Tabledes matiĂšres. Code criminel. 1 - Titre abrĂ©gĂ© 2 - DĂ©finitions et interprĂ©tation 3.1 - Partie I 3.1 - Dispositions gĂ©nĂ©rales 21 - Participants aux infractions 25 - Protection des personnes chargĂ©es de l’application et de l’exĂ©cution de la loi 32 - RĂ©pression des Ă©meutes 33.1 - Intoxication volontaire extrĂȘme 34 - DĂ©fense de la personne 35 - DĂ©fense des biens Le Code civil des Français, le premier code juridique de la modernitĂ© libĂ©rale, promulguĂ© le 21 mars 1804 par NapolĂ©on Ier 1804 – 1815, entĂ©rine les acquis de la RĂ©volution, mais il consacre en mĂȘme temps l’incapacitĂ© juridique de la femme mariĂ©e, et confine la femme dans un Ă©tat de minoritĂ©. Il lĂ©galise l’infĂ©rioritĂ© fĂ©minine Yannick Ripa.L’incapacitĂ© juridique de la femme mariĂ©e dans le Code civil de 1804Les articles ci-dessus ont Ă©tĂ© modifiĂ©s 213, le plus important d’entre eux, en vigueur jusqu’en 1938 Le mari doit protection Ă  sa femme, la femme obĂ©issance Ă  son 212 dit pourtant Les Ă©poux se doivent mutuellement fidĂ©litĂ©, secours, 214 La femme est obligĂ©e d’habiter avec le mari, et de le suivre partout oĂč il juge Ă  propos de rĂ©sider le mari est obligĂ© de la recevoir, et de lui fournir tout ce qui est nĂ©cessaire pour les besoins de la vie, selon ses facultĂ©s et son 215 La femme ne peut ester en jugement [soutenir une action en justice] sans l’autorisation de son mari, quand mĂȘme elle serait marchande publique, ou non commune, ou sĂ©parĂ©e de femme est traitĂ©e en majeure pour ses fautes voir l’article 10 de la DĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges. Article 216 L’autorisation du mari n’est pas nĂ©cessaire lorsque la femme est poursuivie en matiĂšre criminelle ou de femme ne peut bĂ©nĂ©ficier de ses propriĂ©tĂ©s droit naturel et imprescriptible de l’Homme selon l’article 2 de la DĂ©claration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 sans le consentement du mari, mĂȘme sous un rĂ©gime de sĂ©paration des biens. Article 217 La femme, mĂȘme non commune ou sĂ©parĂ©e de biens, ne peut donner, aliĂ©ner, hypothĂ©quer, acquĂ©rir Ă  titre gratuit ou onĂ©reux, sans le concours du mari dans l’acte, ou son consentement par article est Ă  rapprocher de l’article 1421 Le mari administre seul les biens de la communautĂ©. Il peut les vendre, aliĂ©ner et hypothĂ©quer sans le concours de la de l’article 1124 Les incapables de contracter sont, Les mineurs, Les interdits, Les femmes mariĂ©es, dans les cas exprimĂ©s par la loi, Et gĂ©nĂ©ralement tous ceux auxquels la loi a interdit certains les marchandes publiques peuvent contracter pour leur nĂ©goce sans l’autorisation du mari article 220. Les femmes peuvent en outre rĂ©diger leur testament sans l’autorisation de leur mari article 226.Jusqu’en 1907, la femme mariĂ©e ne peut bĂ©nĂ©ficier librement de son durcissement de l’accĂšs au divorceLes conditions du divorce, trĂšs libĂ©ral Ă  son introduction par la RĂ©volution, et qui s’était rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre un instrument d’émancipation fĂ©minine, sont durcies. François Ronsin parle, dans Les Divorciaires 1992, de divorce-sanction ».Le divorce pour incompatibilitĂ© d’humeur est supprimĂ©. Les motifs de divorce pour faute sont rĂ©duits Ă  trois L’adultĂšre articles 229 et 230 ;les excĂšs, sĂ©vices ou injures graves de l’un envers l’autre article 231 ;la condamnation de l’un des Ă©poux Ă  une peine infamante article 232.Cependant, le divorce pour adultĂšre est inĂ©gal, puisque l’homme peut divorcer pour n’importe quel adultĂšre, alors que la femme doit subir une espĂšce de bigamie de 229 Le mari peut demander le divorce pour cause d’adultĂšre de sa 230 La femme peut demander le divorce pour cause d’adultĂšre de son mari, lorsqu’il aura tenu sa concubine dans la maison l’article 324 du Code pĂ©nal de 1810, l’époux peut mĂȘme tuer sa femme en cas d’adultĂšre NĂ©anmoins, dans le cas d’adultĂšre, prĂ©vu par l’article 336, le meurtre commis par l’époux sur son Ă©pouse, ainsi que sur le complice, Ă  l’instant oĂč il les surprend en flagrant dĂ©lit dans la maison conjugale, est plus est, l’adultĂšre de la femme peut ĂȘtre puni par une peine d’emprisonnement de trois mois Ă  deux ans article 337 du Code pĂ©nal de 1810, alors que celui de l’homme est seulement passible d’une conditions du divorce par consentement mutuel sont de surcroĂźt rendues trĂšs contraignantes sur l’ñgeArticle 275 Le consentement mutuel des Ă©poux ne sera point admis, si le mari a moins de vingt-cinq ans, ou si la femme est mineure de vingt-un ans. »Article 277 il [le consentement mutuel] ne pourra plus l’ĂȘtre aprĂšs vingt ans de mariage, ni lorsque la femme aura quarante-cinq ans. »sur la durĂ©e Article 276 le consentement mutuel ne sera admis qu’aprĂšs deux ans de 277 et plus aprĂšs vingt ans de mariĂ©s souhaitant divorcer doivent obtenir l’autorisation des pĂšres et mĂšres, ou des autres ascendants vivants article 278.Ils doivent passer par quatre tentatives de conciliation article 285 et 286.Ils ne pourront se remarier avant trois ans aprĂšs le divorce article 297.En outre, dans le cas du divorce par consentement mutuel, la propriĂ©tĂ© de la moitiĂ© des biens de chacun des deux Ă©poux sera acquise de plein droit, du jour de leur premiĂšre dĂ©claration, aux enfants nĂ©s de leur mariage [
] » article 305.Le divorce est finalement interdit en 1816, pour n’ĂȘtre rĂ©tabli qu’en 1884. Mais le consentement mutuel n’est de nouveau lĂ©galisĂ© qu’en paternelle exclusiveArt 373 Le pĂšre seul exerce cette autoritĂ© [l’autoritĂ© paternelle] durant le mariageArticle 374 L’enfant ne peut quitter la maison paternelle sans la permission de son pĂšre, si ce n’est pour enrĂŽlement volontaire, aprĂšs l’ñge de dix-huit ans ne peut contracter de mariage sans le consentement du pĂšre et de la mĂšre, mais en cas de dissentiment, le consentement du pĂšre suffit article 148.Le pĂšre est en outre protĂ©gĂ© des enfants nĂ©s hors mariage les enfants naturels. La femme non mariĂ©e et son enfant ne peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une indemnitĂ© ou d’une pension alimentaire, ou poursuivre le pĂšre pour les obtenir Ute Gerhard. Article 340 issu du dĂ©cret du 2 novembre 1793 La recherche de paternitĂ© est interdite [
]L’enfant naturel reconnu par son pĂšre, considĂ©rĂ© comme illĂ©gitime, ne peut rĂ©clamer les droits d’enfant lĂ©gitime article 338. En outre, la reconnaissance ne peut avoir lieu pour un enfant nĂ© de l’adultĂšre article 335.Le Code pĂ©nal de 1810 incrimine en outre l’avortement Quiconque, par aliments, breuvages, mĂ©dicaments, violences, ou par tout autre moyen, aura procurĂ© l’avortement d’une femme enceinte, soit qu’elle y ait consenti ou non, sera puni de la mĂȘme peine sera prononcĂ©e contre la femme qui se sera procurĂ© l’avortement Ă  elle-mĂȘme, ou qui aura consenti Ă  faire usage des moyens Ă  elle indiquĂ©s ou administrĂ©s Ă  cet effet, si l’avortement s’en est mĂ©decins, chirurgiens et autres officiers de santĂ©, ainsi que les pharmaciens qui auront indiquĂ© ou administrĂ© ces moyens, seront condamnĂ©s Ă  la peine des travaux forcĂ©s Ă  temps, dans le cas oĂč l’avortement aurait eu infĂ©rioritĂ© lĂ©gale au magistrat domestiqueLa femme n’est pas une personne juridique indĂ©pendante. C’est une mineure. Elle est placĂ©e, comme les enfants, sous la puissance maritale. C’est un ĂȘtre rĂ©duit Ă  la sphĂšre domestique, qui n’est pas appelĂ© Ă  vivre en public, son rĂŽle se rĂ©duisant Ă  celui d’épouse et faut que la femme sache qu’en sortant de la tutelle de sa famille, elle passe sous celle de son Bonaparte CitĂ© par Leila SaadaSelon Yannick Ripa Aux yeux de NapolĂ©on Bonaparte, marquĂ© par la mentalitĂ© mĂ©ridionale, les femmes sont des ĂȘtres infĂ©rieurs, soumises en tant qu’épouses, respectables en tant que configuration de la famille sert la sociĂ©tĂ© d’ordre, hiĂ©rarchisĂ©e, que cherche Ă  devenir l’Empire napolĂ©onien pour stabiliser la RĂ©volution La famille est comme l’État bonapartiste. À sa tĂȘte, un chef tout-puissant rĂšgne sur ses Boudon, CitoyennetĂ©, RĂ©publique et DĂ©mocratie en FranceLa femme cĂ©libataire est, elle, marginalisĂ©e. La misogynie des rĂ©dacteurs du Code civilL’obĂ©issance de la femme est un hommage rendu au pouvoir qui la protĂšge [
]Jean-Étienne-Marie Portalis 1746 – 1807, l’un des rĂ©dacteurs du Code civil, lors de l’exposĂ© des motifs du Titre V, Livre IerDans un article publiĂ© dans la revue Droits en 2005, l’historien Xavier Martin nĂ© en 1945, qui semble hostile Ă  la pensĂ©e des LumiĂšres et des rĂ©volutionnaires, tente d’expliquer, Ă  partir de l’Ɠuvre des auteurs de courant, une des sources intellectuelles de la RĂ©volution, la misogynie des rĂ©dacteurs du Code Xavier Martin, la source de cette misogynie se trouverait dans le scientisme des LumiĂšres en rupture militante avec les vues chrĂ©tiennes sur la nature humaine », selon lequel la notion d’homme ne s’apprĂ©henderait que par sa capacitĂ© sensorielle, et dans le refus de concevoir, toujours en rupture avec la tradition chrĂ©tienne, l’homme Ă  l’image de penseurs des LumiĂšres ou leurs hĂ©ritiers auraient dĂ©duit des diffĂ©rences de capacitĂ© sensorielle la distance qui sĂ©parerait l’homme de la une note restĂ©e cĂ©lĂšbre de Qu’est-ce que la propriĂ©tĂ© ? 