La Galice est une communautĂ© autonome situĂ©e dans le nord-ouest de lâEspagne. La Galice est entourĂ©e par les Asturies, Castille et LeĂłn, le Portugal et lâocĂ©an Atlantique. La Galice recouvre une superficie de 29 574 kmÂČ et comptait 2 737 370 habitants en 2003. La Galice se compose de 4 provinces La Corogne, Lugo, Orense et Pontevedra. Saint-Jacques-de-Compostelle est la capitale de la communautĂ© autonome. Les deux langues officielles de la Galice sont le castillan et le galicien. Les 10 lieux incontournables Ă visiter en GaliceLes villes de la GaliceVisiter LugoGĂ©ographie de la GaliceVidĂ©o â La Galice vue du ciel !La culture en GaliceGaliciens cĂ©lĂšbresHommes politiques de GalicePolitique en GaliceHistoire de la Galice Les 10 lieux incontournables Ă visiter en Galice La Galice, câest lâeau, la terre, le vent⊠La Galice, câest le sentiment, la passion, la joie⊠La Galice, câest lâart, lâhistoire, la lĂ©gende⊠Câest tout ce qui fait rĂȘver et Ă©merveiller⊠La Galice est une terre que vous commencerez Ă dĂ©couvrir petit Ă petit, pas Ă pas⊠Voici 10 lieux Ă ne pas manquer, sans ordre particulier Ribeira Sacra La Ribeira Sacra, qui abrite la plus grande concentration dâĂ©glises et de monastĂšres romans en Europe. La Ribeira Sacra est un district marquĂ© par le Miño et le Sil, qui ont façonnĂ© son paysage spectaculaire en se frayant un chemin Ă travers les montagnes. Si lâon ajoute Ă cela la foi et la spiritualitĂ© que lâon peut encore ressentir dans les nombreux monastĂšres qui parsĂšment la rĂ©gion, cela signifie que ce coin de Galice ne peut manquer de faire appel Ă tous vos sens. Mentionner la Ribeira Sacra, câest bien sĂ»r mentionner le vin, ce qui devient Ă©vident dĂšs que lâon met les pieds dans la rĂ©gion lâun des Ă©lĂ©ments les plus caractĂ©ristiques de son paysage sont les fameuses socalcos », ces vignobles en terrasses abruptes qui descendent le long des collines. Et pendant que vous y ĂȘtes, ne manquez pas lâoccasion de goĂ»ter certains des fantastiques vins locaux, produits par lâune des cinq zones viticoles dâappellation dâorigine de Galice, Ă laquelle la rĂ©gion donne son nom. La ville de Lugo Les murs de Lugo sont lâexemple le mieux prĂ©servĂ© des fortifications militaires romaines dans le monde. ClassĂ©s au patrimoine mondial de lâUNESCO, les remparts sont un exemple exceptionnel dâun mode de construction qui illustre diverses pĂ©riodes importantes de lâhistoire de lâhumanitĂ©. Depuis leurs origines romaines, en passant par la pĂ©riode tumultueuse du Moyen Ăge et jusquâau XIXe siĂšcle, rĂ©volutionnaire et novateur, ils constituent un monument unique qui montre les diffĂ©rentes facettes de lâĂ©volution de la ville de Lugo, elle-mĂȘme une zone de conservation dâimportance majeure, depuis le premier Ă©tablissement romain du Lucus Augusti. Serra da Capelada La Serra da Capelada possĂšde certaines des plus hautes falaises dâ point culminant est VixĂa Herbeira, Ă 620 mĂštres au-dessus du niveau de la mer. De ce point de vue, vous pouvez apprĂ©cier toute la grandeur et la taille de ces falaises, les deuxiĂšmes en hauteur aprĂšs les fjords norvĂ©giens, qui plongent presque verticalement vers la mer, Ă un angle de plus de 80Âș. Les vues dâici sont absolument spectaculaires un panorama magnifique sur le puissant ocĂ©an Atlantique et le littoral accidentĂ© de chaque cĂŽtĂ© de Santo AndrĂ© sont sans aucun doute parmi les meilleurs que lâon puisse trouver sur toute la cĂŽte europĂ©enne. Ferrol Bien que Ferrol ait Ă©tĂ© Ă lâorigine une ville avec une forte tradition de pĂȘche, au cours du 16Ăšme siĂšcle, son port a commencĂ© Ă accueillir les navires de la marine royale espagnole. Par la suite, les monarques Philippe V, Ferdinand VI et Charles III ont Ă©tĂ© le moteur de la construction de ce magnifique complexe, faisant de la ville la principale base militaire du nord-ouest de lâEspagne et la plus grande base navale de son Ă©poque en Europe. Ă lâintĂ©rieur, qui ne peut ĂȘtre visitĂ© quâavec une autorisation prĂ©alable, vous trouverez la Sala de Armas manĂšge militaire, jusquâĂ rĂ©cemment une caserne dâentraĂźnement et maintenant des quartiers rĂ©sidentiels pour les marines de la marine espagnole dĂ©ployĂ©s Ă Ferrol. Vous pouvez Ă©galement visiter le Museo Naval MusĂ©e de la construction navale et le Dique da CampĂĄ, lâune des plus grandes cales sĂšches du monde. Et nâoubliez pas Exponav, une exposition permanente consacrĂ©e au monde de la construction navale. La Tour dâHercule Ă La Corogne, nous pouvons nous Ă©merveiller devant la Tour dâHercule, qui remonte Ă lâĂ©poque romaine et qui est le plus ancien phare en activitĂ© au monde, raison pour laquelle il a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© patrimoine mondial de lâUNESCO. Le Farum Brigantium a Ă©tĂ© construit par lâEmpire romain Ă un moment donnĂ© entre la fin du 1er siĂšcle aprĂšs et le dĂ©but du suivant. SituĂ© Ă lâentrĂ©e du port de La Corogne, ce magnifique phare a Ă©tĂ© conçu comme une aide Ă la navigation le long de la cĂŽte accidentĂ©e de Galice, un point stratĂ©gique sur la route maritime reliant la MĂ©diterranĂ©e au nord-est de lâEurope. Le Cap Finisterre Le Cap Finisterre, destination des pĂšlerins qui, aprĂšs avoir visitĂ© le tombeau de Saint-Jacques, ont continuĂ© leur chemin sur la route qui leur a Ă©tĂ© tracĂ©e au-dessus de la Voie lactĂ©e jusquâĂ ce quâils ne puissent plus aller plus loin. Le Finisterre Ă©tait considĂ©rĂ© pendant la pĂ©riode de lâAntiquitĂ© classique comme la fin du monde connu. En fait, sa situation gĂ©ographique et ses couchers de soleil impressionnants ont conduit Decimus Junius Brutus le gĂ©nĂ©ral romain qui a conquis la Galice Ă croire que câĂ©tait bien lâendroit oĂč le soleil mourait au crĂ©puscule. La rĂ©gion entourant ce promontoire est considĂ©rĂ©e comme un lieu magique depuis les temps les plus anciens, et la lĂ©gende veut que les PhĂ©niciens aient installĂ© un autel, lâAra Solis, oĂč ils vĂ©nĂ©raient le soleil. Alors pourquoi ne pas prendre le temps de dĂ©couvrir ce coin de notre cĂŽte, oĂč la magie des lieux guidera vos pas. Le Chemin de Saint Jacques Vous ne pouvez pas quitter la Galice sans avoir parcouru au moins une partie du Chemin de Saint-Jacques. Le Chemin de Saint-Jacques a jouĂ© un rĂŽle fondamental dans lâĂ©change de cultures entre la pĂ©ninsule ibĂ©rique et le reste de lâEurope au Moyen-Ăge. Câest pourquoi le chemin de Saint-Jacques a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme le premier itinĂ©raire culturel europĂ©en par le Conseil de lâEurope. Le Chemin dit français, qui a la plus longue tradition et est le plus connu en dehors de lâEspagne, a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© patrimoine mondial de lâUNESCO. Partant de Roncevaux Navarre, il atteint finalement Saint-Jacques-de-Compostelle quelque 750 kilomĂštres plus tard. Un itinĂ©raire qui relie lâEurope au nord de lâEspagne, en passant par des Ă©glises, des ponts, des cathĂ©drales, des monastĂšres et dâautres lieux dâintĂ©rĂȘt isolĂ©s, le tout accompagnĂ© dâune toile de fond