiquement la torture a commencĂ© avant l'intervention de l'armĂ©e[8].La question de la torture est abordĂ©e comme un constat seules quelques scĂšnes montrent des actes de torture[9] sur des personnes dont on ne sait pas si elles sont coupables » ou pas, ce qui aurait pu justifier le fait quâon les maltraite, mĂȘme si câest moralement discutable car Ă cette pĂ©riode les gens Ă©taient arrĂȘtĂ©s au hasard et torturĂ©s[1. Cependant le film prĂ©sente la torture comme ayant Ă©tĂ© efficace pour dĂ©manteler le rĂ©seau du FLN d'Alger, ce qui est aujourd'hui une position trĂšs controversĂ©e[5].Ainsi, dans une des premiĂšres scĂšnes, aprĂšs avoir torturĂ© un homme, les soldats offrent du cafĂ© au prisonnier et le rassurent, quand bien mĂȘme ils obĂ©issent au plan d'action de l'armĂ©e utiliser ledit homme afin de parvenir au cĆur de l'organisation du FLN, pour dĂ©manteler ce dernier. Qu'en est- il de la rĂ©alitĂ© ? Henri Alleg dĂ©crit le centre de tri oĂč il Ă©tait dĂ©tenu comme "Une Ă©cole de perversion pour les jeunes Français", un avis partagĂ© par Pierre Leulliette, membre du 2e RĂ©giment de Parachutistes Coloniaux 2e RPC Au dĂ©but, dit- il, les paras abordĂšrent ces mĂ©thodes, plutĂŽt nouvelles pour eux, d'abord avec rĂ©ticence, puis de bon cĆur»[ ambiguĂŻtĂ©s de la presse de l'Ă©poque sont prĂ©sentĂ©es, y compris celles du journal communiste L'HumanitĂ© tous rĂ©clamaient une action ferme et rapide des autoritĂ©s au dĂ©but de l'insurrection, pour mettre fin Ă celle- ci et restaurer l'ordre. En conclusion, le film montre que chaque camp se bat avec les moyens dont il dispose. Le FLN, pour faire face Ă l'armĂ©e française et dĂ©moraliser l'occupant, ne semble pas avoir d'autre choix que d'organiser des attentats. L'armĂ©e française pour dĂ©manteler les rĂ©seaux et protĂ©ger les ressortissants europĂ©ens ne semble pas avoir d'autre choix que d'utiliser la torture[5].Pour Ken Loach. La Bataille d'Alger est un film anti- impĂ©rialiste qui montre l'impact du colonialisme sur la vie quotidienne de gens ordinaires[1. Christelle Taraud, quant Ă elle, sâattaque Ă ce qu'elle considĂšre comme un des tabous de lâhistoire française la violence sexuelle coloniale tout ce que la vieille Europe comptait de pĂ©dophiles accourait en AlgĂ©rie pour donner libre cours Ă ses vices. Les grands artistes homosexuels dâAndrĂ© Gide Ă Henry de Montherlant passaient chaque annĂ©e quelques semaines en AlgĂ©rie sous prĂ©texte de âvoyages dâĂ©tudes" »[1. Un Ătat proxĂ©nĂšte[1. Pour elle, entre le petit Omar et Ali la Pointe il y a donc un lien Ă©vident celui de la pauvretĂ© et de la rĂ©volte contre lâhumiliation et lâinjustice â lien qui les a tous les deux conduits au nationalisme. »[1. Ce que montre bien le film, selon elle, ce nâest pas seulement la reprise en main politique de la casbah mais aussi sa moralisation ».Elle utilise le film en 2. Le fait que La Bataille dâAlger soit de plus clairement un film de propagande [..] accentue encore lâidĂ©e que le discours qui y est vĂ©hiculĂ© procĂšde, au mĂȘme titre quâun tract ou quâun communiquĂ© du FLN, de lâĂ©noncĂ© du projet politique et de la place que chacun doit y trouver. »[1. Le Lieu du tournage du film. Le film voit le jour en 1. AlgĂ©rie. Yacef Saadi, un des chefs militaires du FLN Ă Alger, qui avait su que Gillo Solinas avaient Ă©crit une histoire Paras qui se dĂ©roulait en Italie puis en AlgĂ©rie et qui a avortĂ© Ă cause de la peur du producteur de l'OAS , propose au