1840, le penseur socialiste Pierre-Joseph Proudhon 1809 – 1865 Ă©crit ainsi L’homme et la femme ne vont pas de compagnie. La diffĂ©rence des sexes Ă©lĂšve entre eux une sĂ©paration de mĂȘme nature que celle que la diffĂ©rence des races met entre les Xavier Martin, pour les principaux philosophes des LumiĂšres, penser se rĂ©duirait Ă  sentir. Or, selon ces mĂȘmes penseurs sauf peut-ĂȘtre Diderot, la femme serait mal Ă©quipĂ©e dans cette capacitĂ© qui fait l’intelligence humaine. Elle serait esclave de la tyrannie des sensations, une capacitĂ© de sentir exacerbĂ©e qui la rendrait Ă  la fois plus vive mais moins capable de se fixer sur des objets pour les penser. L’EncyclopĂ©die 1751 – 1772 dit ainsi Ă  l’entrĂ©e Femme » Si cette mĂȘme dĂ©licatesse d’organes qui rend l’imagination des femmes plus vive, rend leur esprit moins capable d’attention, on peut dire qu’elles aperçoivent plus vite, peuvent voir aussi bien, regardent moins sont des machines qui n’ont jamais fait que sentir ».Par une espĂšce de division du travail naturelle, l’homme serait seul apte Ă  l’abstraction, et la femme devrait appliquer les principes que l’homme tirerait de ses mĂ©ditations La recherche des vĂ©ritĂ©s abstraites et spĂ©culatives, des principes, des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend Ă  gĂ©nĂ©raliser les idĂ©es n’est point du ressort des femmes, leurs Ă©tudes doivent se rapporter toutes Ă  la pratique ; c’est Ă  elles Ă  faire l’application des principes que l’homme a trouvĂ©s, et c’est Ă  elles de faire les observations qui mĂšnent l’homme Ă  l’établissement des Rousseau, Émile ou de l’éducation, 1762Voltaire Ă©crit dans la mĂȘme veine Sa force est presque toujours supĂ©rieure ; il est plus agile ; et, ayant tous les organes plus forts, il est plus capable d’une attention suivie. Tous les arts ont Ă©tĂ© inventĂ©s par lui, et non par la femme. On doit remarquer que ce n’est pas le feu de l’imagination, mais la mĂ©ditation persĂ©vĂ©rante et la combinaison des idĂ©es, qui ont fait inventer les arts, comme les mĂ©caniques, la poudre Ă  canon, l’imprimerie, l’horlogerie, philosophique, EntrĂ©e Homme »La femme pour Portalis, serait immature Chez les femmes surtout, on doit s’attendre Ă  une plus grande variĂ©tĂ© de goĂ»ts et Ă  une multitude de petits caprices incessantsConsĂ©quence de cette immaturitĂ©, la femme serait trop gĂ©nĂ©reuse, tare qu’elle partagerait avec le sauvage. Elle serait ainsi incapable de gĂ©rer un patrimoine, car trop susceptible de s’appauvrir, et moins capable de faire rĂ©gner l’ordre parmi les XIXe siĂšcle, Auguste Comte 1798 – 1857 Ă©nonce, dans son Cours de philosophie positive, le projet scientifique de dĂ©monstration de l’infĂ©rioritĂ© de la femme immature, enfermĂ©e dans une sorte d’état d’enfance continue » DĂ©jĂ  la saine philosophie biologique, surtout aprĂšs l’importante thĂ©orie de Le Gall, commence Ă  pouvoir faire scientifiquement justice de ces chimĂ©riques dĂ©clamations rĂ©volutionnaires sur la prĂ©tendue Ă©galitĂ© des deux sexes, en dĂ©montrant directement, soit par l’examen anatomique, soit par l’observation physiologique, les diffĂ©rences radicales, Ă  la fois physiques et morales, qui, dans toutes les espĂšces animales, et surtout dans la race humaine, sĂ©parent profondĂ©ment l’un de l’autre, malgrĂ© la commune prĂ©pondĂ©rance du nĂ©cessaire du type spĂ©cifique. Rapprochant, autant que possible, l’analyse des sexes de celles des Ăąges, la biologie positive tend finalement Ă  reprĂ©senter le sexe fĂ©minin, principalement chez notre espĂšce, comme nĂ©cessaire constituĂ©, comparativement Ă  l’autre, en une sorte d’état d’enfance continue, qui l’éloigne davantage, sous les plus importants rapports, du type idĂ©al de la marginalisation des femmes aurait Ă©tĂ© d’autant plus forte que la France aurait eu pour rĂ©putation d’ĂȘtre un pays fĂ©minin », un peuple dont le caractĂšre instable, dont les idĂ©es mobiles, devraient ĂȘtre lireJacques-Olivier Boudon, CitoyennetĂ©, RĂ©publique et DĂ©mocratie en France, Chapitre 3 La RĂ©publique consulaire, 2014Alain Desreynaud, Le pĂšre dans le Code civil, un magistrat domestique, Revue Napoleonica, La Revue, 2012/2 n°14Ute Gerhard, Droit civil et genre dans l’Europe au XIXe siĂšcle, Revue Clio. Femmes, Genre, Histoire, 2016/1 n°43Dominique Godineau, Les Femmes dans la France moderne, XVI-XVIIIe siĂšcle, Chapitre 9 – La RĂ©volution citoyennes sans citoyennetĂ©Anne Lefebvre-Teillard, La famille, pilier du Code civil, Revue Histoire de la justice, 2009/1 n°19Xavier Martin, Misogynie des rĂ©dacteurs du Code civil une tentative d’explication, Revue Droits, 2005/1 n°41Yannick Ripa, Les femmes, actrices de l’histoire France, de 1789 Ă  nos jours, Chapitre 3 – Le xix e siĂšcle le renforcement de la diffĂ©rence des sexes, 2010Leila Saada, Les interventions de NapolĂ©on Bonaparte au Conseil d’État sur les questions familiales, Napoleonica. La Revue 2012/2 n°14 LarĂšgle est donc aujourd’hui trĂšs simple : chaque retour Ă  la ligne correspond Ă  un nouvel alinĂ©a. Ainsi, dans l’article 524 du Code civil prĂ©citĂ©, on compte treize alinĂ©as. Dans l’article 347 du mĂȘme code reproduit ci-dessous, on compte quatre alinĂ©as. L’article 347 1° est donc l’article 347, alinĂ©a 2. PrĂ©sentation de l’ordonnance de protection dĂ©finition, procĂ©dure, conditions, mesures. I - Qu’est-ce que l’ordonnance de protection ? Il s’agit d’une mesure de protection instaurĂ©e par la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spĂ©cifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces derniĂšres sur les enfants. Selon l’article 515-9 du Code civil, le Juge aux affaires familiales peut dĂ©livrer en urgence une ordonnance de protection, lorsque sont exercĂ©es des violences au sein du couple, y compris lorsqu’il n’y a pas de cohabitation entre l’auteur et la victime ; ou par un ancien conjoint, un ancien partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou un ancien concubin, y compris lorsqu’il n’y a jamais eu de cohabitation entre l’auteur et la victime. Les violences allĂ©guĂ©es par la victime peuvent ĂȘtre physiques coups, cheveux tirĂ©s, secouement, etc., psychologiques insultes, dĂ©nigrements, harcĂšlement, etc., Ă©conomiques dĂ©pendance financiĂšre, etc. voire encore sexuelles. Lesdites violences peuvent bien Ă©videmment ĂȘtre cumulatives. Par ailleurs, il importe que ces violences mettent en danger la personne qui en est victime et, le cas Ă©chĂ©ant, un ou plusieurs enfants. Enfin, l’article 515-13 du Code civil prĂ©voit qu’une ordonnance de protection peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e en urgence par le Juge aux affaires familiales Ă  la personne majeure menacĂ©e de mariage forcĂ©. II - Quelle est la procĂ©dure Ă  suivre pour obtenir une ordonnance de protection ? Le dĂ©roulement de la procĂ©dure est dĂ©crit au sein des dispositions des articles 1136-3 et suivants du Code de procĂ©dure civile. Le Juge aux affaires familiales est saisi par une requĂȘte remise ou adressĂ©e au greffe. A peine de nullitĂ©, outre les mentions prescrites par l’article 57 du Code de procĂ©dure civile, la requĂȘte doit contenir un exposĂ© sommaire des motifs de la demande ainsi que les piĂšces sur lesquelles celle-ci est fondĂ©e. Le Juge aux affaires familiales rend sans dĂ©lai une ordonnance fixant la date de l’audience. Attention ! La signification doit ĂȘtre faite au dĂ©fendeur dans un dĂ©lai de 2 jours Ă  compter de l’ordonnance fixant la date de l’audience, afin que le magistrat puisse statuer dans le dĂ©lai maximal de 6 jours, dans le respect du principe du contradictoire et des droits de la dĂ©fense. La copie de l’acte de signification doit impĂ©rativement ĂȘtre remise au greffe au plus tard Ă  l’audience. Lors de l’audience, les parties se dĂ©fendent elles-mĂȘmes, et ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter par un avocat. La procĂ©dure est orale, instruite et dĂ©battue en chambre du conseil, aprĂšs avis du ministĂšre public. Le Juge aux affaires familiales s’assure qu’un temps suffisant se soit Ă©coulĂ© entre la convocation et l’audience pour que le dĂ©fendeur/auteur des violences ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense. Enfin, le Juge aux affaires familiales procĂšde Ă  l’audition des parties. Toutefois, le magistrat peut les entendre sĂ©parĂ©ment s’il le dĂ©cide ou si l’une des parties en fait la demande. III - A quelles conditions une ordonnance de protection peut-elle ĂȘtre dĂ©livrĂ©e ? L’ordonnance de protection est dĂ©livrĂ©e, par le Juge aux affaires familiales s’il estime, au vu des Ă©lĂ©ments produits devant lui et contradictoirement dĂ©battus, qu’il existe des raisons sĂ©rieuses de considĂ©rer comme vraisemblables la commission des faits de violence allĂ©guĂ©s et le danger auquel la victime ou un ou plusieurs enfants sont exposĂ©s. Les raisons sérieuses de considérer comme vraisemblables la commission des faits de violence allégués et du danger auquel la victime ou un ou plusieurs enfants sont exposés sont deux conditions cumulatives [1]. L’appréciation du caractère vraisemblable de la commission des faits de violence et du danger auquel la victime est exposée relève du pouvoir souverain d’appréciation des juges du fond [2]. Lorsque l’actualité du danger n’est pas établie, les juges doivent rejeter la demande de délivrance de l’ordonnance de protection [3]. L’apprĂ©ciation de ces Ă©lĂ©ments par le Juge repose sur la production d’élĂ©ments de preuve, par la victime, dans le cadre de la procĂ©dure. Pour Ă©tablir l’existence des violences allĂ©guĂ©es et celle du danger, il appartient Ă  la partie demanderesse de produire des SMS, des courriels, des courriers ou encore des relevĂ©s tĂ©lĂ©phoniques ; des photos ; des attestations des membres de la famille, d’amis, de voisins ou de collĂšgues de travail ; les dĂ©cisions faisant Ă©tat des prĂ©cĂ©dentes condamnations pĂ©nales de l’auteur des violences ; des certificats mĂ©dicaux Ă©tablis par un mĂ©decin-trainant ou des UnitĂ©s MĂ©dico-Judiciaires UMJ, des ordonnances mĂ©dicales, des comptes-rendus de psychologue ou de psychiatre ; des dĂ©clarations de main courante ou des plaintes pĂ©nales dĂ©posĂ©es auprĂšs d’un commissariat de police ou de la gendarmerie. Attention ! La dĂ©livrance d’une ordonnance de protection n’est pas subordonnĂ©e au dĂ©pĂŽt prĂ©alable d’une plainte pĂ©nale par la victime. Cependant, le dĂ©pĂŽt de plainte permet aux services de police ou de gendarmerie de diligenter une enquĂȘte et, le cas Ă©chant, au procureur de la RĂ©publique, de dĂ©cider du renvoi de l’auteur des violences devant une juridiction pĂ©nale afin de rĂ©pondre des infractions commises Ă  l’encontre de la victime. IV - Quelles sont les mesures Ă©dictĂ©es dans l’ordonnance de protection ? En dĂ©livrant une ordonnance de