de verdure permanente. La ville de Saint-Jacques de Compostelle Saint-Jacques de Compostelle Photo bernavazqueze Saint-Jacques-de-Compostelle est la destination des pĂšlerins chrĂ©tiens depuis le IXe siĂšcle. Dâaussi loin que la Baltique ou la mer du Nord, des milliers de pĂšlerins sont venus Ă pied au sanctuaire de Saint-Jacques en Galice, portant leurs coquilles Saint-Jacques symboliques sur tous les chemins qui mĂšnent Ă Saint-Jacques, vĂ©ritables sentiers de la foi. Il faut ajouter Ă cela le fait quâĂ lâĂ©poque romane et baroque, le sanctuaire de Saint-Jacques de Compostelle a eu une influence dĂ©cisive sur lâĂ©volution de lâarchitecture non seulement en Galice, mais aussi dans tout le nord de la pĂ©ninsule ibĂ©rique. Santa Tegra A Guarda se trouve le fort celtique et le village de Santa Tegra, dâoĂč vous pourrez profiter de la meilleure vue panoramique dâun fort celtique dans deux pays ». Naturellement, les vues dâici sont inĂ©galĂ©es votre horizon nâest dĂ©limitĂ© que par la Galice, avec le village de pĂȘcheurs dâA Guarda Ă sa tĂȘte, le puissant ocĂ©an Atlantique et le littoral portugais voisin. La vue est encore plus impressionnante si lâon remonte dans le temps les habitants de ce fort et de ce village de colline pouvaient en profiter depuis leurs propres habitations. Cependant, le site de ce village nâa pas Ă©tĂ© choisi pour ses vues, mais pour des raisons plus terre-Ă -terre telles que la stratĂ©gie et la sĂ©curitĂ©, car dâici, ils pouvaient surveiller et contrĂŽler le trafic maritime et toute lâembouchure du fleuve Miño. Les Ăźles CĂes Les Ăźles CĂes, un des archipels qui, avec les Ăźles de Ons, SĂĄlvora et Cortegada, constituent le parc national maritime et terrestre des Ăźles atlantiques galiciennes. La richesse de leur faune et de leur flore, combinĂ©e Ă des paysages spectaculaires, font de ces Ăźles un atout culturel et environnemental majeur et prĂ©cieux. Les Ăźles CĂes, câest la nature Ă lâĂ©tat pur. Le voyage en bateau au dĂ©part de Vigo, Cangas ou Baiona Baiona, qui ont toutes des liaisons rĂ©guliĂšres en catamaran vers lâarchipel en haute saison, nous permet dâadmirer leur imposante prĂ©sence Ă lâembouchure de la RĂa de Vigo. Les villes de la Galice La Galice se caractĂ©rise, Ă la diffĂ©rence dâautres rĂ©gions espagnoles, par lâabsence dâune mĂ©tropole dominant le territoire. En effet, lâarmature urbaine est constituĂ©e de plusieurs villes moyennes qui maillent la rĂ©gion Vigo 300 000 habitantsLa Corogne 250 000 habitantsOurense Orense 110 000 habitantsSaint-Jacques de Compostelle 90 000 habitantsLugo 90 000 habitantsFerrol 80 000 habitantsPontevedra 80 000 habitantsVilagarcĂa de Arousa 35 000 habitantsNarĂłn 35 000 habitantsRedondela 30 000 habitantsMonforte de Lemos 12 000 habitants Visiter Lugo Lugo, la cathĂ©drale Photo martin_penas Lugo est lâune des villes les plus visitĂ©es et intĂ©ressantes du territoire de la Galice, au nord-ouest de lâEspagne. Le grand nombre de vestiges culturels datant du Moyen Age explique que lâon retrouve en Galice beaucoup de voyageurs amoureux dâhistoire et dâart. Dâautres voyageurs apprĂ©cient particuliĂšrement la Galice pour la possibilitĂ© dây faire du golf et de la randonnĂ©e. Les monuments de Galice sont Ă©galement intĂ©ressants comme par exemple la muraille romaine dĂ©clarĂ©e au Patrimoine de lâHumanitĂ© de lâUNESCO ou la cathĂ©drale romane, lâun des lieux les plus visitĂ©s de la rĂ©gion. A visiter aussi Ă Lugo le quartier O Carme, le musĂ©e provincial beaucoup sây rendent pour dĂ©couvrir lâhistoire et lâart de la rĂ©gion, la mairie, le parc de Rosalia de Castro et le sanctuaire de Santa Eulalia de BĂłveda avec ses peintures murales et son architecture. Campings Ă Lugo et autour CAMPING A FONSAGRADACtra. de Pobra de BurĂłn, A FONSAGRADA â LUGO EspagneCAMPING A Playa de Benquerencia27792 BARREIROS â LUGO EspagneCAMPING NOSA CASA REINANTEPlaya de Reinante27790 BARREIROS â LUGO EspagneCAMPING BENQUERENCIA27792 BENQUERENCIA â LUGO EspagneCAMPING RAPADOIRA LLASPÂș Martimo, s/n27780 FOZ â LUGO EspagneCAMPING SAN RAFAELJunto a la playa de Peizas27780 FOZ â LUGO EspagneCAMPING EL GUITIRIZ â LUGO EspagneCAMPING MUNICIPAL DE MONTERROSOComplexo TurĂstico de A Peneda27560 MONTERROSO â LUGO EspagneCAMPING OS en Becerrea direcciĂłn Os Ancares27665 MOSTEIRO â LUGO EspagneCAMPING RIBADEOCtra Ribadeo â Coruña, km 227797 RIBADEO â LUGO EspagneCAMPING VIVEIROJunto a la playa de Covas27837 VIVEIRO â LUGO Espagne GĂ©ographie de la Galice La Galice couvre une superficie de 29 574 kmÂČ presque la comme la Belgique et possĂšde 1300 km de cĂŽtes. Ă lâĂ©poque romaine la Galice disposait dâimportantes ressources dâor, dâargent et dâĂ©tain. La Galice est une zone gĂ©ographique limitĂ©e au nord et Ă lâouest par lâocĂ©an Atlantique, Ă lâest par une chaĂźne montagneuse Os Ancares et au sud par le fleuve le plus important de la pĂ©ninsule ibĂ©rique par son dĂ©bit O Miño. La rĂ©gion est divisĂ©e en 4 provinces, 53 comarcas cantons, 316 concellos communes, 3847 paroisses et 31 855 noyaux de population » la moitiĂ© de toute lâEspagne qui en compte 63 613 ou aldeas » hameaux. Mais la paroisse est pour le galicien, la rĂ©fĂ©rence absolue. Il est commun, si vous demandez Ă un Galicien dâoĂč il vient, quâil vous rĂ©ponde par le nom de sa paroisse. Lâorigine de ces paroisses est due aux SuĂšves, peuple germanique qui fonda un des premiers royaumes chrĂ©tiens dâEurope vers 410. Un document de lâan 569 atteste de cette organisation admistrative, le Parochiale Suevorum ». VidĂ©o â La Galice vue du ciel ! La culture en Galice La Galice est connue pour le pĂšlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. On assiste aussi depuis quelques annĂ©es Ă un retour de la musique traditionnelle galicienne et notamment de la Gaita, la cornemuse locale. Une trĂšs grande influence celtique est prĂ©sente dans la culture galicienne, quâil sâagisse de musique ou de coutumes. Plusieurs lĂ©gendes et histoires populaires de la Galice ont les mĂȘmes origines que celles connues dans dâautres rĂ©gions Ă influence celtique, par exemple lâIrlande. Lâintime art roman galicien La Galice compte le plus grand nombre de bĂątiments romans en Espagne, mĂȘme si une telle richesse patrimoniale nâest pas divulguĂ©e comme dans dâautres lieux de la pĂ©ninsule. Seulement un certain retard dans le catalogue de ces monuments a empĂȘchĂ© que cette rĂ©gion soit Ă©valuĂ©e comme elle le mĂ©rite dans un contexte de lâart roman hispanique ; lâhistoire et lâĂ©volution de lâart galicien roman passe par une sĂ©rie de phases et vicissitudes trop complexes pour les dĂ©tailler ici. Tout au long du Moyen-Ăge sâest dĂ©veloppĂ©e en Galice une pĂ©riode de construction oĂč prĂ©domina lâart roman, dans les grandes cathĂ©drales comme celle de Saint-Jacques-de-Compostelle, aussi bien que dans les monastĂšres, comme ceux de la Ribeira Sacra, caractĂ©risĂ© par lâimportance des monuments, vĂ©ritables plaques fortes de lâarchitecture mĂ©diĂ©vale. Mais lâart roman sâest aussi imposĂ© dans des centaines de paroisses