rĂ©alisateur communiste italien l'idĂ©e d'un film fondĂ© sur son expĂ©rience dans l'ALN[1. Gillo Pontecorvo accepte mais Ă condition d'avoir carte blanche[1. Le film est tournĂ© avec des non- professionnels, Ă l'exception de Jean Martin, signataire du Manifeste des 1. Mathieu Ă la tĂȘte des parachutistes la Pointe est interprĂ©tĂ© par Brahim Haggiag, un paysan sans instruction dĂ©couvert par Pontecorvo sur un marchĂ© d'Alger. Yacef Saadi interprĂšte son propre rĂŽle, celui de chef FLN de la zone autonome d'Alger[1. Ce film a Ă©tĂ© tournĂ© dans la Casbah d'Alger, camĂ©ra Ă l'Ă©paule[1. Les combattants survivants de la bataille d'Alger de 1. Certaines scĂšnes d'intĂ©rieur, dont celle de la rĂ©ception au cours de laquelle le commissaire prend congĂ© d'une maĂźtresse de maison, ont Ă©tĂ© visiblement rĂ©alisĂ©es en France. Les premiĂšres images ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă la citĂ© Climat de France, 5 Pouillon juste au- dessus de Bab El Oued. Les vĂ©hicules de transport de troupes et les chars de l'armĂ©e française que l'on peut voir dans le film ne sont pas français mais russes, en effet, ce sont des VTT BTR- 1. SU- 1. 00 prĂȘtĂ©s par l'armĂ©e algĂ©rienne qui se fournissait en URSS. La prĂ©sentation officielle de ce film au Festival de Venise. Par la suite, la dĂ©fiance initiale se transforma en vindicte contre le jury et contre les responsables de la Mostra lorsque les officiels français - Robert Bresson et François Truffaut Ă©taient pressentis comme vainqueurs - apprirent que le Lion d'Or Ă©tait attribuĂ© Ă Gillo Pontecorvo et La Bataille d'Alger ; le film reçut ainsi le Lion d'Or malgrĂ© l'opposition de la France[1. Pour le critique suisse Freddy Buache, la passion, teintĂ©e de chauvinisme gĂ©nĂ©ralement inavouĂ©, brouilla les jugements ; on proclama le film partisan, caricatural et, pour tout dire mĂ©diocre [âŠ] ».Puis il ajoute que nous sommes, selon lui, en prĂ©sence d'une Ćuvre magnifique et rigoureuse qui Ă©vite avec une rare dĂ©licatesse l'ensemble des dĂ©fauts Ă©numĂ©rĂ©s avec complaisance Ă son sujet pas de manichĂ©isme, pas d'exploitation romanesque d'un thĂšme qui demeure d'un bout Ă l'autre grave et lyrique ». Le rĂ©alisateur et journaliste communiste Gillo Pontecorvo et l'acteur- producteur FLN Yacef Saadi ont constituĂ© un tĂ©moignage portant sur un Ă©pisode de la guerre d'AlgĂ©rie particuliĂšrement impitoyable[1. Initialement interdit en France, le film est diffusĂ© briĂšvement en 1. Plusieurs projections sont annulĂ©es aprĂšs diffĂ©rents incidents Ă OrlĂ©ans, Ă Laval et Ă Lons- le- Ătienne, le projectionniste dĂ©couvre un sac bourrĂ© d'explosifs[1. Le film attendit 1. Le 1. 0 dĂ©cembre 1. BĂ©ziers qui projetait La Bataille d'Alger, explose et cause d'importants dĂ©gĂąts matĂ©riels. En janvier 1. deux personnes sont blessĂ©es lors d'un attentat contre le cinĂ©ma Saint- SĂ©verin[2. Le film resta censurĂ© en France, jusqu'en 2. France que de simples Ă©vĂ©nements, et s'attaquant Ă des traumatismes alors rĂ©cents[ film fut tournĂ© trois ans aprĂšs l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie et le rapatriement de 8. AlgĂ©rie depuis plus d'un Ă l'expatriation et expropriation de ces deux catĂ©gories de civils s'ajoute l'exode des indĂ©sirables harkis, leur internement dans des camps et leur mise Ă l'Ă©cart de la population mĂ©tropolitaine. Ce film a inspirĂ© R. A. S. 1. 97. 