protection, le Juge aux affaires familiales peut Interdire Ă  l’auteur des violences de recevoir ou de rencontrer certaines personnes spĂ©cialement dĂ©signĂ©es par le Juge, ainsi que d’entrer en relation avec elles, de quelque façon que ce soit. Lorsque cette interdiction a Ă©tĂ© prononcĂ©e, le Juge aux affaires familiales peut prononcer une interdiction de se rapprocher de la victime Ă  moins d’une certaine distance qu’il fixe et ordonner, aprĂšs avoir recueilli le consentement des deux parties, le port par chacune d’elles d’un dispositif Ă©lectronique mobile anti-rapprochement permettant Ă  tout moment de signaler que l’auteur des violences ne respecte pas cette distance. En cas de refus de ce dernier faisant obstacle au prononcĂ© de cette mesure, le Juge aux affaires familiales en avise immĂ©diatement le procureur de la RĂ©publique ; Interdire Ă  l’auteur des violences de se rendre dans certains lieux spĂ©cialement dĂ©signĂ©s par le Juge dans lesquels se trouve de façon habituelle la victime ; Interdire Ă  l’auteur des violences de dĂ©tenir ou de porter une arme et, le cas Ă©chĂ©ant, lui ordonner de remettre au service de police ou de gendarmerie qu’il dĂ©signe les armes dont elle est dĂ©tentrice en vue de leur dĂ©pĂŽt au greffe ; Lorsque l’ordonnance de protection Ă©dicte la mesure prĂ©vue au 1°, la dĂ©cision de ne pas interdire la dĂ©tention ou le port d’arme est spĂ©cialement motivĂ©e ; Proposer Ă  l’auteur des violences une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ou un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes. En cas de refus, le Juge en avise immĂ©diatement le procureur de la RĂ©publique ; Statuer sur la rĂ©sidence sĂ©parĂ©e des Ă©poux. La jouissance du logement conjugal est attribuĂ©e, sauf ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e justifiĂ©e par des circonstances particuliĂšres, au conjoint qui n’est pas l’auteur des violences, et ce mĂȘme s’il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un hĂ©bergement d’urgence. Dans ce cas, la prise en charge des frais affĂ©rents peut ĂȘtre Ă  la charge de l’auteur des violences ; Se prononcer sur le logement commun de partenaires liĂ©s par un pacte civil de solidaritĂ© ou de concubins. La jouissance du logement commun est attribuĂ©e, sauf ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e justifiĂ©e par des circonstances particuliĂšres, au partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou au concubin qui n’est pas l’auteur des violences, et ce mĂȘme s’il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un hĂ©bergement d’urgence. Dans ce cas, la prise en charge des frais affĂ©rents peut ĂȘtre Ă  la charge du partenaire ou concubin violent ; Se prononcer sur les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale et, au sens de l’article 373-2-9 du Code civil, sur les modalitĂ©s du droit de visite et d’hĂ©bergement, ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, sur la contribution aux charges du mariage pour les couples mariĂ©s, sur l’aide matĂ©rielle au sens de l’article 515-4 pour les partenaires d’un pacte civil de solidaritĂ© et sur la contribution Ă  l’entretien et Ă  l’éducation des enfants ; Lorsque l’ordonnance de protection Ă©dicte la mesure prĂ©vue au 1° du prĂ©sent article, la dĂ©cision de ne pas ordonner l’exercice du droit de visite dans un espace de rencontre dĂ©signĂ© ou en prĂ©sence d’un tiers de confiance est spĂ©cialement motivĂ©e ; Autoriser la victime Ă  dissimuler son domicile ou sa rĂ©sidence et Ă  Ă©lire domicile chez l’avocat qui l’assiste ou la reprĂ©sente ou auprĂšs du procureur de la RĂ©publique prĂšs le Tribunal judiciaire pour toutes les instances civiles dans lesquelles elle est Ă©galement partie. Si, pour les besoins de l’exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice, l’huissier chargĂ© de cette exĂ©cution doit avoir connaissance de l’adresse de cette personne, celle-ci lui est communiquĂ©e, sans qu’il puisse la rĂ©vĂ©ler Ă  son mandant ; Autoriser la victime Ă  dissimuler son domicile ou sa rĂ©sidence et Ă  Ă©lire domicile pour les besoins de la vie courante chez une personne morale qualifiĂ©e. L’ordonnance de protection est notifiĂ©e par voie de signification, Ă  moins que le Juge aux affaires familiales soit d’office soit Ă  la demande d’une partie ne dĂ©cide qu’elle sera notifiĂ©e par le greffe par lettre RAR, ou par la voie administrative, en cas de danger grave et imminent pour la sĂ©curitĂ© d’une personne concernĂ©e par une ordonnance de protection ou lorsqu’il n’existe pas d’autre moyen de notification. Attention ! Les obligations et/ou interdictions prononcĂ©es dans l’ordonnance de protection ne sont prises que pour une durĂ©e de 6 mois Ă  compter de la notification de l’ordonnance. A dĂ©faut, ces mesures prendront fin. Toutefois, ces mesures peuvent ĂȘtre prolongĂ©es au-delĂ  si, durant ce dĂ©lai de 6 mois, une demande en divorce ou en sĂ©paration de corps a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par la victime mariĂ©e ou si le Juge aux affaires familiales a Ă©tĂ© saisi par la victime concubine ou partenaire de PACS ou ancienne concubine ou partenaire de PACS d’une demande relative Ă  l’exercice de l’autoritĂ© parentale. De surcroĂźt, l’article 515-12 du Code civil indique que le Juge aux affaires familiales peut, Ă  tout moment, Ă  la demande du MinistĂšre public ou de l’une ou l’autre des parties, ou aprĂšs avoir fait procĂ©der Ă  toute mesure d’instruction utile, et aprĂšs avoir invitĂ© chacune d’entre elles Ă  s’exprimer, ajouter, supprimer ou modifier tout ou partie des mesures Ă©noncĂ©es dans l’ordonnance de protection ou encore accorder Ă  l’auteur des violences une dispense temporaire d’observer certaines des obligations qui lui ont Ă©tĂ© imposĂ©es. 1 Selon les articles L425-6 Ă  L425-8 du Code de l’entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d’asile, l’étranger bĂ©nĂ©ficiant d’une ordonnance de protection se voit dĂ©livrer, dans les plus brefs dĂ©lais, une carte de sĂ©jour temporaire mention "vie privĂ©e et familiale" d’une durĂ©e d’un an. Une fois arrivĂ©e Ă  expiration, la carte est renouvelĂ©e de plein droit Ă  l’étranger qui continue Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une telle ordonnance de protection. La mĂȘme carte de sĂ©jour est dĂ©livrĂ©e, dans les mĂȘmes conditions, Ă  l’étranger qui bĂ©nĂ©ficie d’une ordonnance de protection en raison de la menace d’un mariage forcĂ©. En cas de condamnation dĂ©finitive de la personne mise en cause, l’étranger dĂ©tenteur de ladite carte de sĂ©jour ayant dĂ©posĂ© plainte pour des faits de violences commis Ă  son encontre par son conjoint, son concubin ou le partenaire auquel il est liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, ou pour des faits de violences commis Ă  son encontre en raison de son refus de contracter un mariage ou de conclure une union ou afin de le contraindre Ă  contracter un mariage ou Ă  conclure une union, se voit dĂ©livrer une carte de rĂ©sident d’une durĂ©e de 10 ans. 2 Le dĂ©cret n° 2020-683 du 4 juin 2020 permet Ă  tout Ă©pargnant bĂ©nĂ©ficiaire d’une ordonnance de protection de solliciter le remboursement anticipĂ© de son PEE/PEI/PEG, en produisant une copie de la dĂ©cision dĂ©livrĂ©e au profit de l’intĂ©ressĂ©. VII - Que faire en cas de non-respect des obligations et interdictions prescrites dans l’ordonnance de protection ? L’article 227-4-2 du Code pĂ©nal prĂ©voit que le fait, pour une personne de ne pas se conformer Ă  une ou plusieurs obligations ou interdictions imposĂ©es dans une ordonnance de protection est puni d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et d’une peine de euros d’amende. Gauthier Lecocq Avocat au barreau de Paris Cabinet BARISEEL-LECOCQ & ASSOCIÉS AARPI Inter-Barreaux Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Cass., 1ère Civ., 13 février 2020, n° [2] Cass., 1ère Civ., 5 octobre 2016, n° [3] CA Lyon, 13 septembre 2016, n°15/06159 - CA Saint- Denis de la Réunion, 19 mai 2017, n°17/00607.
prispour l’application des articles 515-3 et 515-7 du code civil et relatif Ă  la dĂ©claration, Ă  la modification et Ă  la dissolution du pacte civil de solidaritĂ© (PaCS) NOR : JUS/C/9920790/D (JO du 24 dĂ©cembre 1999), ministĂšre de la justice; Circulaires et autres textes infra rĂ©glementaires Circulaire du 19 janvier 2008 relative au Pacte civil de solidaritĂ© NOR : MAE/F/08/01234/C
Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit civil pour les Ă©tudiants en premiĂšre annĂ©e de droit Droit civil - Introduction au droit intĂ©gralement avez d’abord l’énoncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction cas pratique est actualisĂ© et Ă  jour des derniĂšres Ă©volutions cas pratique est composĂ© de deux sous cas » portant sur les thĂšmes suivants La preuve en droit civilL’application de la loi dans le tempsCes thĂšmes font frĂ©quemment l'objet d'examens en premiĂšre annĂ©e de est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intĂ©gralement rĂ©digĂ© en vue de vos examens d’Introduction au le temps de lire l’énoncĂ© et essayez de le faire dans les conditions de l’ du cas pratique Introduction au droitCas pratique n°1 – ThĂšme La preuve en droit civilJean PIGEON et Remy SANSOUS sont amis de longue date. Ils ont de nombreux points communs et passent la plupart de leur temps Ă  rigoler lorsqu’ils sont tous les deux. Toutefois, un trait de la personnalitĂ© de RĂ©my Ă©nerve Jean Remy n’a jamais d’argent et prend l’habitude de se faire inviter Ă  chaque fois qu’ils vont boire un verre
Un soir, le 29 avril 2020, alors qu’ils prennent un verre Ă  la terrasse d’un cafĂ©, Remy explique Ă  Jean qu’il a trouvĂ© une idĂ©e de business en ligne » Ă  dĂ©velopper dans le domaine des paris sportifs. Il en est convaincu ce projet le rendra riche. Tout ce dont il a besoin c’est d’une somme de 10 000 euros pour lancer son finit par se laisser convaincre de lui prĂȘter cette somme mais demande Ă  son ami de lui faire une reconnaissance de dette pour officialiser ce prĂȘt sans intĂ©rĂȘts. AprĂšs tout, il s’agit d’une forte somme et il ne croit pas vraiment en la capacitĂ© de remboursement de son ami