rurales, Ă©parpillĂ©es un peu partout dans le territoire, plus particuliĂšrement dans la centre de la Galice. Ă la tĂȘte du roman galicien on trouve la cathĂ©drale Saint Jacques-de-Compostelle mais la Galice est riche en cathĂ©drales mĂ©diĂ©vales, comme Lugo, Ourense, Tui et Mondoñedo. Les zones Ă lâinterieur , lĂ oĂč les quatre provinces sont presque unies dans un seul point, on retrouve lâune des plus grandes concentrations dâart roman de toute lâEspagne. Tout le long aussi de la cĂŽte atlantique, depuis Pontevedra jusquâĂ Lugo, passant par La Corogne, lâart roman rural est Ă©tendu spĂ©cialement aussi aux cĂŽtes de Pontevedra et du golfe Ărtabro de La Corogne et jusquâĂ dâautres zones plus Ă©loignĂ©es de la cĂŽte, dans toute la vallĂ©e verte ou montagneuse on avait Ă©rigĂ© des centaines de paroisses rurales. Quelques communes ont plusieurs Ă©glises romanes, des temples paroissiaux et des ermites de la plus grande qualitĂ© artistique. Elles passent souvent inaperçues aux regards dâun public non averti. La force visuelle des ces bĂątiments de granit, presque tous bien conservĂ©s sauf par lâaction directe de lâhomme, est une rendue consubstantielle au territoire galicien. Une autre caractĂ©ristique de cet art galicien est sa conservation dans le temps et la persistance de lâarchitecture des formes romanes pendant les siĂšcles du bas Moyen Ăge. Bien que quelques innovations gothiques aient Ă©tĂ© utilisĂ©es, les couvents et les temples ruraux des siĂšcles XIIIe au XVe, lesquels presque tous, perdurent de claires rĂ©miniscences romanes, spĂ©cialement dĂ©rivĂ©es du monde mateano » du maĂźtre Mateo de la cathĂ©drale de saint Jacques de Compostelle. Lâintime simplicitĂ© de cet art sâest pleinement identifiĂ© avec lâesprit de recueillement du paysage et de la dĂ©votion galicienne. Dans les hameaux ou lieux-dits, aujourdâhui isolĂ©s, des chemins en marge des routes touristiques habituelles conduisent vers ces tĂ©moins de tant dâhistoire. Pour les visiter, il faut sâadresser sans rĂ©ticence aux habitants du village qui gardent les clĂ©s des chapelles et connaissent plus dâune histoire sur leur passĂ©. Parfois abandonnĂ© par lâĂglise et par lâadministration, parfois victimes de restaurations sauvages, ce patrimoine garde encore, dans son granit sĂ©culaire, la finesse dâun loup, Ă San Miguel dâEirĂ©, les signes lapidaires sĂ©culaires des tailleurs, ou des jalousies dâinspiration celtique encastrĂ©es avec dâautres pierres de taille prĂ©-romanes, dans les murs de lâĂ©glise de saint Estevo dâAtĂĄn. Pierre dans la pierre, le monde galaĂŻco a toujours Ă©tĂ© dans cette superposition de cultures et de civilisations. La faĂŻence de Sargadelos Le complexe industrielle et culturel de Sargadelos rĂ©pond Ă un projet intĂ©gral et moderne dâune grande importance pour la Galice, lâentreprise, dont les origines remontent Ă deux siĂšcles en arriĂšre, vers la fin du XVIIIe, pour renaĂźtre au XXe siĂšcle et contribue ainsi Ă la rĂ©cupĂ©ration de la mĂ©moire du pays et une utilisation des ressources naturelles de la rĂ©gion, oĂč industrie et dimension artistique sont en relation Ă©troitement liĂ©es. Lâinitiateur du projet fut lâillustre galicien-asturien, Antonio Raimundo Ibåñez Llano y ValdĂ©s, libĂ©ral Ă©clairĂ©, que le peuple et les premiers historiens ont fait Marquis de Sargadelos et qui mettra en marche la premiĂšre sidĂ©rurgie intĂ©grale de lâEspagne. AprĂšs avoir dĂ©couvert et identifiĂ© des rĂ©servoirs proches du caolĂn kaolin, au dĂ©but du XIXe. Dans ce mĂȘme complexe vont crĂ©er aussi une usine pour la fabrication de faĂŻences que, entre autres innovations, introduisait dans le panorama ibĂ©rique un dessin particulier de dĂ©coration mĂ©canique des vaisselles imprimĂ©es. Cependant, au cours de la guerre de lâIndĂ©pendance dâEspagne 1808-1813, guerre napolĂ©onienne, Ibåñez, accusĂ© par ses ennemis dâĂȘtre un afrancesado», un partisan de NapolĂ©on, a Ă©tĂ© traĂźnĂ© par terre jusquâĂ ce quâil meurt dans les rues de Ribadeo, oĂč il avait son pazo » manoir, face Ă la passivitĂ© de lâarmĂ©e anglaise retranchĂ©e dans la ville. Cette Ă©pisode, tragique et injuste a Ă©tĂ© lâobjet de recherches controversĂ©es parmi les historiens, et motif littĂ©raire pour un grand nombre dâĂ©crivains. Ibåñez assassinĂ©, ses usines ont eu une subsistance inĂ©gale jusquâĂ ce quâelles cessent en 1875, date Ă la quelle se consume la fermeture et sâinitie la dĂ©gradation du complexe architectonique. Sargadelos Ă©tait un point important pour entreprendre la rĂ©cupĂ©ration de lâhistoire de la Galice. Et avec sa restauration, naĂźt dâun projet de 1963 du Laboratoire de Formes de Galice, puis soutenu et associĂ© par lâexpĂ©rience acquise des FaĂŻences du Castro depuis 1947. Par consĂ©quent, la convention entre le Laboratoire des Formes, institution conçue en Argentine par Luis Seoane et Issac Diaz Pardo, crĂ©ateurs artistiques et intellectuels galegistas exilĂ©s, et FaĂŻences du Castro, ils vont mettre en marche les projets qui avaient cristallisĂ© avec un secteur expĂ©rimental en 1968, qui aboutira finalement, le 10 mai 1970 par lâinauguration de la nouvelle entreprise de Sargadelos dont les buts Ă©taient de restaurer la mĂ©moire historique cachĂ©e par la dictature du gĂ©nĂ©ral Franco et de crĂ©er en mĂȘme temps une industrie propre. Lâentreprise a situĂ© les installations industrielles hors de lâancienne enceinte du complexe de Sargadelos, et puis, le Laboratoire de Formes avait demandĂ© en 1972 que cet ensemble soit protĂ©gĂ© et dĂ©clarĂ© dâHistorique-Artistique, protection lui fut accordĂ© cette mĂȘme annĂ©e. Câest ainsi que, sous la direction de Diaz Pardo, retournĂ© en Galice, se fonde Ă nouveau la FaĂŻencerie de Sargadelos ». Depuis lors, des formes traditionnelles galiciennes et des expĂ©riences dâavant garde internationales se combinent dans une variĂ©tĂ© infinie de piĂšces Ă usage quotidien ou dĂ©coratif dâune qualitĂ© et dâun sucĂ©es extraordinaires. ParallĂšlement, le Groupe Sargadelos est Ă lâorigine de projets culturels et industriels, devenus fondamentaux dans la Galice actuelle. Parmi ses initiatives, on peut citer, entre autres, le sĂ©minaire de Sargadelos, consacrĂ©e Ă la recherche technique, artistique et historique ; Ă Sada, dâune part, le musĂ©e Carlos Maside dâArt galicien contemporain, dâautre part, le complexe Do Castro faĂŻence, arts graphiques et maison dâĂ©dition, ainsi que le Laboratoire gĂ©ologique de Laxe de la Fondation Parga Pondal ; Ă Saint-Jacques-de-Compostelle, lâInstitut Galicien de lâInformation IGN et son auditorium et, finalement, partout en Galice et dans dâautres pays en Europe. Le Royal Patronat de Sargadelos, qui protĂšge lâensemble, a son siĂšge dans la nouvelle reconstruction de la Casa da AdministraciĂłn Maison de lâAdministration. Pontevedra Galice, Espagne Photo IvĂĄn PC LâĂ©migration, une rĂ©sistance culturelle et politique LâĂ©migration galicienne remonte Ă lâĂ©poque moderne, quand les plus dĂ©shĂ©ritĂ©s se dĂ©plaçaient vers dâautres lieux de la pĂ©ninsule IbĂ©rique pour rĂ©aliser, en tant que