3 d'Yves Boisset. Ce film Ă©tait rĂ©guliĂšrement projetĂ© aux stagiaires Ă©trangers de l'Ăcole des AmĂ©riques installĂ©e tout d'abord au Panama puis sur le territoire amĂ©ricain, dans le cadre des Ă©tudes relatives aux guerres de type rĂ©volutionnaire. Le rĂ©alisme poussĂ© de la mise en scĂšne et du scĂ©nario ont fait que ce film a Ă©tĂ© utilisĂ© Ă contre- emploi par certains services de renseignement[ le journal Le Monde 8 septembre 2. Irak, les officiers de lâĂ©tat- major de l'armĂ©e amĂ©ricaine et quelques civils sont invitĂ©s Ă visionner le film La Bataille d'Alger dans un auditorium au Pentagone, afin d'avoir un aperçu de la guerre subversive menĂ©e par la France durant cette pĂ©riode et faire un parallĂšle avec les problĂšmes rencontrĂ©s lors de l'occupation de Bagdad durant la guerre en sur les cartes d'invitation envoyĂ©es Ă ces officiers de lâĂ©tat- major, on peut lire ceci Comment gagner la bataille contre le terrorisme et perdre la guerre des idĂ©es? » L'invitation stipulait aussi Des enfants tirent sur des soldats Ă bout pourtant, des femmes mettent des bombes dans des cafĂ©s et bientĂŽt toute la population arabe communie dans une ferveur folle. Les Français ont un plan, ils obtiennent un succĂšs tactique, mais ils subissent un Ă©chec stratĂ©gique, cela vous rappelle quelque chose ? D'aprĂšs Donald Rumsfeld qui a assistĂ© Ă la projection du film, La Bataille d'Alger est un modĂšle d'enseignement sur la guĂ©rilla urbaine pour mieux comprendre le dĂ©veloppement de la guerre en Irak ». Le film, qui a Ă©tĂ© produit pendant l'Ăšre de la dĂ©colonisation, a inspirĂ© des mouvements de militantisme anti- impĂ©rialiste, des luttes ouvriĂšres et des mouvements Ă©tudiants dans le monde entier. Il a Ă©tĂ© interdit dans plusieurs pays tels qu'en Afrique du Sud pendant l'apartheid, au BrĂ©sil, en Iran pendant le rĂ©gime du Shah soutenu par les Ătats- Unis, au Mexique, en Uruguay et dans d'autres endroits, en raison de la crainte d'incitation Ă la rĂ©bellion, rĂ©vĂ©lant que la Bataille d'Alger continue de hanter le consensus impĂ©rial. Le film est un rappel durable d'un rĂȘve de libertĂ© Ă tous ceux qui luttent contre des forces qui continuent Ă changer de forme et Ă chercher le silence et la rĂ©pression de ces mouvements[2. Pendant le procĂšs qui s'est tenu Ă New York en 2. 1 accusĂ©s de conspirer afin d'exploser des bombes dans les grands magasins, les commissariats de police et d'autres endroits Ă travers la ville, le procureur, dans une tentative d'influencer le jury vers une condamnation, a montrĂ© le film aux jurĂ©s pour dĂ©montrer qu'ils y auraient tirĂ© leur inspiration[2. En 2. 01. 6, deux rappeurs algĂ©riens, Donquishoot Rabah, membre du groupe de rap MBS et Diaz Farid, sur des images en noir et blanc du rĂ©alisateur Gillo Pontecorvo, se rĂ©approprient le hĂ©ros national de la guerre dâindĂ©pendance algĂ©rienne, dans un texte trĂšs politique qui laisse entendre que les inĂ©galitĂ©s de lâĂ©poque de la colonisation nâont pas complĂštement disparu[2. La Bataille d'Alger sur lâInternet Movie DatabaseâBritish Film InstituteâEmpire's 5. Greatest Movies of All Timeâ La Bataille d'Alger Visa et Classification », sur cnc. CNC consultĂ© le 6 dĂ©cembre 2. Mathieu, inspirĂ© de la figure du gĂ©nĂ©ral Bigeard, dans le film La Bataille d'AlgerâFlorence BeaugĂ©- ENVOYĂE SPĂCIALE, Monde. fr,â 2. ISSN 1. 95. 0- 6. Sa. Li. MFilms, La Bataille D'Alger- Ù