 Aucun problĂšme ! » lui rĂ©pond RĂ©my qui tĂ©lĂ©charge immĂ©diatement un modĂšle d’acte sous seing privĂ© sur internet, l’imprime et le remplit Ă  la main. Il reconnait lui devoir la somme de dix mille euros » et s’engage Ă  lui rendre cette somme au plus tard dans 3 mois mais ne prend pas le temps de noter cette somme en chiffre. Ce soir-lĂ , un autre ami, GrĂ©goire JAITOUVU, qui s’était joint Ă  eux, assiste Ă  la scĂšne d’un air mois plus tard, Jean PIGEON n’ayant plus de nouvelles de son ami », qui ne rĂ©pond plus Ă  ses messages et appels, se rend chez lui et lui demande de lui rembourser la somme prĂȘtĂ©e. RĂ©my lui rĂ©pond avec Ă©tonnement Mais tu m’as donnĂ© cette somme, je ne te dois rien ! Pars de chez moi ou j’appelle la police ! ».Fou de rage, Jean PIGEON, qui a toujours avec lui la reconnaissance de dette, est dĂ©cidĂ© Ă  demander en justice le remboursement de son prouver que RĂ©my SANSOUS lui doit 10 000 euros ?Cas pratique n°2 – ThĂšme L’application de la loi dans le temps Jean PIGEON travaille en tant qu’ingĂ©nieur dans une grande entreprise depuis le 2 avril 2018. Avec son collĂšgue, Corentin PACONTENT ils trouvent qu’ils travaillent trop et qu’ils n’ont pas assez de vacances 5 semaines de congĂ©s payĂ©s par an, c’est insuffisant ! » s’énervent frĂ©quemment les deux de chance, Emmanuel Macron, aprĂšs de longues discussions avec des reprĂ©sentants des Gilets Jaune vient de cĂ©der Ă  une de leur revendication accorder aux salariĂ©s du secteur privĂ© une sixiĂšme semaine de congĂ© payĂ©. Le Parlement vote cette loi qui entre en vigueur le 1er septembre 2020 situation inventĂ©e de toute piĂšce, vous l’aurez compris, pour les besoins du cas pratique
.Mais la joie de Jean PIGEON et de Corentin PACONTENT n’est que de courte durĂ©e puisqu’ils reçoivent un courrier de leur entreprise leur expliquant que leur contrat de travail ayant Ă©tĂ© conclu avant l’entrĂ©e en vigueur de cette nouvelle loi, la sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s ne leur sera pas applicable en vertu, d’aprĂšs le directeur des ressources humaines, du principe de survie de la loi ancienne ».Le Directeur des ressources humaines a-t-il raison ?Correction du cas pratiqueCorrection du cas pratique n°1 PreuveFaits Par un acte du 29 avril 2020 un emprunteur a reconnu devoir la somme de dix mille euros. Cet acte ne porte pas la mention en chiffres de la somme de droit Sur qui repose la charge de la preuve ?Solution en droit Il faut tout d’abord dĂ©terminer sur qui pĂšse la charge de la preuve. En vertu de l’article 1353 alinĂ©a 1 nouveau du Code civil, celui qui rĂ©clame l’exĂ©cution d’une obligation doit la prouver ». Cette solution est confirmĂ©e par l’article 9 du Code de procĂ©dure civile qui impose au demandeur de prouver les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa en l’espĂšce En l’espĂšce, Jean rĂ©clame Ă  RĂ©my l’exĂ©cution de son obligation de lui restituer la somme de 10 000 euros. C’est donc Ă  lui de prouver sa de droit La preuve d'un acte juridique d'une valeur de 10 000 euros peut-elle se faire par acte sous seing privĂ© ?Solution en droit En application de l’article 1359 du Code civil, un Ă©crit est nĂ©cessaire pour rapporter la preuve d’un acte juridique supĂ©rieur Ă  1500 euros. Il peut s’agir d’un acte authentique, d’un acte sous seing privĂ© ou d’un acte sous signature privĂ© contresignĂ© par un ce qui concerne l’acte sous seing privĂ©, celui-ci doit respecter certaines conditions pour ĂȘtre valable. Ainsi, lorsque l’acte constate un engagement unilatĂ©ral comme un acte de cautionnement, le Code civil prĂ©voit la nĂ©cessitĂ© de comporter la mention en chiffres et en lettres du montant de la somme pour laquelle une des parties s’engage, sans que cela soit nĂ©cessairement inscrit de sa main art. 1376.La Cour de cassation s’assure du respect de cette mention, notamment dans le cas d’un contrat de cautionnement et dĂ©clare nul l’engagement ne respectant pas cette formalitĂ© Civ. 1re, 30 juin 1987, n° il est fait exception Ă  l’exigence d’un Ă©crit dans plusieurs hypothĂšses et notamment lorsqu’il existe un commencement de preuve par Ă©crit CPPE c’est-Ă -dire un Ă©crit qui, Ă©manant de celui qui conteste un acte ou de celui qu’il reprĂ©sente, rend vraisemblable ce qui est allĂ©guĂ© » art. 1361, 1362.Il faut donc respecter trois conditions 1. Il doit s’agir d’un Ă©crit ;2. L’écrit doit Ă©maner de la personne Ă  qui on l’oppose c’est Ă  dire du dĂ©fendeur Ă  la preuve ;3. L’écrit invoquĂ© doit rendre vraisemblable le fait fois le CPPE Ă©tabli, la partie, pour prouver l’acte juridique, doit complĂ©ter par d’autres Ă©lĂ©ments de preuve apprĂ©ciĂ©s souverainement par les juges du fond comme par exemple un Cour de cassation a dĂ©jĂ  pu qualifier un cautionnement dont la mention manuscrite Ă©tait incomplĂšte de commencement de preuve par Ă©crit, pouvant ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă  l'acte » Civ. 1re, 15 oct. 1991, n° Elle a confirmĂ© cette solution rĂ©cemment Civ. 1re, 4 juill. 2019, n° en l’espĂšce En l’espĂšce, s’agissant d’un acte juridique supĂ©rieur Ă  1500 euros, Jean doit prouver par Ă©crit la reconnaissance de d’un acte sous seing privĂ© celui-ci aurait dĂ» comporter la mention de la somme due en chiffres et en lettres ce qui n’est pas le cas de sorte que le cautionnement est selon la jurisprudence de la Cour de cassation l’acte pourra valoir commencement de preuve par Ă©crit » Ă  condition de respecter les trois conditions du commencement de preuve par Ă©crit ce qui semble ĂȘtre le cas puisqu’il s’agit d’un Ă©crit 1 qui Ă©mane de la personne Ă  qui on l’oppose, en l’occurrence RĂ©my, qui est le dĂ©fendeur Ă  la preuve 2 et cet Ă©crit rend vraisemblable le fait allĂ©guĂ© 3.Mais pour prouver la reconnaissance de dette, ce commencement de preuve par Ă©crit doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extrinsĂšques. En l’espĂšce, Jean pourra demander Ă  GrĂ©goire JAITOUVU, qui a assistĂ© Ă  la scĂšne de tĂ©moigner en sa Jean PIGEON devrait rĂ©ussir Ă  prouver en justice la reconnaissance de dette et obtenir satisfaction devant un du cas pratique n°2 Application de la loi dans le tempsFaits Un contrat de travail conclu en 2018 prĂ©voit l’attribution de 5 semaines de congĂ©s payĂ©s conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gislatives en vigueur au moment de la conclusion du contrat. Une loi entrĂ©e en vigueur le 1er septembre 2020 prĂ©voit l’attribution d’une sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s pour les salariĂ©s du secteur privĂ©. L’employeur refuse d’appliquer la nouvelle loi en se prĂ©valant du principe de survie de la loi ancienne ».ProblĂšme de droit Une loi entrĂ©e en vigueur postĂ©rieurement Ă  la conclusion d’un contrat est-elle d’application immĂ©diate ?Solution en droit L’article 2 du Code civil prĂ©voit que La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rĂ©troactif ».En vertu de cet article toute loi est en principe d’application immĂ©diate et rĂ©git soit les situations en cours de constitution ou d’extinction, mais non d’ores et dĂ©jĂ  constituĂ©es ou Ă©teintes, soit les effets futurs des situations en coursToutefois, en matiĂšre contractuelle, une exception est admise selon laquelle la loi ancienne survit » c’est-Ă -dire que la loi ancienne s’applique pendant toute la durĂ©e du contrat, mĂȘme si les effets continuent Ă  se rĂ©aliser aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de la nouvelle loi. Ce principe de survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle a Ă©tĂ© consacrĂ© dans un arrĂȘt en date du 3 juillet 1979 arrĂȘt de principe Dame Museli c/ SCI Le Panorama » 3e Civ., 3 juill. 1979, n°77-15552 dans lequel la Cour de cassation a jugĂ© que Les effets des contrats conclus antĂ©rieurement Ă  la loi nouvelle, mĂȘme s’ils continuent Ă  se rĂ©aliser postĂ©rieurement Ă  cette loi, demeurent rĂ©gis par les dispositions sous l’empire desquelles ils ont Ă©tĂ© passĂ©s ».Cette rĂšgle connait elle-mĂȘme une exception l’exception de l’exception ». En effet, le principe de survie de la loi ancienne ne s’applique pas en matiĂšre contractuelleSoit lorsque le lĂ©gislateur prĂ©voit expressĂ©ment que la loi sera d’application immĂ©diateSoit lorsque le juge Ă©carte la survie de la loi ancienne le principe de survie de la loi ancienne n’ayant que valeur jurisprudentielle.Dans ce deuxiĂšme cas, le juge peut Ă©carter la survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle Soit que le caractĂšre d’ordre public particuliĂšrement impĂ©rieux de la loi nouvelle justifie son application immĂ©diate aux effets futurs d’un contrat Cass., Com., 3 mars 2009.Soit que le contenu du contrat est si impĂ©rativement fixĂ© par la loi que le contrat doit ĂȘtre assimilĂ© Ă  une situation lĂ©gale, justifiant que ses effets futurs soient rĂ©gis par la loi nouvelle Cass, avis, 16 fĂ©vr. 2015, n°15/002.Dans un tel cas, la loi sera d’application immĂ©diate quand bien mĂȘme le contrat a Ă©tĂ© conclu antĂ©rieurement Ă  son entrĂ©e en en l’espĂšce En l’espĂšce, nous sommes en matiĂšre contractuelle puisqu’il s’agit d’un contrat de travail de sorte qu’il est possible de s’interroger sur la survie ou non de la loi disposition de la loi n’indique expressĂ©ment qu’elle est d’application revanche, une loi consacrant une sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s rĂ©pond bien Ă  des considĂ©rations d’ordre public particuliĂšrement impĂ©rieuses dans la mesure oĂč une grande partie de la doctrine semble considĂ©rer que l'ordre public social impose l'application immĂ©diate aux contrats de travail en cours et conclus avant leur entrĂ©e en vigueur des lois nouvelles ayant pour objet d'amĂ©liorer la condition ou la protection des Le Directeur des ressources humaines se trompe en affirmant que les contrats de travail doivent rester soumis Ă  la loi ancienne et que la loi nouvelle n’est pas d’application immĂ©diate.