saisonniers les travaux les plus durs, comme la moisson ou le charriage. Mais, en rĂ©alitĂ©, câest au XVIIIe siĂšcle que commença la vĂ©ritable diaspora des travailleurs vers les AmĂ©riques. Tout au long de ce siĂšcle, le retard Ă©conomique, la situation gĂ©ografique et la politique espagnole ont rendu propice lâexode massif des Galiciens en AmĂ©rique, au point que que celui-ci a atteint un tiers de la population, un chiffre qui tourne autour des deux millions de personnes. Le nombre dâĂ©migrĂ©s originaires de Galice Ă©tant tellement important que, dans plusieurs pays amĂ©ricains, il Ă©tait habituel dâappeler Gallegos » tous les Espagnols qui sây installaient. Avec le temps, ces Galiciens de lâexterieur se sont organisĂ© dans des associations culturelles et des Ćuvres de bienfaisance, crĂ©ant de grands comitĂ©s Ă La Havane, Buenos Aires, ou Montevideo. Certains parmi les plus fortunĂ©s ont financĂ© la prĂ©servation et le rayonnement des traditions et de la langue galiciennes dans lâĂ©migration, ainsi que la rĂ©alisation dâĆuvres philanthropiques dans leur terre dâorigine travaux publics, Ă©coles, centres culturels⊠LâAmĂ©rique latine ne pouvait plus sâexpliquer sans la Galice le prĂ©sident cubain Fidel Castro ou lâex-prĂ©sident argentin RaĂșl AlfonsĂn sont descendants de Galiciens mais, en retour la Galice ne peut pas non plus se comprendre sans lâAmĂ©rique latine lâhymne galicien a Ă©tĂ© composĂ© Ă Cuba et partout il existe de traces de lâempreinte indiana » des Ă©migrants retournĂ©s, par exemple dans lâarchitecture ou la botanique. Au XXe siĂšcle, la prĂ©occupation civique et galleguiste » de quelques-unes de ces communautĂ©s Ă©migrantes conflua avec lâattitude revendicative des exilĂ©s arrivĂ©s en AmĂ©rique aprĂšs lâĂ©clatement de la guerre civile. Il sâest alors produit Ă lâextĂ©rieur un important foyer de rĂ©sistance culturelle et politique de la spĂ©cificitĂ© galicienne, persĂ©cutĂ©e en Galice par la dictature du gĂ©nĂ©ral Franco. Pendant cette pĂ©riode, une nouvelle Ă©migration sâest produite, cette fois-ci Ă destination des pays de lâEurope centrale, oĂč les nouvelles associations Ă©migrantes ont ainsi Ă©tĂ© crĂ©es. Il nâest pas de famille galicienne qui nâait connu, en consĂ©quence, lâĂ©migration, soit Ă travers ses aĂŻeux, soit parmi ses proches. Galiciens cĂ©lĂšbres Ecrivains et artistes de Galice Pour les Galiciens, le Finisterre nâa jamais Ă©tĂ© le bout, mais le dĂ©but. »Citation de RaĂșl Ricardo AlfonsĂn, premier prĂ©sident Ă©lu dâArgentine et fils de Galicien. La saignante Ă©migration galicienne vers les AmĂ©riques, puis lâEurope, oblige Ă mentionner quelques fils » cĂ©lĂšbres Manuel Chao, dit Manu Chao, pĂšre Galicien et mĂšre Basque, nĂ© Ă Paris, chanteurJosĂ© Doval, dit JosĂ© Garcia, fils de Galiciens, nĂ© Ă Paris, acteurGabriel GarcĂa MĂĄrquez, Ă©crivain, petit-fils de GaliciensBernardino Rivadavia, premier prĂ©sident argentin 1780-1845, capitaine du Tercio de Gallegos » dĂšs 1807Pedro Benito CambĂłn, fondateur de San FranciscoFidel Castro, nĂ© Ă Cuba, fils dâun Galicien, prĂ©sident de Cuba depuis 1959RaĂșl AlfonsĂn, ex-president argentinNĂ©lida Piñón, fille de Galiciens au BrĂ©silRubĂ©n Blades, fils de Galiciens Ă PanamaRamĂłn EstĂ©vez, dit Martin Sheen, fils de GaliciensAdolfo PĂ©rez Esquivel, Prix nobel de la Paix, nĂ© Ă Buenos-AiresFernando Caldeiro, dit Frank Caldeiro, astronaute Ă la NASA, nĂ© Ă Buenos-Aires, fils de GaliciensLuĂs Vaz de CamĂ”ens, le plus grand poĂšte portugais du XVIe siĂšcle 1524 â 1580, une rĂ©fĂ©rence nationale pour les Portugais serait nĂ© Ă Lisbonne en 1524. Câest le fils de SimĂŁo Vaz de CamĂ”es, gentilhomme de la maison du roi issu dâune famille originaire de de Cervantes Saavedra, connu notamment pour son ouvrage, Don Quichotte, porte le nom Saavedra » dâorigine galicienne par sa Iglesias, nĂ© Ă Madrid, Rianxo 1886-1950 Ă©crivant journaliste et dessinateur caricaturiste de la revue Nos et profondĂ©ment nationaliste JosĂ© Cela, Ă©crivain et prix Nobel de littĂ©ratureRamĂłn MarĂa del Valle-InclĂĄnRosalĂa de CastroManuel Curros EnrĂquezIgnacio Ramonet, Redondela, directeur du Monde diplomatiqueRamĂłn Chao, Ă©crivain, journalisteMarĂa Casares PĂ©rez, La Corogne, 1922 â Paris, 1996 â artisteFernando Casado Arambillet, dit Fernando Rey, La Corogne, 1917 â Madrid, 1994 â ActeurEmilia Pardo BazĂĄnGonzalo Torrente Ballester, O Ferrol 1910-1999Caroline Otero, dite la belle Otero Ponte Valga, 1868 â Nice, 1965Carlos Nuñez, musicienSusana Seivane, musicienneJuan Pardo, nĂ© Ă Palma de Majorque, croonerVicente Risco, Ă©crivain. Hommes politiques de Galice Castelao, Rianxo 1886-1950 homme politique, profondĂ©ment galleguisteFrancisco Franco, O Ferrol 1892-1975, gĂ©nĂ©ral et chef de lâEtat Caudillo de EspañaPablo Iglesias Posse, O Ferrol 1850-1925, fondateur du PSOE â Parti Socialiste ouvrier espagnol et de lâUGTConcepciĂłn Arenal, O Ferrol 1820-1893, une des initiatrices du fĂ©minisme espagnolJosĂ© Calvo Sotelo, Tuy 1893-1936 Ă©tait un homme politique espagnol monarchiste de premier plan avant la guerre civile espagnoleRaĂșl AlfonsĂn, premier prĂ©sident de la RĂ©publique dâArgentine [1983-1989]Mariano Rajoy , PrĂ©sident du parti populaire espagnol depuis Fraga, ancien ministre de Franco, prĂ©sident de la CommunautĂ© Autonome de Galice de 1989 Ă 2005Emilio PĂ©rez Touriño, socialiste, prĂ©sident de la CommunautĂ© Autonome de Galice depuis Bolay, vice-prĂ©sidente du Grand Conseil de la RĂ©publique et canton de GenĂšve 2007. Politique en Galice Les compĂ©tences de la communautĂ© autonome de Galice et lâorganisation de ces pouvoirs sont dĂ©finies dans le Statut dâautonomie de Galice qui joue en quelque sorte le rĂŽle de constitution. Le pouvoir exĂ©cutif est exercĂ© par la Xunta de Galicia Junte de Galice» Ă la tĂȘte de laquelle se trouve le prĂ©sident de la Galice. Le parlement de Galice, oĂč siĂšgent 75 dĂ©putĂ©s, exerce le pouvoir lĂ©gislatif. Tous les quatre ans, des Ă©lections sont organisĂ©es pour renouveler le parlement. Histoire de la Galice La Galice doit son nom aux anciens Gallaeci, un peuple celte implantĂ© dans cette rĂ©gion jusquâau fleuve Douro vers le VIe siĂšcle ou Ve siĂšcle avant lâĂšre chrĂ©tienne ; ce sont les mĂȘmes Celtes qui auraient peuplĂ© la Bretagne et la Galice. Cependant, bien que la langue celte se soit maintenue jusquâĂ lâarrivĂ©e des envahisseurs romains, elle nâa pas survĂ©cu jusquâĂ la fin de lâEmpire romain. La Gallaecia devint une province romaine dotĂ©e dâune certaine autonomie avec ses propres capitales Braga, Lugo et Astorga. Au cours des derniĂšres dĂ©cennies de lâEmpire romain, soit au dĂ©but des grandes invasions germaniques, les SuĂšves, un peuple Ă©tabli entre le Rhin et le Danube, arrivĂšrent en Espagne en 409. Les nouveaux envahisseurs sâinstallĂšrent en Galice mais ne purent imposer leur langue, car les Gallaeci continuĂšrent de parler le latin qui commença Ă Ă©voluer diffĂ©remment de la langue mĂšre. Lâinfluence la plus durable laissĂ©e par les Romains demeure la langue galicienne qui se dĂ©veloppa Ă partir