Űč۱ÙŰ© Complet »,â 2. Des chrĂ©tiens dans la guerre d'AlgĂ©rie », La Croix,â 2. ISSN 0. 24. 2- 6. Music. Area. HQ, The Battle of Algiers - Torture scene », 6 fĂ©vrier 2. Institut National de lâAudiovisuel â Ina. TĂ©moignages sur "la bataille d'Alger" et la torture », sur Ina. Torture in a Savage War of Peace Revisiting the Battle of Algiers - War on the Rocks », War on the Rocks,â short Ken Loach on The Battle of Algiers », sur open. DemocracyconsultĂ© le 1. Les yaouleds entre marginalisation sociale et sĂ©dition politique, rhei. Christelle Taraud, Revue d'histoire de l'enfance "irrĂ©guliĂšre", NumĂ©ro Aziz, Les chambres closes, Stock ISBN 2. The Source". The Battle of Algiers booklet accompanying the Criterion Collection DVD release, p. 1. La Bataille d'Alger apprend Ă faire du cinĂ©ma », L'HumanitĂ©,â BeaugĂ©, La Bataille d'Alger », Le Monde. ISSN 1. 95. 0- 6. Comme hors- la- loi, ces films ont fait scandale, magazine Le Point, no 1. La bataille d'Alger Victoire ou dĂ©faite ? » par RĂ©mi Kaufferâ a et b Gillo Pontecorvo, le rĂ©alisateur de La Bataille dâAlger nâest plus » par Dominique Widemann, article du journal L'HumanitĂ©, le 1. Attentat contre un cinĂ©ma de BĂ©ziers qui projette », Le Monde. ISSN 1. 95. 0- - Jalons - 'La Bataille d'Alger', film de Gillo Pontecorvo, censurĂ© en France - Ina. INA - JalonsconsultĂ© le document complet sur ce sujet Escadrons de la mort, l'Ă©cole française,documentaire rĂ©alisĂ© par Canal+ en 2. Sohail Daulatzai, How The Battle of Algiers Influenced Rage Against the Machine and L. A.âs Chicano Artist Community », L. A. Weekly,â 7 octobre 2. Edith Evans Asbury, Battle of Algiersâ Is Presented At Black Panthers' Trial Here », The New York Times,â 6 novembre 1. ISSN 0. 36. 2- rap et cultures populaires Ă Alger », RFI Musique,â 6 fĂ©vrier 2. BAFTA Awards », sur awards. Africultures, ĂvĂšnements », sur africultures.
Documentairede Virginie Linhart KUIV PRODUCTIONS - 1996
Un demi-siĂšcle aprĂšs lâentrĂ©e des parachutistes dans Alger, le 7 janvier 1957, lâhistorien Benjamin Stora revient sur cette pĂ©riode dans LâExpress du 5 janvier 2007 [1]. Il y a cinquante ans sâengageait la bataille dâAlger. Comment dĂ©butent les opĂ©rations? Le 7 janvier, 8 000 parachutistes entrent dans la ville. Ils sont commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Massu, Ă qui Robert Lacoste, ministre rĂ©sident en AlgĂ©rie, vient de confier les pleins pouvoirs. La 10e DP [division parachutiste], tout juste de retour de Suez, oĂč elle a participĂ© Ă lâopĂ©ration avortĂ©e contre Nasser, reçoit la mission de pacifier » Alger, oĂč la tension est extrĂȘme entre les communautĂ©s. Lacoste peut remplacer la police et la justice par des militaires? Il utilise pour cela la loi sur les pouvoirs spĂ©ciaux votĂ©e en mars 1956 Ă lâinitiative du gouvernement dirigĂ© par Guy Mollet SFIO. Le texte avait Ă©tĂ© adoptĂ© par lâensemble des partis, dont le PC, Ă lâexception des poujadistes. Ce sont donc les Français qui dĂ©cident de la bataille dâAlger? Les deux camps cherchent Ă en finir. Les militaires français veulent porter un coup dĂ©cisif aux indĂ©pendantistes algĂ©riens. Les nĂ©gociations secrĂštes qui se dĂ©roulaient Ă Belgrade ou Ă Rome durant lâĂ©tĂ© 1956 ont Ă©tĂ© rompues et, du coup, le gouvernement de Guy Mollet cherche le bras de fer. De leur cĂŽtĂ©, les dirigeants du FLN avaient dĂ©cidĂ© de concentrer les opĂ©rations sur Alger lors du congrĂšs de 1956, qui sâĂ©tait tenu dans la vallĂ©e de la Soummam, en Kabylie. Pourquoi? Ils savent que le bruit » Ă Alger peut avoir un impact considĂ©rable. Les dirigeants