Suivezavec nous toutes les derniÚres actualités en direct sur la Russie. La Russie (ou en forme longue la fédération de Russie) est un Etat fédéral, le plus vaste de la planÚte, qui s
1La loi du 4 mars 2002 redĂ©finit en premier lieu l’autoritĂ© parentale et affirme une Ă©galitĂ© des droits des enfants quel que soit le statut des parents. Elle permet Ă©galement une meilleure application du principe de co-parentalitĂ© selon lequel il est de l’intĂ©rĂȘt de l’enfant d’ĂȘtre Ă©levĂ© par ses deux parents. Ainsi la loi semble reprendre l’esprit des dispositions de la Convention internationale des droit de l’enfant ratifiĂ©e en 1990 par la – La dĂ©finition de l’autoritĂ© parentale2La loi du 4 mars 2002 reprend dans un nouvel article 371-1 du Code civil, l’essentiel de la dĂ©finition de l’autoritĂ© parentale qui figurait Ă  l’article 371-2 du mĂȘme Code, en le complĂ©tant afin de donner une place plus importante Ă  l’enfant. 3Art. 371-1 du Code civil. – L’autoritĂ© parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalitĂ© l’intĂ©rĂȘt de l’enfant. 4Elle appartient aux pĂšre et mĂšre jusqu’à la majoritĂ© ou l’émancipation de l’enfant pour le protĂ©ger dans sa sĂ©curitĂ©, sa santĂ© et sa moralitĂ©, pour assurer son Ă©ducation et permettre son dĂ©veloppement, dans le respect dĂ» Ă  sa personne. 5Les parents associent l’enfant aux dĂ©cisions qui le concernent, selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ© ». 6L’autoritĂ© parentale est dĂ©sormais dĂ©finie comme une fonction ; celle de protĂ©ger l’enfant dans sa sĂ©curitĂ©, sa santĂ© et sa moralitĂ©. L’objectif est de lui assurer son Ă©ducation et de lui permettre son dĂ©veloppement, dans le respect de sa personne. Ainsi la loi ne mentionne plus le concept de garde ni de surveillance. La notion de fonction est privilĂ©giĂ©e Ă  celle de pouvoir. 7Mais c’est toujours l’idĂ©e de protection de l’enfant qui est inscrite dans la loi. 8En outre, les droits de l’enfant, notamment dans les conflits d’autoritĂ© parentale, sont garantis par la nouvelle dĂ©finition qui introduit le principe selon lequel les parents doivent associer l’enfant aux dĂ©cisions qui le concernent selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ©. 9La mise en Ɠuvre de l’autoritĂ© parentale est conditionnĂ©e par l’exercice de l’autoritĂ© parentaleII – Les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale10La loi du 4 mars 2002 instaure un droit commun de l’autoritĂ© parentale en regroupant au sein d’un chapitre unique du Code civil l’ensemble des rĂšgles relatives Ă  l’exercice de l’autoritĂ© parentale. Ce nouveau dispositif s’applique Ă  tous les enfants quelles que soient les circonstances de la naissance et Ă  tous les parents quel que soit leur statut de couple. 11Ainsi, tous les enfants bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes droits. 12En effet, l’article 287 du Code civil pose le principe selon lequel les parents exercent en commun l’autoritĂ© parentale quelle que soit leur situation juridique c’est-Ă -dire qu’ils soient mariĂ©s ou non ou encore divorcĂ©s. 13La loi rattache l’exercice de l’autoritĂ© parentale Ă  l’établissement d’un lien de filiation. Le dispositif antĂ©rieur exigeait la preuve de la vie commune du couple et certaines dispositions soulevaient de nombreuses difficultĂ©s tenant essentiellement Ă  la preuve de la condition de la vie commune. C’est pourquoi la loi a supprimĂ© cette exigence. 14En dĂ©finitive, les parents non mariĂ©s exercent en commun l’autoritĂ© parentale Ă  partir du moment oĂč ils ont tous deux reconnus l’enfant, ensemble ou sĂ©parĂ©ment, dans la premiĂšre annĂ©e de sa naissance sans autre condition. 15Cependant, cette rĂšgle de l’exercice en commun de l’autoritĂ© parentale, dĂ©s l’établissement de la filiation souffre d’exceptions art. 372 du Code civil lorsque la filiation est Ă©tablie Ă  l’égard d’un des parents plus d’un an aprĂšs la naissance de l’enfant dont la filiation est dĂ©jĂ  Ă©tablie Ă  l’égard de l’autre, celui-ci reste seul investi de l’exercice de l’autoritĂ© parentale ; il en est de mĂȘme lorsque la filiation est judiciairement dĂ©clarĂ©e Ă  l’égard du second parent. Cependant l’autoritĂ© parentale pourra ĂȘtre exercĂ©e en commun selon les procĂ©dures prĂ©cĂ©dentes dĂ©claration conjointe devant le greffier en chef du TGI et si l’un des pĂšre ou mĂšre dĂ©cĂšde ou est privĂ© de l’exercice parentale, l’autre exerce seul cette autoritĂ©. 16La loi du 4 mars 2002 rappelle que la sĂ©paration des parents est sans incidence sur les rĂšgles de dĂ©volution de l’exercice de l’autoritĂ© parentale art. 373-2. 17Selon le droit commun de l’autoritĂ© parentale, chacun des parents peut dĂ©cider seul des actes usuels de la vie de l’enfantIII – L’exercice unilatĂ©ral de l’autoritĂ© parentale par exception18Art. 287, al. et 288 du Code civil et 373-2 du Code civil 19Dans certains cas rarissimes, l’autoritĂ© parentale peut ĂȘtre confiĂ©e Ă  un seul des deux parents si ces derniers le dĂ©cident dans leur convention de divorce ou si le juge estime qu’il en va de l’intĂ©rĂȘt de l’enfant. Dans ces cas, le parent qui n’a pas l’exercice de l’autoritĂ© parentale conserve le droit de surveiller l’entretien et l’éducation des enfants et doit ĂȘtre informĂ©, en consĂ©quence, des choix importants relatifs Ă  la vie de ces derniers. Il demeure par ailleurs soumis Ă  l’obligation d’entretien de l’article 371-2 du Code civil. 20Ce droit de surveillance concerne notamment la scolaritĂ© de l’enfant. Selon une circulaire commune des ministĂšres de l’Education nationale et de la justice du 13 avril 1994 94-149 BOEN numĂ©ro 16, le parent qui n’a pas l’autoritĂ© parentale dispose d’un droit de surveillance qui s’analyse en un droit d’ĂȘtre informĂ©, d’ĂȘtre consultĂ© et de proposer, mais en aucun cas en un droit d’exiger ou d’interdire qui reste un attribut exclusif de l’autoritĂ© mĂȘme, le parent qui n’a pas l’exercice de l’autoritĂ© parentale dispose d’un droit de visite et d’hĂ©bergement qui ne peut lui ĂȘtre refusĂ© que pour des motifs – Le partage de l’autoritĂ© parentale pour les besoins d’éducation22Afin de prendre en compte l’évolution des familles recomposĂ©es, le juge peut dĂ©sormais prĂ©voir un partage de l’exercice de l’autoritĂ© parentale entre les parents ou l’un d’eux, d’un cotĂ©, et un tiers dĂ©lĂ©gataire, de l’autre. Ainsi Ă  cĂŽtĂ© de la dĂ©lĂ©gation en tant que telle, la loi esquisse le cadre juridique d’une autoritĂ© partagĂ©e art. 377-1, al. 2 nouveau. Plusieurs conditions sont toutefois posĂ©es. Ce partage est uniquement possible pour les besoins d’éducation de l’enfant. Il nĂ©cessite l’accord des parents lorsque ceux-ci exercent en commun l’autoritĂ© parentale. Cette procĂ©dure concerne essentiellement les beaux parents qui peuvent ainsi bĂ©nĂ©ficier d’un statut juridique au sein des familles recomposĂ©es. Dans le cadre de ce partage, la prĂ©somption d’accord est prĂ©vue par l’article 372-2 du Code civil Ă  l’égard des tiers de bonne foi. Le parent qui accomplit seul un acte usuel de l’autoritĂ© parentale est rĂ©putĂ© agir avec l’accord de l’autre. Rappelons que sont considĂ©rĂ©s comme des actes usuels ceux qui se conforment Ă  une pratique antĂ©rieure ou qui n’engagent pas l’avenir de l’enfant. En cas de difficultĂ©s, le JAF juge aux affaires familiales pourra ĂȘtre saisi par les parents, l’un d’eux, le tiers dĂ©lĂ©gataire ou le ministĂšre – Les garanties de l’exercice de l’autoritĂ© parentale23L’exercice en commun de l’autoritĂ© parentale par des parents disposant de ce fait de pouvoirs identiques, comporte Ă  l’évidence des risques de paralysie. Pour rĂ©soudre les conflits qui surgiraient entre pĂšre et mĂšre, la loi relative Ă  l’autoritĂ© parentale amĂ©nage le dispositif actuel. 24La loi du 4 mars 2002 entoure l’exercice de l’autoritĂ© parentale de garanties. Elle rappelle que c’est au juge du TGI dĂ©lĂ©guĂ© aux affaires familiales JAF de rĂ©gler les questions qui lui sont soumises en relation avec l’autoritĂ© parentale en veillant spĂ©cialement Ă  la sauvegarde des intĂ©rĂȘts des enfants mineurs art. 373-2-6 du Code civil.VI – Les limites Ă  l’exercice de l’autoritĂ© parentale L’assistance Ă©ducative25A. - Le juge peut porter atteinte Ă  l’autoritĂ© parentale et contrĂŽler l’exercice que les parents font de leur pouvoir sur l’enfant si la santĂ©, la sĂ©curitĂ© ou la morale des mineurs sont en danger. 26Cela peut entraĂźner une AEMO action Ă©ducative en milieu ouvert et/ou un placement. 27B. - Incidences de la mesure d’assistance Ă©ducative sur l’autoritĂ© parentale1 – Historique28Pour les travailleurs sociaux, les parents avaient perdu tout droit sur leurs enfants lorsque ceux ci Ă©taient placĂ©s dans des Ă©tablissements de protection de l’enfance. Autrefois, croyant bien faire, on pensait qu’il fallait sĂ©parer radicalement, et le plus tĂŽt possible, l’enfant en danger ou dĂ©linquant de ses parents. 29La sĂ©paration de l’enfant de son milieu naturel s’est traduite par une implantation dominante des maisons d’enfants Ă  caractĂšre social en milieu rural. 30Il a donc Ă©tĂ© nĂ©cessaire d’affirmer la place des parents dans ces institutions. Petit Ă  petit de nombreux textes ont affirmĂ© que les Ă©tablissements chargĂ©s du placement d’enfants devaient prendre en compte les parents c’est le droit Ă  ĂȘtre protĂ©gĂ© sans exclure les vos droits !
 Les parents sont aussi les usagers des institutions sociales, notamment pour les Ă©tablissements de protection de l’enfance. En effet le but de ces derniers est de permettre, lorsque cela est possible, le retour de l’enfant chez ses parents. Il faut donc travailler avec eux au retour de l’enfant. Les travailleurs sociaux ont deux interlocuteurs les enfants et les parents. Ces derniers, en tant qu’usagers ont aussi des droits dans leur rapport avec ces institutions. Donner des droits aux parents permet de les rĂ©habiliter et oblige les institutions Ă  tout mettre en Ɠuvre pour qu’ils puissent les exercer 
 RĂ©habiliter, selon le dictionnaire, c’est rĂ©tablir dans un Ă©tat, dans des droits, des privilĂšges effet pour les travailleurs sociaux, les parents perdaient tout droit sur leurs enfants lorsque ceux-ci Ă©taient placĂ©s dans des Ă©tablissements de protection de l’enfance. Il a donc Ă©tĂ© nĂ©cessaire d’affirmer la place des parents dans ces institutions car les parents conservent leurs droits sur leurs enfants placĂ©s. Cependant cette prise en compte des parents dans le dispositif de la protection de l’enfance semble poser des difficultĂ©s. 
Le placement, est conçu comme le moyen de rĂ©investir chacun Ă  sa place dans la parentĂ©. La pĂ©riode de placement doit ĂȘtre mise Ă  profit pour engager un travail de restauration et de reconstruction avec les parents. Sinon, lorsque l’enfant reviendra Ă  la maison, le risque est que la situation n’ait guĂšre Ă©voluĂ© et une spirale de placements Ă  rĂ©pĂ©tition peut alors s’enclencher. 
Ainsi, aujourd’hui plus que jamais, on s’interroge sur la place des familles dans le dispositif de protection judiciaire ou administrative comment conforter la famille dans son rĂŽle Ă©ducatif, comment valoriser la responsabilitĂ© parentale, tant il est vrai que l’accueil de l’enfant en institution s’accompagne rarement d’un vrai travail autour de la parentalitĂ©. 