du latin parlĂ© dans cette rĂ©gion. Le latin a donnĂ© naissance Ă toutes les autres langues de la pĂ©ninsule ibĂ©rique castillan, catalan, portugais, galicien, aranais, aragonais, etc., Ă lâexception du basque dont les locuteurs conservĂšrent leur langue dâorigine qui nâest apparentĂ©e Ă aucune autre langue connue. Le royaume de Galice La conquĂȘte romaine 137-22 avant JĂ©sus-Christ, motivĂ©e par la richesse en minerais, a créé, au fil des siĂšcles, une culture oĂč les Ă©lĂ©ments indigĂšnes se sont manifestĂ©s avec une force croissante. Les voies romaines, les ponts Bibei, Orense, les murailles Lugo et les exploitations agricoles autour des villae changent peu Ă peu lâimage du pays. La Gallaecia devient une province romaine indĂ©pendante avec ses propres capitales, Braga, Lugo et Astorga. Mais la trace fondamentale laissĂ©e par les romains demeure la langue galicienne. Le christianisme change progressivement la religiositĂ© populaire, mĂȘme si celle-ci subsiste Ă travers des mythes, des rites et des symbolismes particuliĂšrement riches. Au IVe siĂšcle, les premiers siĂšges Ă©piscopaux font leur apparition, les doctrines priscillianistes ayant un singulier succĂšs dans le monde rural. Priscillien finit par ĂȘtre exĂ©cutĂ©, accusĂ© de magie et dâorgies sexuelles mais il fut considĂ©rĂ© dans la Gallaecia comme un martyr, Ă un tel point que les Ă©vĂȘques galiciens, au cours du synode de TolĂšde de 396, refusĂšrent de ne pas considĂ©rer les priscillianistes comme des martyrs. En 425-426, les Vandales, un autre peuple germanique, refoulĂšrent les SuĂšves et sâĂ©tablirent Ă©galement en Galice. AprĂšs une Ă©poque initiale de conflits, Galiciens, SuĂšves et Vandales sâalliĂšrent et fondĂšrent un royaume qui dura un siĂšcle et demi. Câest Ă cette Ă©poque que la Galice reçut le dernier apport ethnique avec lâĂ©tablissement, au nord de Lugo, dâun important groupe de Bretons. Puis, le roi wisigoth LĂ©ovigild annexa, en 585, le royaume suĂšve de Galice, qui devint alors une unitĂ© administrative du royaume wisigoth. Au cours des quelques siĂšcles qui suivirent, les divers peuples composant la Galice, câest-Ă -dire les Galéïco-Romains, les SuĂšves, les Vandales, les Bretons et les Wisigoths, sâintĂ©grĂšrent socialement et linguistiquement, puis fortifiĂšrent leur royaume. Ce fut une Ă©poque dâĂąge dâor pour la Galice qui sâĂ©tendit sur presque toute la cĂŽte ouest de la pĂ©ninsule le Portugal actuel. En 711, les Arabes mirent fin Ă la domination wisigothe sur lâensemble de la pĂ©ninsule IbĂ©rique mais lâinfluence arabe demeura toujours faible en Galice car, Ă part quelques incursions, les Arabes ne sâinstallĂšrent pas dans cette rĂ©gion. Sur le plan linguistique, les Galiciens consolidĂšrent leur langue, le galicien gallego, qui se dĂ©veloppa non seulement en Galice du Nord lâactuelle communautĂ© autonome de Galice, mais aussi dans toute la Galice du Sud le Portugal dâaujourdâhui. Durant tout le Moyen-Ăge, on parlait la mĂȘme langue en Galice du Nord et en Galice du Sud. Le fleuve Miño, qui sĂ©pare la Galice du Nord et la Galice du Sud Portugal, Ă©tait au centre de lâaire de la langue commune galeĂŻco-portugaise. Câest ce parler commun, caractĂ©risĂ© par des emprunts celtiques et germaniques, qui sâest diffusĂ© jusquâau sud du Portugal lors de la ReconquĂȘte espagnole sur les Arabes. Le galicien, une langue et une culture Langue romane, le galicien a avec le portugais un tronc commun, le gallego-portuguĂ©s ou galicien-portugais issu du latin, au cours du Moyen Ăge. Ce fait a motivĂ© la crĂ©ation dâune riche littĂ©rature mĂ©diĂ©vale et a donnĂ© naissance aux deux langues actuelles le galicien et le portugais dâune assez forte ressemblance. Un mouvement linguistique le reintegracionisme soutient que le galicien et le portugais ne sont que deux variĂ©tĂ©s de la mĂȘme langue gallego-luso-brasileiro et que lâactuelle sĂ©paration entre le portugais officiel et le galicien officiel nâest due quâĂ lâhispanisation normative du galicien seule variĂ©tĂ© galaĂŻco-portuguĂ©s sâĂ©crivant avec une orthographe semblable Ă celle du castillan. De fait, selon beaucoup de linguistes, la diffĂ©rence entre le galicien et le portugais parlĂ©s est approximativement la mĂȘme que celle qui sĂ©pare les deux variĂ©tĂ©s du nĂ©erlandais parlĂ© nĂ©erlandais des pays-bas et flamand de belgique ces deux variĂ©tĂ©s partagent par contre la mĂȘme orthographe. Un Galicien et un Portugais se comprennent donc assez bien. Le plus ancien document connu Ă©crit en galicien a Ă©tĂ© rĂ©cemment trouvĂ©. Il date de lâannĂ©e 1228 et sâappelle le Foro do bo burgo do Castro Caldelas. Il a Ă©tĂ© accordĂ© par Alphonse IX en avril de cette annĂ©e Ă la ville dâOrense, dâAllariz. La culture de la Galice est indissociable de cette langue et maintient vivante une tradition comportant des Ă©lĂ©ments celtes, hĂ©ritĂ©e des peuples celtes Ă©tablis dans les castros » avant lâarrivĂ©e des Romains. AprĂšs la dĂ©cadence culturelle de lâĂ©poque moderne, le galicien et sa littĂ©rature ont ressurgi avec la renaissance du XIXe siĂšcle, appelĂ© le siĂšcle du Rexurdimento et avec la pĂ©riode Nos Nous » du premier tiers du XXe. MalgrĂ© lâinterruption du processus, Ă cause de la guerre dâEspagne et de la dictature franquiste, la culture galicienne sâest Ă nouveau imposĂ©e progressivement depuis les annĂ©es cinquante jusquâĂ nos jours. Avec lâarrivĂ©e de lâautonomie en 1981, le galicien est devenu langue officielle avec le castillan en Galice. Le galicien est enseignĂ© Ă lâĂ©cole primaire et il est langue vĂ©hiculaire importante dans lâenseignement secondaire et dans les trois universitĂ©s du territoire galicien celle de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son campus de Lugo, celle de La Corogne avec son campus Ă Ferrol et celle de Vigo avec deux campus, Ă Ourense et Ă Pontevedra. La sĂ©paration du galicien et du portugais Soumise par les rois des Asturies au VIIIe siĂšcle, la Galice fut rĂ©unie au royaume de LeĂłn et de Castille en 1071. En 1230, sous le rĂšgne de Ferdinand III de Castille, le royaume de Galice sâintĂ©gra dĂ©finitivement Ă la monarchie castillane de LĂ©on et de Castille. Auparavant, une partie de la Galice du Sud le nord du Portugal actuel Ă©tait devenue indĂ©pendante, puis le royaume du Portugal se constitua dĂ©finitivement en 1139 avec les frontiĂšres actuelles. DĂšs lors, la frontiĂšre politique qui se fixa dĂ©finitivement entre le Portugal et la Galice produisit peu Ă peu ses effets sur la langue commune galeĂŻco-portugaise. Cette langue, pourtant nĂ©e en Galice du Nord, qui sâĂ©tait implantĂ©e au sud lors de la ReconquĂȘte espagnole contre les Arabes, fut coupĂ©e de ses racines galiciennes et subit des influences diffĂ©rentes. Ainsi, alors que le galicien du Nord galéïco-castillan commençait Ă ĂȘtre colonisĂ© par lâEspagne et empruntait massivement au castillan, le galicien du Sud galeĂŻco-portugais subit lâinfluence arabe, puis, plus tard, soumis Ă la dynastie des ducs de Bourgogne et Ă lâinfluence des moines de Cluny cĂ©lĂšbre abbaye