du FLN constatent que la guĂ©rilla dans le djebel nâintĂ©resse que peu les mĂ©dias et lâopinion publique, en particulier lâopinion publique internationale, alors que la question algĂ©rienne est pourtant dĂ©battue Ă lâONU. Mais ils ne mesurent pas, je crois, la violence de la rĂ©ponse que va leur opposer lâEtat français. Ils pensaient pouvoir infliger une dĂ©faite Ă un pouvoir jugĂ© affaibli. Comment le FLN rĂ©agit-il Ă lâarrivĂ©e des parachutistes? La rĂ©plique Ă lâentrĂ©e de lâarmĂ©e dans la ville, ce sont les attentats aveugles contre les EuropĂ©ens, causant des dizaines de victimes. DĂ©but fĂ©vrier, les explosions au stade municipal dâAlger et au stade dâEl-Biar font 10 morts et 34 blessĂ©s ; en juin, lâattentat au casino de la Corniche tue 8 personnes et en blesse une centaine. Le 26 janvier, des bombes avaient explosĂ© dans trois cafĂ©s de la ville, faisant 5 morts et 34 blessĂ©s. Le FLN lance alors un mot dâordre de grĂšve gĂ©nĂ©rale pour le 28 janvier... Un soldat français utilise un dĂ©tecteur de mines sur les passants Ă Alger le 16 janvier 1957. Que font les paras? Ils cassent la grĂšve en forçant les boutiques Ă rouvrir ; lâopĂ©ration du FLN est un Ă©chec. Et puis les hommes de Massu procĂšdent Ă des arrestations massives pour dĂ©busquer les militants du FLN, qui sont environ 5 000. Massu quadrille la ville avec ses troupes. Les quartiers arabes » sont bouclĂ©s. Et, en utilisant les fichiers de la police, les paras interpellent des suspects par centaines avant de les regrouper dans des centres de triage, qui vont devenir de vĂ©ritables centres de torture. Le gouvernement couvre ces pratiques? Oui, les politiques couvrent. Mais, devant les critiques, Guy Mollet va ĂȘtre obligĂ©, en mai 1957, dâinstaller une commission de sauvegarde des libertĂ©s » dont le rapport ne sera jamais officiellement rendu public. Câest finalement le journal Le Monde qui en fera Ă©tat, mais en le publiant simultanĂ©ment avec un bilan chiffrĂ© dressĂ© par le gouvernement sur les exactions du FLN. Pourtant, des voix sâĂ©lĂšvent pour dĂ©noncer la torture... Oui, mais ces protestations proviennent pour lâessentiel des journaux, et non pas des partis. La presse se substitue aux organisations politiques. LâExpress est dâailleurs en pointe dans cette bataille. Jean-Jacques Servan-Schreiber publie ses carnets, Lieutenant en AlgĂ©rie, dans lesquels il dĂ©nonce les pratiques de certains militaires. Il reçoit le soutien du gĂ©nĂ©ral de BollardiĂšre, qui dĂ©missionne de ses fonctions. Dâautres voix sâĂ©lĂšvent contre la torture, comme celle de lâĂ©crivain catholique Pierre-Henri Simon ou celle du comitĂ© Maurice Audin, du nom dâun jeune mathĂ©maticien enlevĂ© par les paras. Ce mouvement, animĂ© par Laurent Schwartz et Pierre Vidal-Naquet, rĂ©clame la vĂ©ritĂ© sur cette disparition. Comment rĂ©agit lâopinion publique? Le problĂšme de la torture en AlgĂ©rie avait Ă©tĂ© Ă©voquĂ© depuis dĂ©jĂ deux annĂ©es. En 1955, dans LâExpress, François Mauriac avait publiĂ© un article sur la question. Mais câest avec la bataille dâAlger que le dĂ©bat va rĂ©ellement toucher lâopinion publique. Les syndicats, les Eglises, les familles vont se diviser. Et le clivage entre ceux qui comprennent le recours Ă la torture et ceux qui pensent que la France y perd son honneur va dĂ©passer les habituelles frontiĂšres politiques. Des catholiques de droite vont, par exemple, prendre des positions communes avec des militants de gauche, alors