C’est dans la mesure oĂč l’on a conscience que supplĂ©er n’est pas se substituer mais complĂ©ter, que la coopĂ©ration avec les parents devient organisable. Dans le cadre de cette supplĂ©ance, la place donnĂ©e ou laissĂ©e aux parents est Ă©galement fondamentale dans l’équilibre des reprĂ©sentations de l’adulte chez l’enfant accueilli. La rĂ©flexion de l’institution sur la maniĂšre d’organiser la supplĂ©ance familiale permet de penser la place des parents en termes de compĂ©tences/ – Textes31À la diffĂ©rence de la dĂ©lĂ©gation ou du retrait total de l’autoritĂ© parentale, la mesure d’assistance Ă©ducative n’a pas pour objectif d’enlever aux parents leurs droits sur leurs enfants. Elle vise seulement Ă  assister l’autoritĂ© parentale dĂ©faillante afin de la restaurer et l’affermir. 32À titre exceptionnel si l’intĂ©rĂȘt de l’enfant l’exige le juge peut dĂ©cider de fixer la rĂ©sidence de l’enfant dans un Ă©tablissement. Dans ce cas, l’autoritĂ© parentale continue d’ĂȘtre exercĂ©e par les parents, mais c’est la personne Ă  qui les enfants sont confiĂ©s qui accomplit tous les actes usuels relatifs Ă  leur surveillance et Ă  leur Ă©ducation art. 287-1 et 373-4 du Code civil. a – Le principe l’article 375-7, al. 1 du Code civil33Lorsqu’un enfant est confiĂ© Ă  un Ă©tablissement Ă©ducatif, quels droits conservent les parents sur cet enfant et sur les dĂ©cisions qui le concernent ? 34Selon l’article 375-7, alinĂ©a 1er du Code civil les pĂšre et mĂšre dont l’enfant a donnĂ© lieu Ă  une mesure d’assistance Ă©ducative conservent sur lui leur autoritĂ© parentale et en exercent tous les attributs qui ne sont pas inconciliables avec l’application de la mesure ». Le Code civil ne fait donc pas un partage des pouvoirs entre les parents et ceux Ă  qui le mineur est confiĂ©. Les parents conservent l’autoritĂ© parentale, la seule limite Ă©tant la protection de l’enfant. Cela veut dire que mĂȘme si un juge doit retirer l’enfant et le confier Ă  l’aide sociale Ă  l’enfance, cette dĂ©cision ne retire pas l’autoritĂ© parentale, mĂȘme si parfois cela nĂ©cessite d’en amĂ©nager l’exercice. Le fonctionnement du service ne peut pas faire obstacle aux droits des parents et des enfants. L’établissement d’accueil assure seulement la protection de l’enfant. Ainsi les actes usuels de la vie quotidienne relĂšvent de l’organisation interne de l’établissement. L’établissement doit, par contre, solliciter les parents pour toute dĂ©cision importante concernant l’enfant. 35Si l’enfant est confiĂ© Ă  un tiers, particulier, service, Ă©tablissement ou service de l’aide sociale Ă  l’enfance, ils conservent le droit de dĂ©cider des options essentielles concernant la scolaritĂ©, l’éducation ou la santĂ©. 36Ainsi, ce sont les parents qui signent les autorisations d’opĂ©rer, les livrets scolaires, les autorisations de sortie du territoire, le choix de l’école, le choix de la langue vivante
 tout ce qui n’est pas inconciliable avec l’application de la mesure d’assistance Ă©ducative. 37La personne ou le service Ă  qui l’enfant est confiĂ© n’a de prĂ©rogatives en dehors de celles rĂ©sultant naturellement de la mission, qu’on pourrait assimiler au pouvoir d’effectuer les actes usuels relatifs Ă  la surveillance et Ă  l’éducation de l’enfant qu’à partir du point ou du moment oĂč les parents, par leurs carences, rendent sur une question donnĂ©e, la protection de l’enfant impossible avec leur concours. 38Le choix du lĂ©gislateur est de laisser aux parents autant de droits que possibles et de ne transfĂ©rer au service Ă©ducatif Ă  qui le mineur est confiĂ© qu’un minimum de prĂ©rogatives juridiques. L’association tient ainsi au courant les parents de l’évolution scolaire de leur enfant et de toute chose d’importance. Mais les travailleurs sociaux reconnaissent qu’ils pourraient davantage associer les parents Ă  leurs actions. 39De plus, cet article du Code civil est repris par l’article L. 223-2, alinĂ©a 4 du Code de l’action sociale et des familles, qui porte sur les droits des familles dans leurs rapports avec les services de l’aide sociale Ă  l’enfance sous rĂ©serve des pouvoirs reconnus Ă  l’autoritĂ© judiciaire, les mesures prises dans le cadre du prĂ©sent chapitre ne peuvent en aucun cas porter atteinte Ă  l’autoritĂ© parentale 
 ». 40Selon l’article 375-7 du Code civil, les parents sont responsables de l’enfant et continuent Ă  participer Ă  son Ă©ducation. Ils doivent donc ĂȘtre associĂ©s Ă  la vie quotidienne de leur enfant. Informer rĂ©guliĂšrement la famille sur la vie de l’institution fait partie du droit de chacun Ă  connaĂźtre les Ă©lĂ©ments importants de l’univers quotidien de son enfant ou de son parent. Cette reconnaissance participe au respect de la fonction parentale, limite la toute puissance institutionnelle et la disqualification de l’autoritĂ© des parents. Elle oblige une clarification nĂ©cessaire et argumentĂ©e entre les Ă©lĂ©ments transmissibles de la vie de l’usager et la partie confidentielle, indispensable au travail individuel. Rendre compte de certains Ă©lĂ©ments de la vie de l’établissement engage les parents dans leurs responsabilitĂ©s, positionne l’équipe en tant que partenaire de l’évolution de l’usager. Transmettre rĂ©guliĂšrement des informations, permet de laisser ouvert le questionnement possible sur l’organisation structurelle et de conforter la dimension confidentielle de chacun. Un petit bulletin d’information rĂ©guliĂšrement publiĂ© crĂ©e par exemple ce lien indispensable entre les familles et l’institution
 41Aussi, l’article 375-7 du Code civil prĂ©voit que, mĂȘme lorsque le retrait de l’enfant du milieu familial a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©, les pĂšre et mĂšre conservent sur lui leur autoritĂ© parentale et en exercent tous les attributs qui ne sont pas inconciliables avec l’application de la mesure. Ce texte appelle trois observations Le texte crĂ©e une dissymĂ©trie entre le pĂšre et la mĂšre et ceux Ă  qui l’enfant est confiĂ© qu’il ne mentionne mĂȘme pas. Il n’est donc pas question de procĂ©der Ă  une sortie de partage abstrait entre les prĂ©rogatives des uns et des lĂ©gislateur souhaite que les parents continuent Ă  exercer au maximum leur autoritĂ© reste la protection de l’enfant, concrĂ©tisĂ©e par la mesure prise par le juge on peut laisser les parents exercer leur autoritĂ© tant que cela reste conciliable avec l’application de la – La loi de lutte contre les exclusions42AprĂšs avoir posĂ© le principe de non-sĂ©paration de la famille, le texte envisage une exception lorsqu’une telle solution ne peut ĂȘtre trouvĂ©e ». Il faut alors Ă©tablir en accord avec les personnes accueillies un projet propre Ă  permettre leur rĂ©union dans les plus brefs dĂ©lais et assurer le suivi du projet jusqu’à ce qu’il aboutisse. 43Ainsi la loi 2002-02 a-t-elle créé des outils pour renforcer la place des parents dans l’action sociale et mĂ©dico-sociale Libre choix entre des prestations adaptĂ©es contrat de sĂ©jour document individuelConseil de la vie socialeAppel Ă  une personne qualifiĂ©eAccĂšs aux informations les concernant
60arrĂȘts publiĂ©s dans la base de donnĂ©es intĂ©ressant l'exercice de l'autoritĂ© parentale, il y a lieu en application des dispositions de l'article 373-2-11LA COUR DE CASSATION, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Dans son sens commun, le procĂšs pĂ©nal est l’audience de jugement au cours de laquelle le juge va rendre une dĂ©cision de justice aprĂšs avoir successivement entendu le prĂ©venu, le ministĂšre public, les tĂ©moins et les experts. La procĂ©dure applicable varie selon qu’il s’agit d’un procĂšs devant la cour d’assises, compĂ©tente pour connaĂźtre des crimes, d’un procĂšs devant le tribunal correctionnel, compĂ©tent pour les dĂ©lits, ou encore d’un procĂšs devant les juridictions de police, qui connaissent des contraventions. Dans tous les cas, le procĂšs pĂ©nal s’avĂšre guidĂ© par deux grands principes fondamentaux la prĂ©somption d’innocence, qui gouverne le droit de la preuve, et le droit Ă  un procĂšs Ă©quitable. I. — Les grands principes du procĂšs pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. — La prĂ©somption d’innocence Le principe de la prĂ©somption d’innocence, prĂ©vu Ă  l’article 8 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen et Ă  l’article 9-1 du Code civil, signifie que le prĂ©venu n’a pas Ă  dĂ©montrer son innocence et qu’il incombe Ă  l’accusation de prouver sa culpabilitĂ©. Ce principe implique deux grandes rĂšgles. D’abord, le doute profite Ă  l’accusĂ©, de sorte que la cour d’assises, le tribunal correctionnel ou le tribunal de police doivent relaxer le prĂ©venu en cas de doute sur sa culpabilitĂ©. Ensuite, la personne poursuivie dispose d’un droit de se taire et de ne pas contribuer Ă  sa propre incrimination, consacrĂ©e Ă  l’article 6 de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme ci-aprĂšs CEDH ». DĂšs lors, les Ă©lĂ©ments de preuves utilisĂ©s par l’accusation pour renverser la prĂ©somption d’innocence ne doivent pas ĂȘtre obtenus par la contrainte. B. — Le droit Ă  un procĂšs Ă©quitable ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 1. — Le droit d’accĂšs Ă  un tribunal Dans une dĂ©cision du 9 avril 1996, le Conseil Constitutionnel a reconnu le droit Ă  un recours devant une juridiction en ces termes Il ne doit pas ĂȘtre apportĂ© d’atteinte substantielle au droit des personnes intĂ©ressĂ©es d’exercer un recours effectif devant une juridiction » DC du 9 avril 1996, n° 96-373. La Cour europĂ©enne des droits de l’homme a ajoutĂ© quelques prĂ©cisions en jugeant que le droit d’accĂšs Ă  un tribunal doit ĂȘtre concret et effectif CEDH, 21 fĂ©vrier 1975, Golder c/ Royaume-Uni, requĂȘte n° 4451/70. Tout individu a le droit de contester, de maniĂšre rĂ©elle et non illusoire, un acte constituant une ingĂ©rence de ses droits. 2. — L’exigence d’un tribunal indĂ©pendant et impartial En vertu de l’article 6-1 de la CEDH, toute personne a droit Ă  ce que sa cause soit entendue devant un tribunal qui doit ĂȘtre Ă©tabli par la loi dans son existence, sa composition et sa compĂ©tence. L’indĂ©pendance est garantie par le statut lĂ©gal et constitutionnel du juge. Toute infĂ©rence doit ĂȘtre Ă©cartĂ©e dans l’exercice des fonctions judiciaires. Le tribunal doit prĂ©senter une apparence d’impartialitĂ©, aussi bien au regard de la conduite personnelle du juge que de sa situation. Il s’agit en effet de s’assurer que le juge ne peut susciter de doute quant Ă  son objectivitĂ© compte tenu de ses fonctions. Ainsi, en vertu de l’article 49, alinĂ©a 2 du code de procĂ©dure pĂ©nale, le juge ne peut participer au jugement de l’affaire qu’il a instruite, Ă  l’exception du juge des enfants qui fait l’objet d’une rĂšgle particuliĂšre. 