de Bourgogne, il emprunta une partie de son vocabulaire au français. Ă partir de 1500, le terme portugais remplaça dĂ©finitivement celui de gallego pour dĂ©signer la langue parlĂ©e par les Portugais, ce qui scella la fragmentation du gallego en deux langues. Dans les siĂšcles qui suivirent, les Galiciens furent de plus en plus influencĂ©s par le castillan qui imprĂ©gna massivement leur langue. Toutefois, encore aujourdâhui, Portugais et Galiciens parlant leur langue galeĂŻco-portugaise et non le galeĂŻco-castillan peuvent aisĂ©ment se comprendre, en dĂ©pit des diffĂ©rences phonĂ©tiques, grammaticales et surtout lexicales. Ă lâĂ©crit, le galicien et le portugais demeurent assez semblables, exception faite, bien entendu, des diffĂ©rences lexicales parfois importantes. Le dĂ©clin du galicien Durant tout le XVIe siĂšcle, une derniĂšre pĂ©riode de prospĂ©ritĂ© Ă©conomique en Galice entraĂźna une explosion dĂ©mographique et un dĂ©veloppement artistique et linguistique qui atteindra son point culminant Ă lâĂ©poque baroque. Cependant, lâabsolutisme royal, la religion catholique et la culture castillane officielle, les trois forces majeures qui devaient unir lâEspagne, ont fait en sorte que le galicien, exclu de tout usage officiel, fut considĂ©rĂ© comme une langue pouvant seulement ĂȘtre utilisĂ©e dans les communications orales informelles. Il sâensuivit une longue pĂ©riode sombre appelĂ©e les Siglos Oscuros les SiĂšcles sombres, qui ne se terminera quâavec lâavĂšnement de la dĂ©mocratie en 1975. La Galice poursuivit son dĂ©clin au XIXe siĂšcle et demeura coupĂ©e du reste de lâEspagne. Pour diverses raisons, la modernisation rurale nâa pas Ă©tĂ© possible en Galice, qui sortit du XIXe siĂšcle avec une Ă©conomie sous-dĂ©veloppĂ©e et exclusivement agricole, ce qui entraĂźna une Ă©migration massive vers lâEspagne dâabord, puis Ă lâextĂ©rieur du pays. Entre 1860 et 1936, la plupart des Galiciens Ă©migrants sont partis pour Cuba, lâArgentine, le BrĂ©sil et le Venezuela. La Galice prit alors un retard considĂ©rable sur le reste de lâEspagne et la langue galicienne resta confinĂ©e aux communications orales et perdit tout prestige social. Ce nâest certes pas le rĂ©gime autoritaire de Francisco Franco 1936-1975, lequel avait mĂȘme interdit lâusage du galicien, qui favorisa la restauration de la langue galicienne. Dans les annĂ©es 50, lâĂ©migration galicienne sâest poursuivie vers lâEurope centrale Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique et Suisse ainsi que dans les principaux centres industriels de lâEspagne Catalogne, Pays basque et RĂ©gion de Madrid. Cette saignĂ©e de la population a commencĂ© Ă ralentir au dĂ©but des annĂ©es soixante-dix. Puis, une fois passĂ© le rĂ©gime de la dictature franquiste 1975, la Galice a pu enfin bĂ©nĂ©ficier dâun statut dâautonomie oĂč sa condition de nationalitĂ© a Ă©tĂ© proclamĂ©e en vertu des dispositions de la Constitution espagnole de 1978. La CommunautĂ© autonome de Galice a alors Ă©tĂ© instituĂ©e et le galicien fut reconnu co-officiel avec le castillan. Lâutilisation de la langue par la population est en diminution depuis ces derniĂšres annĂ©es dans les secteurs ruraux au profit du castillan espagnol. Cette langue est influente dans les centres urbains depuis plus longtemps encore. MalgrĂ© cette Ă©volution historique en faveur du castillan, une rĂ©cente Ă©tude sur les coutumes idiomatiques de la population galicienne montre que 80% de cette population pratique toujours le galicien. De nombreux Galiciens Ă©migrĂšrent au BrĂ©sil et en Argentine, Ă tel point que lâon surnomme aujourdâhui gallego galicien » en français les personnes blondes et Ă la couleur claire au BrĂ©sil. Encore aujourdâhui, dans la plus grande partie de lâAmĂ©rique latine, tous les habitants venant dâEspagne ou vivant dans ces pays on les appelle encore, les Galiciens, quelque soit leurs origines rĂ©gionales. La Galice possĂšde le statut de communautĂ© autonome depuis le 28 avril 1981. Le 13 novembre 2002, le Prestige avait fait naufrage Ă 270 km des cĂŽtes. Le fioul avait atteint les plages galiciennes. Source
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LEspagne wisigothique, avec des centres importants tels les prĂ©cipitations sont faibles et le manque d'eau est un problĂšme dans une grande partie de l'Espagne. Les incendies de forĂȘts sont un problĂšme pour toutes les forĂȘts de la pĂ©ninsule [42]. Environnement. Article dĂ©taillĂ© : Environnement en Espagne. Un rapport de Greenpeace paru en 2015 dĂ©plore le fait que les
Carte gĂ©nĂ©rale de l'Espagne avec drapeaux des communautĂ©sVous adorez cet item ?Enjoy all the benefits of an Envato Elements subscription. Des millions d'atouts crĂ©atifs Unlimited downloads Une licence commerciale unique RĂ©siliez Ă tout momentVous adorez cet item ?Enjoy all the benefits of an Envato Elements subscription. Des millions d'atouts crĂ©atifs Unlimited downloads Une licence commerciale unique RĂ©siliez Ă tout momentLa description est traduite en avec drapeaux des rĂ©gions autonomes et des villes autonomes du Royaume d'Espagne Carte gĂ©nĂ©rale de l'Espagne avec drapeaux en forme de territoire des rĂ©gions espagnoles. Carte avec des drapeaux de la division administrative la plus Ă©levĂ©e ou de premier ordre du pays. Carte gĂ©nĂ©rale de l'Espagne avec 17 drapeaux de communautĂ©s autonomes constitutionnellement, ce sont les nationalitĂ©s et les rĂ©gions dans lesquelles l'Espagne est organisĂ©e territorialement et 2 villes autonomes, Ceuta et Melilla. Liste des fonctionnalitĂ©s Design Ă©purĂ© Vecteur 100% Ă©volutif Couleurs faciles Ă changer ĂvolutivitĂ© sans perte de qualitĂ© Fichiers inclus 1 fichier SVG 1 fichier AI 1 fichier EPS 1 fichier SKETCH 1 fichier PNG 1 fichier JPG Fichier Info Liste des communautĂ©s et villes d'Espagne incluses Andalousie, AN Aragon, AR Asturias, AS Ăles BalĂ©ares, IB Pays basque, PV CommunautĂ© valencienne, VC Galice, GA Ăles Canaries, CN Cantabrie, CB Castille-La Manche, CM Castille-et-LeĂłn, CL Catalogne, CT CommunautĂ© de Madrid, MD RĂ©gion de Murcie, MC Navarre, Caroline du Nord La Rioja, EstrĂ©madure, EX Ceuta, CE Melilla, ML Balises de produitApplications prises en chargeTypes de fichiersAI, EPS, JPG, PNG, SVG, SKETCHAdditionGraphiques similairesVoir plusPlan cartographique des Ătats-Unis avec drapeauxTĂ©lĂ©chargementCartes de contour Ătats d'Allemagne avec drapeauxTĂ©lĂ©chargementPlan d'ensemble de l'Allemagne avec drapeaux d'ĂtatsTĂ©lĂ©chargementPlus de 42ThemeVoir plusArriĂšre-plan Triangles gĂ©omĂ©triques abstraitsTĂ©lĂ©chargementFormes abstraites ArriĂšre-plan Style BauhausTĂ©lĂ©chargementPointeurs de carte Drapeaux style platTĂ©lĂ©chargementArriĂšre-plan Abstrait MosaĂŻque GĂ©omĂ©trie 3TĂ©lĂ©chargement
Lescommunautés autonomes (en espagnol : comunidades autónomas, abrégé en CC.AA.) sont le premier niveau de subdivision territoriale du royaume d'Espagne. Au nombre de 17, auxquelles il faut ajouter les villes autonomes de Ceuta et Melilla, elles bénéficient toutes d'un régime d' autonomie interne .