que la SFIO et mĂȘme le PC sont traversĂ©s par de graves dissensions. Câest donc une crise majeure de la sociĂ©tĂ© française? Depuis lâaffaire Dreyfus, les Français ne sâĂ©taient pas opposĂ©s les uns aux autres aussi violemment. Quel est lâimpact en AlgĂ©rie mĂȘme? En AlgĂ©rie, lâaffrontement entre les terroristes » du FLN et les paras va conduire Ă lâeffondrement du courant libĂ©ral, portĂ© par exemple par le maire dâAlger, Jacques Chevallier. On assiste Ă une radicalisation communautaire au dĂ©triment de ceux qui recherchaient une solution nĂ©gociĂ©e. Le couple infernal terrorisme-torture fait taire les voix modĂ©rĂ©es. De cette Ă©poque date le silence dâAlbert Camus sur le drame algĂ©rien. Pour certains, câest pourtant grĂące Ă la torture que, finalement, les paras ont gagnĂ© la bataille dâAlger... A quel prix ! Outre les milliers de disparitions », lâhonneur perdu et lâopprobre jetĂ© sur lâinstitution militaire, et au bout du compte lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie, les initiateurs français de la bataille dâAlger ont dĂ©finitivement minĂ© la IVe RĂ©publique. En confiant les pouvoirs de police et de justice aux paras, Guy Mollet et Robert Lacoste ont accrĂ©ditĂ© lâidĂ©e selon laquelle seuls les militaires pouvaient incarner un recours. On connaĂźt la suite... Et cĂŽtĂ© algĂ©rien? Câest dâabord une dĂ©faite. Les dirigeants du FLN qui ont Ă©chappĂ© aux paras ont dĂ» quitter la ville et le pays pour se rĂ©fugier en Tunisie. Et les nationalistes nâoseront plus manifester dans les rues dâAlger avant dĂ©cembre 1960. Mais, paradoxalement, la bataille dâAlger a permis au FLN de conquĂ©rir lâhĂ©gĂ©monie politique, notamment, en Ă©liminant les militants messalistes [du nom de Messali Hadj, principal leader du Mouvement national algĂ©rien]. Pendant que lâattention se porte sur la bataille dâAlger, trois villageois soupçonnĂ©s de sympathies messalistes sont, par exemple, assassinĂ©s par une unitĂ© de lâArmĂ©e de libĂ©ration nationale ALN, le 28 mai 1957. La France fera-t-elle son examen de conscience? A partir de 1962, les Français aspirent Ă tourner la page de la guerre. Il ne faut pas oublier que notre pays Ă©tait impliquĂ© dans des conflits armĂ©s depuis 1939 ! Et puis, avec le dĂ©but des annĂ©es 1960, on change de monde pour entrer dans la sociĂ©tĂ© de consommation. On ne reparlera donc plus de la torture. Dâautant que les lois dâamnistie interdiront toutes les poursuites judiciaires. Le dĂ©bat sur la torture nâa donc jamais Ă©tĂ© menĂ© jusquâau bout? Non, et mĂȘme le Parti socialiste, hĂ©ritier de la SFIO, nâa jamais, sur cette question particuliĂšre, tentĂ© un travail significatif de mĂ©moire. Et il est dâailleurs frappant de constater que les AmĂ©ricains sont, en Irak, confrontĂ©s au mĂȘme problĂšme - pratiquer la torture au nom de lâefficacitĂ© policiĂšre » - et paraissent avoir apportĂ© la mĂȘme rĂ©ponse que le gouvernement français de lâĂ©poque. Ce nâest dâailleurs pas un hasard si le film de Gilles Pontecorvo La Bataille dâAlger, tournĂ© en 1966, a Ă©tĂ© montrĂ©, au Pentagone, en 2003, aux officiers amĂ©ricains avant leur dĂ©part pour la guerre en Irak. En ce sens, le parallĂšle Ă faire entre hier et aujourdâhui nâest pas avec la guerre du Vietnam mais bien avec la guerre dâAlgĂ©rie. Câest ce que reconnaissent dĂ©sormais de nombreux Ă©ditorialistes de la presse amĂ©ricaine... Propos recueillis par Laurent Chabrun
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