En 711, un contingent militaire arabe et berbĂšre au service de la dynastie des Omeyyades de Damas, dĂ©barque sur la pĂ©ninsule ibĂ©rique prĂšs du mont Djebel Tarik Gibraltar. L'Hispanie qui est le royaume des Wisigoths depuis 418, devient Al Andalus Ă partir de 756, l'Ă©mirat autonome de Cordoue se constitue. Aux IXe et Xe siĂšcles, l'influence arabe et musulmane s'impose dans tous les domaines, politique, juridique, linguistique, scientifique et vous intĂ©ressera aussiLes Omeyyades sont une dynastie arabe de califes qui gouvernent le monde musulman de 661 Ă 750. Ils fondent le califat omeyyade de Damas en prenant la ville comme capitale l'expansion est foudroyante et c'est un vĂ©ritable empire qui s'Ă©tend de l'Indus jusqu'Ă la pĂ©ninsule ibĂ©rique, en passant par le Maghreb. Cette derniĂšre rĂ©gion s'avĂšre plus difficile Ă conquĂ©rir en raison de la rĂ©sistance des tribus berbĂšres qui occupent le territoire. AprĂšs la dĂ©faite des BerbĂšres en 702, les Omeyyades imposent l'islamisation aux tribus nomades et les enrĂŽlent dans leur armĂ©e. DĂšs avril 711, l'invasion rapide de la pĂ©ninsule ibĂ©rique est entreprise avec l'aide des BerbĂšres, en espĂ©rant un appui de la population juive opprimĂ©e par les rois 716, toute lâEspagne est occupĂ©e sauf le royaume des Asturies et le pays des Vascons Basques. Les sarrasins » ainsi nommĂ©s par les chroniqueurs latins du VIIIe siĂšcle, conquiĂšrent temporairement la Septimanie Languedoc et lancent des razzias jusqu'au sud de la Loire afin de tester la rĂ©sistance des Francs ; ils sont finalement arrĂȘtĂ©s par l'armĂ©e de Charles Martel, Ă Poitiers en 732. L'ancien royaume wisigoth devient Al Andalus, province ibĂ©rique de l'empire omeyyade en 756, elle acquiert son autonomie et sa capitale est fixĂ©e Ă Cordoue ; elle est gouvernĂ©e par l'Ă©mir Abd al Rahman Ier, prince omeyyade rescapĂ© du massacre de sa famille par la nouvelle dynastie des Abbassides installĂ©e Ă Damas. Al Andalus, lâislamisation de la sociĂ©tĂ© DĂšs le dĂ©but du VIIIe siĂšcle, la sociĂ©tĂ© hispanique est fragmentĂ©e en fonction de la religion les chrĂ©tiens prĂ©sents sur ces terres avant l'arrivĂ©e des musulmans royaume wisigoth les juifs comme les chrĂ©tiens, ils sont installĂ©s avant l'arrivĂ©e des arabes mais sont persĂ©cutĂ©s par les rois wisigoths conversions forcĂ©es Ă la fin du VIIe siĂšcleles musulmans, essentiellement des commerçants rĂ©cemment installĂ©s dans le pays avant l'arrivĂ©e des d'Al Andalus va passer par l'acculturation de ses habitants bĂ©nĂ©ficiaires de pactes de tolĂ©rance, les chrĂ©tiens et les juifs reçoivent le statut de dhimmis » c'est-Ă -dire protĂ©gĂ©s, qui les transforme en fait en sujets de seconde zone. La dhimma » leur permet de pratiquer leur religion tant qu'ils acceptent leur infĂ©rioritĂ© juridique vis-Ă -vis des musulmans et leur paient une taxe de protection. La seule Ă©chappatoire est la conversion ou la chrĂ©tiens non convertis appelĂ©s ultĂ©rieurement mozarabes » se sont progressivement intĂ©grĂ©s nombreux Ă TolĂšde, SĂ©ville et Cordoue, ils gardent leur propre administration et leur hiĂ©rarchie ecclĂ©siastique, tout en adoptant le genre de vie et la langue des nouveaux occupants. Les lettrĂ©s maĂźtrisent le latin mais tous parlent l'arabe et des dialectes romans. Ils constituent encore les trois quarts de la population d'Al Andalus au dĂ©but du Xe siĂšcle ; ils disparaissent Ă la fin du XIe siĂšcle. La situation des juifs est globalement meilleure que celle des chrĂ©tiens ils sont d'actifs collaborateurs du pouvoir musulman et leur arabisation est totale au Xe siĂšcle. Leur situation se dĂ©tĂ©riore cependant dĂšs le XIe siĂšcle, avec les Almoravides puis les Almohades dynasties berbĂšres qui mettent un terme Ă la relative tolĂ©rance dont ils bĂ©nĂ©ficient les juifs sont contraints de choisir la conversion Ă l'islam ou la fuite vers les royaumes chrĂ©tiens et l'Egypte. L'islamisation de la sociĂ©tĂ© aprĂšs la conquĂȘte arabe est donc rapide certains historiens estiment que la moitiĂ© de la population est dĂ©jĂ islamisĂ©e au Xe siĂšcle, 80 % au XIe siĂšcle et 90 % au XIIe de savoirsL'Hispanie devenue Al Andalus donne naissance Ă une culture originale, faite d'hĂ©ritages croisĂ©s entre monde arabe, latin, juif et grec. Une grande partie des transferts de savoirs du monde musulman au monde latin, s'effectue grĂące Ă la traduction de l'arabe dĂšs le Xe siĂšcle les couvents catalans ont des contacts Ă©troits avec le savoir arabe ; les moines travaillent sur des traductions d'ouvrages d'astronomie ou d'arithmĂ©tique. Au XIIe siĂšcle, l'Ă©cole » de TolĂšde est considĂ©rĂ©e comme le premier centre de traduction de l'arabe en latin. TolĂšde est un foyer de culture multilingue qui comporte un grand nombre de juifs et de chrĂ©tiens de langue arabe. Les traducteurs juifs passent de la langue arabe orale Ă l'espagnol et les clercs chrĂ©tiens transcrivent l'espagnol en latin. Le livre tient donc une place importante dans le monde arabo-musulman les villes de TolĂšde, Saragosse, Grenade abritent d'imposantes bibliothĂšques avec de nombreux Andalus est le fruit d'interactions entre les diffĂ©rentes aires culturelles musulmanes, juives, chrĂ©tiennes et byzantines. Ces diverses influences concernent la littĂ©rature, l'art, les sciences et les techniques astronomes, agronomes, mĂ©decins, botanistes, philosophes, musiciens et poĂštes, vont contribuer au fil des siĂšcles Ă crĂ©er le riche Ă©ventail culturel d'Al Andalus. Parmi eux, on peut citer le mĂ©decin Avenzoar, le juriste, thĂ©ologien et philosophe AverroĂšs, le gĂ©ographe Al Idrisi, le thĂ©ologien juif MaĂŻmonide. Les recherches archĂ©ologiques et historiques dĂ©montrent l'importance de cet hĂ©ritage dans l'Ă©panouissement de la civilisation dâor d'Al AndalusAu Xe siĂšcle, Al Andalus connaĂźt un vĂ©ritable Ăąge d'or le califat de Cordoue est proclamĂ© en 929, l'autoritĂ© du calife s'Ă©tend au delĂ d'une ligne frontiĂšre qui relie les villes de Porto - Salamanque - Saragosse - LĂ©rida. Les royaumes chrĂ©tiens du nord de la pĂ©ninsule acceptent leur soumission politique au calife Abd al Rahman III, qui a Ă©galement mis un frein Ă l'expansion des tribus berbĂšres d'Afrique du nord les Fatimides. Il peut ainsi contrĂŽler la route du commerce de l'or au capitale Cordoue est la ville la plus peuplĂ©e d'Europe, avec une population estimĂ©e entre et habitants vers 980 ; les villes de TolĂšde, SĂ©ville, Grenade et Saragosse comptent environ habitants et abritent des communautĂ©s juives florissantes. A Cordoue se concentrent les principaux organes administratifs et religieux le palais des Ă©mirs, la bibliothĂšque et la mosquĂ©e. Construite Ă partir de 786 sur les vestiges d'une basilique chrĂ©tienne, la grande mosquĂ©e de Cordoue est agrandie par Ă©tapes entre le VIIIe et le Xe siĂšcle pour atteindre une superficie de 2,3 hectares. L'architecture exceptionnelle de l'Ă©difice doit beaucoup Ă la synthĂšse entre art wisigoth et arabe notamment l'utilisation de l'arc outrepassĂ©.A savoirA la fin du XIIe siĂšcle, l'Islam domine encore le tiers de la pĂ©ninsule ibĂ©rique Ă Las Navas de Tolosa en 1212, la victoire des royaumes chrĂ©tiens contre les principautĂ©s musulmanes issues de la dissolution du califat de Cordoue en 1031 amorce la reconquĂȘte Reconquista du sud de la pĂ©ninsule. Cordoue est prise en 1236, Valence en 1238 et SĂ©ville en 1248. En 1266, les musulmans conservent uniquement le royaume de Grenade qui rĂ©siste jusqu'en janvier 1492 l'Ă©mir Boabdil remet sa principautĂ© aux rois catholiques Isabelle de Castille et Ferdinand d' par ce que vous venez de lire ?
La carte des rĂ©gions d'Espagne vous permet de dĂ©couvrir les 17 communautĂ©s autonomes (ou rĂ©gions), ayant chacune sa capitale et son propre gouvernement. Chaque rĂ©gion d'Espagne est elle-mĂȘme constituĂ©e d'une ou plusieurs provinces. L e climat et les paysages sont souvent bien diffĂ©rents d'une rĂ©gion l'une autre.
La cĂŽte atlantique espagnole tout au nord du pays attire moins de monde plutĂŽt des espagnols, des anglais venant en ferry et quelques français. Elle nâest pas envahie de boĂźtes de nuit et de enfants hurlant sur les plages. Les cĂŽtes ici sont sauvages criques, rochers, baies superbes, le coĂ»t des vacances peu Ă©levĂ©, les plages plus belles, les activitĂ©s sportives variĂ©es grĂące aux montagnes et Ă lâocĂ©an⊠Les cĂŽtes ouest et nord de lâEspagne sont baignĂ©es par les eaux du golfe de Gascogne et de lâocĂ©an Atlantique. Ces endroits sont incroyablement pittoresques. Il existe de nombreuses plages complĂštement dĂ©sertes de sable blanc. Les rĂ©gions de vacances les plus populaires du nord de lâEspagne sur la cĂŽte atlantique sont la Galice, la Costa Verde ou les Asturies et la Cantabrie. La Galice est une communautĂ© autonome avec un statut de nation historique nacionalidade histĂłrica en galicien. Elle est entourĂ©e par la principautĂ© des Asturies, la Castille-et-LeĂłn, le Portugal, lâocĂ©an Atlantique et la mer Cantabrique. La Galice se compose de quatre provinces La Corogne, Lugo, Ourense et Pontevedra. Saint-Jacques-de-Compostelle Santiago de Compostela, cinquiĂšme ville galicienne par sa population, situĂ©e dans la province de La Corogne, est la capitale politique de la communautĂ© autonome et ville la plus importante de la rĂ©gion. Les stations balnĂ©aires les plus populaires de Galice sont Ribadeo, Baiona, Vivero, O Grove, Carino, Ortigueira, Mino, Santa Eugenia de Riveira, Sanxenxo, Cangas, La Toja â elles sâĂ©tendent le long de la cĂŽte sur mille trois cents kilomĂštres et sont cĂ©lĂšbres pour leurs plages. NĂ©anmoins, le principal centre de tourisme balnĂ©aire de Galice est situĂ© dans la ville de Sanxenxo, prĂšs de lâancienne ville de Pontevedra. La principautĂ© des Asturies en espagnol Principado de Asturias ; en asturien PrincipĂĄu dâAsturies est une communautĂ© autonome uniprovinciale dâEspagne. Elle a obtenu le statut de principautĂ© lorsque lâhĂ©ritier de la couronne dâEspagne a obtenu le titre de prince des Asturies. Sa capitale est la ville dâOviedo. La gastronomie peut parfois sâapparenter Ă la cuisine normande ou bretonne. Le plat le plus caractĂ©ristique est la âfabadaâ, ragoĂ»t Ă base de haricots blancs, accompagnĂ©s de chorizo, de morcilla, et de tocino, sorte de bacon. Un autre plat typique est âlâempanada asturianaâ. Il existe plus dâune dizaine de fromages artisanaux. Le âcabralesâ, fromage fort Ă pĂąte persillĂ©e Ă©laborĂ© avec du lait cru de vache ou avec un mĂ©lange de deux ou trois sortes de lait, en est le plus connu. La boisson typique est la âsidraâ cidre. La Cantabrie appartient Ă la corniche cantabrique, nom qui dĂ©signe la bande de terre entre le golfe de Gascogne mer Cantabrique au nord et la cordillĂšre Cantabrique au sud. La cĂŽte Câest une frange cĂŽtiĂšre formĂ©e de vallĂ©es basses, vastes, aux formes douces, dâune dizaine de kilomĂštres de large et dont lâaltitude ne dĂ©passe gĂ©nĂ©ralement pas les 500 m. La transition vers la mer est assurĂ©e par des falaises abruptes interrompues par les embouchures de riviĂšres qui ont donnĂ© naissance Ă des rias et Ă des plages. La baie de Santander fait partie de cet ensemble bordĂ© au sud par la zone montagneuse. La montagne Il sâagit dâune longue barriĂšre de montagnes abruptes parallĂšles Ă la mer et qui appartiennent Ă la cordillĂšre Cantabrique. Majoritairement composĂ©e de roche calcaire affectĂ©e par des phĂ©nomĂšnes karstiques, la montagne couvre la plus grande partie de la rĂ©gion. Les vallĂ©es du sud Le climat plus continental permet le dĂ©veloppement du chĂȘne tauzin dont lâextension est facilitĂ©e par lâabandon de terres agricoles. Des pins sylvestres ont Ă©tĂ© rĂ©implantĂ©s sur les pentes douces de la zone.
kHMG. 38xz86ynsb.pages.dev/9338xz86ynsb.pages.dev/53538xz86ynsb.pages.dev/59438xz86ynsb.pages.dev/93538xz86ynsb.pages.dev/7838xz86ynsb.pages.dev/14138xz86ynsb.pages.dev/438xz86ynsb.pages.dev/42438xz86ynsb.pages.dev/68438xz86ynsb.pages.dev/19738xz86ynsb.pages.dev/1538xz86ynsb.pages.dev/41238xz86ynsb.pages.dev/9538xz86ynsb.pages.dev/39538xz86ynsb.pages.dev/935
carte de l espagne avec les provinces