3. — La publicitĂ© et le dĂ©lai raisonnable La publicitĂ© et le droit Ă  un dĂ©lai raisonnable sont consacrĂ©s Ă  l’article 306 alinĂ©a 1er du code de procĂ©dure pĂ©nale selon lequel Les dĂ©bats sont publics, Ă  moins que la publicitĂ© ne soit dangereuse pour l’ordre ou les mƓurs ». Le principe de la publicitĂ© des dĂ©bats connaĂźt quelques exceptions. Le prĂ©sident de la cour peut ainsi exiger que l’audience se tienne Ă  huis clos, si la victime le demande, lorsque les poursuites sont exercĂ©es du chef de viol ou de tortures et actes de barbarie accompagnĂ©s d’agressions sexuelles, de traite des humains ou de proxĂ©nĂ©tisme aggravĂ©. En vertu de l’article 6 de la CEDH, l’accĂšs Ă  la salle d’audience peut Ă©galement ĂȘtre interdit Ă  la presse et au public lorsque les intĂ©rĂȘts des mineurs ou la protection de la vie privĂ©e des parties au procĂšs l’exigent, ou quand la publicitĂ© serait de nature Ă  porter atteinte aux intĂ©rĂȘts de la justice. Depuis la loi du 3 juin 2016, l’enregistrement des procĂšs devant la cour d’assises n’est obligatoire, sauf renonciation des accusĂ©s, qu’en appel, et l’exploitation de ces enregistrements est limitĂ©e aux seules juridictions, sauf s’ils prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour la constitution d’archives historiques de la justice. Enfin, toute personne a droit Ă  ce que sa cause soit entendue dans un dĂ©lai raisonnable, ce qui englobe Ă©galement les voies de recours. Toutefois, la durĂ©e excessive de la procĂ©dure peut ouvrir droit Ă  rĂ©paration, mais elle est sans incidence sur la validitĂ© des procĂ©dures Cass. Crim., 24 avril 2013, n° 4. — Les droits de la dĂ©fense et l’égalitĂ© des armes Les droits de la dĂ©fense sont garantis Ă  la fois par le Code de procĂ©dure pĂ©nale article prĂ©liminaire, par la Constitution et par la CEDH. Ces droits, qui doivent ĂȘtre respectĂ©s dĂšs le dĂ©but de l’enquĂȘte et jusqu’à la fin du jugement, impliquent un droit Ă  l’assistance d’un avocat, mĂȘme lorsque le prĂ©venu est absent, et le fait qu’une personne doit ĂȘtre informĂ©e de son droit de se taire et des faits qui lui sont reprochĂ©s. Enfin, en vertu du principe d’égalitĂ© des armes, les parties au procĂšs doivent disposer des mĂȘmes droits. La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© qu’il doit en ĂȘtre ainsi du droit, pour l’avocat d’une partie, d’assister Ă  l’audition d’un expert effectuĂ©e sur rĂ©quisitions du procureur de la RĂ©publique, en prĂ©sence de celui-ci Cass. Crim., 11 mai 2010, n° II. — Le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal devant la cour d’assises ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. — La procĂ©dure prĂ©alable Ă  l’audience 1. — La prĂ©paration Ă  la session d’assises Lorsque l’ordonnance du juge d’instruction ou la dĂ©cision de mise en accusation est dĂ©finitive, l’accusĂ© est transfĂ©rĂ© en maison d’arrĂȘt du lieu oĂč se trouve la cour d’assises et sera interrogĂ©, aprĂšs son arrivĂ©e, par le prĂ©sident de la cour d’assises. S’il n’est pas dĂ©tenu, il doit se rendre au greffe de la cour aprĂšs avoir reçu une convocation. Toute absence non justifiĂ©e pourra emporter un mandat d’arrĂȘt. Lors de cet interrogatoire, le prĂ©sident de la cour d’assises invitera l’accusĂ© Ă  choisir un avocat et s’il ne le fait pas, un avocat d’office lui sera alors dĂ©signĂ©. Toutes les piĂšces du dossier s’avĂšrent communiquĂ©es Ă  l’accusĂ© et aux parties civiles. Le ministĂšre public et les parties doivent Ă©galement se signifier la liste des tĂ©moins qui seront entendus, le nom des experts qui seront appelĂ©s et la liste des jurĂ©s. 2. — La constitution du jury Lors des procĂšs devant la cour d’assises, six jurĂ©s, tirĂ©s au sort lors d’une audience publique, sont prĂ©sents. Un ou plusieurs membres supplĂ©mentaires sont Ă©galement dĂ©signĂ©s en cas d’empĂȘchement de l’un des jurĂ©s. Avant l’ouverture des dĂ©bats, le prĂ©sident de la cour d’assises procĂšde Ă  une lecture de l’article 304 du code de procĂ©dure pĂ©nale qui Ă©nonce les devoirs des jurĂ©s. L’article prĂ©voit Ă©galement que chacun des jurĂ©s, appelĂ©s individuellement par le prĂ©sident, rĂ©pond en levant la main “Je le jure” ». B. — L’ouverture des dĂ©bats 1. — Les dĂ©bats Depuis la loi du 10 aoĂ»t 2011, le prĂ©sident de la cour d’assises prĂ©sente, dans un premier temps, les faits reprochĂ©s Ă  l’accusĂ© et les Ă©lĂ©ments Ă  sa charge et Ă  sa dĂ©charge, sans donner son opinion, avant de donner la qualification lĂ©gale des faits. Le prĂ©sident interroge l’accusĂ©. Par la suite, le ministĂšre public ou les parties procĂšdent Ă  l’appel des tĂ©moins qui, avant toute dĂ©position, doivent prĂȘter serment. C’est ensuite Ă  la partie civile ou Ă  son avocat de se prononcer, avant que le ministĂšre public prenne ses rĂ©quisitions et que l’accusĂ© et son avocat prĂ©sentent leur dĂ©fense. L’article 346 du code de procĂ©dure pĂ©nal le prĂ©voit Ă©galement que la partie civile et le ministĂšre public peuvent rĂ©pliquer, mais l’accusĂ© ou son avocat auront toujours la parole les derniers ». Enfin, en vertu de l’article 347 du mĂȘme code, le prĂ©sident de la cour dĂ©clare que les dĂ©bats sont terminĂ©s. 2. — La dĂ©libĂ©ration et la dĂ©cision ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Lors de la dĂ©libĂ©ration, le prĂ©sident donne lecture des questions auxquelles la cour et le jury ont Ă  rĂ©pondre. Chaque question est posĂ©e ainsi L’accusĂ© est-il coupable d’avoir commis tel fait ? ». Une question est posĂ©e sur chaque fait et chaque circonstance aggravante doit faire l’objet d’une question distincte. Avant que la cour d’assises ne se retire, le prĂ©sident donne lecture de l’instruction relative au principe de l’intime conviction, affichĂ©e dans les lieux de la chambre des dĂ©libĂ©rations. Les magistrats et jurĂ©s doivent ensuite dĂ©libĂ©rer et rĂ©pondre, secrĂštement, par oui ou par non Ă  la question de savoir si l’accusĂ© s’avĂšre coupable. La dĂ©cision favorable Ă  l’accusĂ© doit rĂ©unir au moins six voix sur neuf. Lorsqu’ils le dĂ©clare coupable, ils doivent Ă©galement dĂ©libĂ©rer sur l’application de la peine. Une fois que la dĂ©libĂ©ration s’avĂšre faite, le prĂ©sident, dans la salle d’audience rĂ©unie, fait comparaitre l’accusĂ© et prononce le verdict. Ce dernier dispose alors d’un dĂ©lai de six jours pour interjeter appel de la dĂ©cision. III. — Le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal devant le tribunal correctionnel et les tribunaux de police ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. — L’audience et la dĂ©cision du tribunal correctionnel 1. — Les dĂ©bats À moins que le prĂ©venu ne fournisse une excuse valable, celui-ci doit impĂ©rativement comparaitre devant le tribunal. Il peut demander Ă  ĂȘtre jugĂ© en son absence, par lettre adressĂ©e au prĂ©sident du tribunal correctionnel, Ă  condition qu’un avocat soit prĂ©sent pour le reprĂ©senter. L’article 411 du code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit toutefois que si le tribunal estime nĂ©cessaire sa comparution en personne, le prĂ©venu sera rĂ©assignĂ© pour une nouvelle audience. Par ailleurs, la partie lĂ©sĂ©e qui ne l’a pas fait prĂ©cĂ©demment peut se constituer partie civile Ă  l’audience, mais doit le faire, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, avant les rĂ©quisitions du ministĂšre public sur le fond, ou avant les rĂ©quisitions du ministĂšre public sur la peine, si le tribunal a ordonnĂ© l’ajournement du prononcĂ© de la peine. Lors des dĂ©bats, le prĂ©sident du tribunal va interroger le prĂ©venu puis auditionner les tĂ©moins. Les avocats des parties et le ministĂšre public peuvent Ă©galement poser des questions aussi bien au prĂ©venu qu’à la partie civile, aux tĂ©moins et aux autres personnes appelĂ©es Ă  la barre. Enfin, aprĂšs l’exposition de la demande de la partie civile et les rĂ©quisitions du ministĂšre public, l’avocat du prĂ©venu prĂ©sente sa dĂ©fense. 2. — La dĂ©cision Le jugement peut se voir rendu Ă  l’audience mĂȘme Ă  laquelle ont eu lieu les dĂ©bats ou Ă  une date ultĂ©rieure. Dans ce dernier cas, le prĂ©sident du tribunal informera les parties du jour oĂč le jugement sera prononcĂ©. Si le tribunal estime qu’un dĂ©lit s’avĂšre caractĂ©risĂ©, il prononcera la peine applicable et statuera sur l’action civile. Il peut Ă©galement ordonner le versement provisoire, en tout ou partie, des dommages et intĂ©rĂȘts. Si le tribunal estime que le fait pour lequel il se trouve saisi ne constitue qu’une contravention, il prononcera la peine et statuera, le cas Ă©chĂ©ant, sur l’action civile. Si le fait dĂ©fĂ©rĂ© au tribunal sous la qualification de dĂ©lit entraine une peine criminelle, le tribunal doit renvoyer le ministĂšre public Ă  prendre de nouvelles rĂ©quisitions et dĂ©cernera, par la mĂȘme dĂ©cision, un mandat de dĂ©pĂŽt ou d’arrĂȘt contre le prĂ©venu. Enfin, si le tribunal estime que le fait poursuivi ne constitue aucune infraction Ă  la loi ou n’était pas imputable au prĂ©venu, il prononcerait la relaxe. Il pourra Ă©galement statuer, par le mĂȘme jugement, sur la demande en dommages et intĂ©rĂȘts formĂ©e par la personne relaxĂ©e contre la partie civile pour abus de constitution de partie civile. B. — L’audience et la dĂ©cision du tribunal de police Avant le jour de l’audience, le prĂ©sident du tribunal de police peut, sur requĂȘte du ministĂšre public ou de la partie civile, estimer ou faire estimer les dommages, dresser ou faire dresser des procĂšs-verbaux ou ordonner tous actes requĂ©rants cĂ©lĂ©ritĂ©. Les rĂšgles relatives Ă  la constitution de partie civile, au jugement, Ă  la comparution et Ă  la reprĂ©sentation du prĂ©venu devant le tribunal correctionnel s’appliquent Ă©galement Ă  l’audience tenue devant le tribunal de police. Le code prĂ©voit toutefois que lorsque la contravention n’est passible que d’une peine d’amende, le prĂ©venu peut se faire reprĂ©senter par un avocat ou un fondĂ© de procuration spĂ©ciale. Lorsque le tribunal estime que le fait constitue une contravention, il prononcera la peine applicable et statuera sur l’action civile, le cas Ă©chĂ©ant. Toutefois, s’il estime que le fait constitue un crime ou un dĂ©lit, il doit se dĂ©clarer incompĂ©tent et renvoyer le ministĂšre public Ă  se pourvoir de la façon appropriĂ©e. Enfin, lorsque le fait ne constitue ni une contravention, ni un crime ou un dĂ©lit ou qu’il n’est pas Ă©tabli ou pas imputable au prĂ©venu, une relaxe sera prononcĂ©e. IV. — Contacter un avocat ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Pour votre dĂ©fense 100-7 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 365-1 code procĂ©dure pĂ©nale 387 10-2 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 11 code procĂ©dure pĂ©nale 15-3 122-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 9-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 122-7 code procĂ©dure pĂ©nale 131-8 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 593 code de procĂ©dure pĂ©nale 89-1 15-3 procĂ©dure pĂ©nale d’abord, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 1ere comparution code de procĂ©dure pĂ©nale 73 code de procĂ©dure pĂ©nale 85 230-8 code procĂ©dure pĂ©nale 3 principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 8 code de procĂ©dure pĂ©nale 803 393 procĂ©dure pĂ©nale 39-3 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 60-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 706-47 4 phases du procĂšs pĂ©nal 4 principes fondamentaux de la justice code de procĂ©dure pĂ©nale 41-2 code de procĂ©dure pĂ©nale 429 4 procĂ©dure pĂ©nale 40-3 procĂ©dure pĂ©nale 6 code de procĂ©dure pĂ©nale 61-1 procĂ©dure pĂ©nale 40-4 procĂ©dure pĂ©nale 4-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 41-1 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 63-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 706-3 41-2 procĂ©dure pĂ©nale 41-4 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 53 code de procĂ©dure pĂ©nale 568 41-4 procĂ©dure pĂ©nale 41-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 537 code de procĂ©dure pĂ©nale 550 441-7 code procĂ©dure pĂ©nale puis, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 475-1 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 52 code de procĂ©dure pĂ©nale 529 495-7 code procĂ©dure pĂ©nale 495-8 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 475-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 495-17 5 code procĂ©dure pĂ©nale 5 principes de la justice code procĂ©dure pĂ©nale 2019 5-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 5-1 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 2020 code procĂ©dure pĂ©nale 2021 529-2 procĂ©dure pĂ©nale 529-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale interpellation code procĂ©dure pĂ©nale 175 712-6 procĂ©dure pĂ©nale 723-7 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 6 716-5 code procĂ©dure pĂ©nale 721-3 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 61-1 ensuite, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure code procĂ©dure pĂ©nale 62-2 717-3 procĂ©dure pĂ©nale 720-4 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 695-11 code procĂ©dure pĂ©nale 706-73 7 code procĂ©dure pĂ©nale 7 principes code procĂ©dure pĂ©nale 729 code procĂ©dure pĂ©nale 77-1 706-3 procĂ©dure pĂ©nale 712-6 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 78-2 code procĂ©dure pĂ©nale 800-2 689-1 procĂ©dure pĂ©nale 696-4 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 81 code procĂ©dure pĂ©nale 82-1 59 procĂ©dure pĂ©nale 62-2 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale article 16 code procĂ©dure pĂ©nale article 9 comment fonctionne le tribunal de police comment la police convoque 77-1 procĂ©dure pĂ©nale aussi, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 77-2 procĂ©dure pĂ©nale cours d’assises spĂ©ciales dans un dĂ©lai raisonnable 77-4 procĂ©dure pĂ©nale 78-6 code procĂ©dure pĂ©nale cour d’assise jurĂ©s cour d’assises cpp 7eme chambre correctionnelle 803-6 procĂ©dure pĂ©nale cour d’assises jurĂ©s cour d’assises spĂ©ciales 85 procĂ©dure pĂ©nale 9 principe gĂ©nĂ©raux cour d’appel ou cour d’appel cour d’assise fonctionnement 9 principes 9 principes gĂ©nĂ©raux cour assises cour d’appel dĂ©roulement 9-1 code procĂ©dure pĂ©nale 9-1 procĂ©dure pĂ©nale cours d procĂ©dure pĂ©nale cours d’assise jugement 9-2 procĂ©dure pĂ©nale 9-3 code de procĂ©dure pĂ©nale contradictoire et droits de la dĂ©fense contrĂŽle d’identitĂ© procĂ©dure pĂ©nale 9-3 procĂ©dure pĂ©nale Ă©videment, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 99 procĂ©dure pĂ©nale comprendre la procĂ©dure pĂ©nale cour d’appel fonctionnement Ă  l’instruction Ă  un dĂ©lai raisonnable comment se passe un tribunal correctionnel comparution immĂ©diate droits de la dĂ©fense accĂšs jugement tribunal correctionnel armes Ă©gales comment se passe le tribunal correctionnel comment se passe un procĂšs en cour d’assise dĂ©roulement audience cour d’appel dĂ©roulement audience tribunal correctionnel art 6 procĂ©dure pĂ©nale article 1 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement jugement correctionnel dĂ©roulement jugement cour d’appel article 160 code de procĂ©dure pĂ©nale article 2 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma dĂ©roulement instruction article 3 procĂ©dure pĂ©nale mais, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure article 306 code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une audience devant le tribunal correctionnel dĂ©roulement d’une audience en cour d’appel article 362 code de procĂ©dure pĂ©nale article 380-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une audience correctionnelle dĂ©roulement d’une audience devant la cour d’appel article 385-1 code de procĂ©dure pĂ©nale article 385-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une affaire devant le tribunal correctionnel dĂ©roulement d’une procĂ©dure pĂ©nale article 412 alinĂ©a 1 code procĂ©dure pĂ©nale article 412 alinĂ©a 1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un procĂšs en cour d’appel dĂ©roulement d’un procĂšs en cours d’assises article 41-4 procĂ©dure pĂ©nale article 427 alinĂ©a 1er du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un procĂšs devant la cour d’appel dĂ©roulement d’un procĂšs devant le tribunal correctionnel article 5 procĂ©dure pĂ©nale article 503-1 code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un procĂšs en correctionnel dĂ©roulement d’un tribunal de police article 503-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 520-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un jugement en cour d’appel dĂ©roulement d’un procĂšs correctionnel article 559 code de procĂ©dure pĂ©nale article 6 code procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement d’un jugement au tribunal correctionnel article 6 droit de la dĂ©fense article 6 procĂ©dure pĂ©nale encore, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement du procĂšs article 7 code procĂ©dure pĂ©nale article 7 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement cour d’appel dĂ©roulement de la procĂ©dure devant la cour d’appel article 71 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 9 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement audience tribunal de police dĂ©roulement de la procĂ©dure devant le tribunal de police code de procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 114 article 97 du code de procĂ©dure pĂ©nale article d 262 du code de procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 353 code de procĂ©dure pĂ©nale 395 assister procĂšs cours d’assise paris association pour la dĂ©fense des droits de l’homme avec un dĂ©lai raisonnable but droits de la dĂ©fense c’est quoi la procĂ©dure pĂ©nale c’est quoi tribunal correctionnel code de procĂ©dure pĂ©nale 145 code de procĂ©dure pĂ©nale 1958 c’est quoi un dĂ©lai raisonnable Ă©galement, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure cĂ©sure du procĂšs pĂ©nal dĂ©finition chambre d’instruction chambre d’instruction c’est quoi dĂ©lai raisonnable d’un an dĂ©lai raisonnable jugement chambre d’instruction dĂ©roulement citĂ© a prĂ©venu tribunal correctionnel art citation Ă©galitĂ© des armes dĂ©roulement jugement en cour d’appel dĂ©roulement procĂ©dure cour d’appel citation sur le procĂšs pĂ©nal citation sur les droits de la dĂ©fense dans un dĂ©lai raisonnable français dc 2 dĂ©cembre 1976 droits de la dĂ©fense dĂ©claration des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalitĂ© de tribunal de police dĂ©fense des droits de la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©fense droit de la famille dĂ©lai raisonnable dĂ©finition dĂ©lai raisonnable jurisprudence dĂ©fense droits de la femme dĂ©finition de le procĂšs pĂ©nal dĂ©finition du procĂšs pĂ©nal dĂ©lai raisonnable dĂ©lai raisonnable justice dĂ©finition la dĂ©fense des droits de l’homme dĂ©finition prĂ©venu droit pĂ©nal dĂ©lai raisonnable un an dĂ©lai raisonnable un an conseil d’état dĂ©roulĂ© procĂšs assises dĂ©roulĂ© procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement procĂšs assises de mĂȘme, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droit Ă  la lĂ©gitime dĂ©fense droit Ă  l’égalitĂ© des armes dĂ©roulement procĂšs cour d’appel dĂ©roulement procĂšs cour d’appel prud’hommes droit de la dĂ©fense droit de la dĂ©fense administrative dĂ©roulement procĂšs cour d’assises dĂ©roulement procĂšs en assise droit de la dĂ©fense du salariĂ© droit de la dĂ©fense en matiĂšre disciplinaire dĂ©roulement procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂšs tribunal correctionnel droit de la dĂ©fense droit fondamental droit de la dĂ©fense en procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement tribunal correctionnel diffĂ©rentes phases du procĂšs pĂ©nal droit Ă  la dĂ©fense droit Ă  un dĂ©lai raisonnable de jugement des dĂ©lais raisonnable droits de la dĂ©fense procĂ©dure droits de la dĂ©fense procĂ©dure administrative Ă©galitĂ© des armes en droit Ă©galitĂ© des armes en droit fiscal droits de la dĂ©fense procĂ©dure civile droits de la dĂ©fense procĂ©dure disciplinaire Ă©galitĂ© des armes droit administratif Ă©galitĂ© des armes droits de la dĂ©fense droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale droits de la dĂ©fense procĂšs pĂ©nal Ă©galitĂ© des armes cedh Ă©galitĂ© des armes conseil constitutionnel droits de la dĂ©fense recours droits de la dĂ©fense rĂšglement intĂ©rieur Ă©galitĂ© des armes dĂ©f Ă©galitĂ© des armes de juridique droits de la dĂ©fense sanction or, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droits de la dĂ©fense valeur Ă©galitĂ© des armes Ă©galitĂ© des armes article 6 cedh droits de la dĂ©fense valeur constitutionnelle droits de la dĂ©fense victime Ă©galitĂ© des armes dissertation Ă©galitĂ© des armes en droit pĂ©nal droits de la dĂ©fense origine droits de la dĂ©fense principe constitutionnel Ă©galitĂ© des armes en procĂ©dure pĂ©nale Ă©galitĂ© des armes et principe du contradictoire droits de la dĂ©fense jurisprudence droits de la dĂ©fense libertĂ© fondamentale Ă©galitĂ© des armes judiciaire Ă©galitĂ© des armes juridique droits de la dĂ©fense forme droits de la dĂ©fense image Ă©galitĂ© des armes origine Ă©galitĂ© des armes origine droits de la dĂ©fense juridique droits de la dĂ©fense mĂ©decins Ă©galitĂ© des armes pĂ©nal Ă©galitĂ© des armes principe droits de la dĂ©fense impartialitĂ© droits de la dĂ©fense juge voici, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Ă©galitĂ© des armes principe du contradictoire Ă©galitĂ© des armes procĂ©dure civile en correctionnel en correctionnelle avocat tribunal correctionnel en cours d’instruction de essentiel procĂ©dure pĂ©nale Ă©tape de la procĂ©dure pĂ©nale Ă©tape procĂ©dure pĂ©nale droit Ă  un tribunal impartial droit Ă  un tribunal indĂ©pendant et impartial Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale Ă©tapes du procĂšs droits de la dĂ©fense et principe du contradictoire droits de la dĂ©fense et secret de l’instruction Ă©tapes du procĂšs pĂ©nal Ă©tapes procĂ©dure pĂ©nale France droits de la dĂ©fense enquĂȘte prĂ©liminaire droits de la dĂ©fense et contradictoire Ă©tapes procĂšs pĂ©nal ĂȘtre jugĂ© dans un dĂ©lai raisonnable exemple de procĂšs en cour d’assises exemple tribunal correctionnel exercice des droits de la dĂ©fense faux indĂ©pendants tribunal du travail fonctionnement tribunal correctionnel fonctionnement tribunal de police fondation pour la dĂ©fense des droits de l’homme garantie des droits de la dĂ©fense garde Ă  vue et droits de la dĂ©fense mais, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure grands principes de la justice grands principes de la procĂ©dure pĂ©nale droits de la dĂ©fense enquĂȘte droits de la dĂ©fense et terrorisme grands principes procĂ©dure pĂ©nale grief dĂ©sorganisation des droits de la dĂ©fense groupement pour la dĂ©fense des droits sociaux de Trois-RiviĂšres histoire des droits de la dĂ©fense impartial tribunal test impartialitĂ© droit droits de la dĂ©fense droit français droits de la dĂ©fense en matiĂšre administrative impartialitĂ© du tribunal impartialitĂ© tribunal droits de la dĂ©fense droit fiscal droits de la dĂ©fense en matiĂšre civile impartialitĂ© tribunal administratif impartialitĂ© tribunal correctionnel Independent tribunal intox force organe harvesting Independent tribunal service droits de la dĂ©fense dĂ©finition droits de la dĂ©fense dĂ©finition juridique Independent tribunal Universal crĂ©dit inĂ©galitĂ© des armes procĂšs instruction correctionnelle instruction de l’affaire droits de la dĂ©fense contradictoire droits de la dĂ©fense dans le monde instruction dĂ©finitive instruction du procĂšs droit de la dĂ©fense article 6 droit de la dĂ©fense code du travail instruction du procĂšs pĂ©nal instruction d’un procĂšs droits de la dĂ©fense contentieux administratif droits de la dĂ©fense contenu instruction d’une affaire certes, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure instruction d’une affaire pĂ©nale droits de la dĂ©fense citation droits de la dĂ©fense conseil constitutionnel instruction ou procĂšs instruction procĂšs droits de la dĂ©fense cedh droits de la dĂ©fense constitution instruction procĂšs administratif instruction procĂšs pĂ©nal je passe en correctionnel juge indĂ©pendant et impartial jugement au tribunal correctionnel jugement dans un dĂ©lai raisonnable droits de la dĂ©fense avocats droits de la dĂ©fense bafouĂ©s jugement dĂ©lai raisonnable juridiction droits de la dĂ©fense jurisprudence dĂ©lai raisonnable juste victime dans le procĂšs pĂ©nal justice droits de la dĂ©fense justice et droit de la dĂ©fense le procĂšs pĂ©nal dĂ©finition la chambre d’instruction la place de la victime dans le procĂšs pĂ©nal droit de la dĂ©fense d’homme droit de la dĂ©fense dĂ©finition la preuve dans le procĂšs pĂ©nal la procĂ©dure droits de la dĂ©fense article 6 cedh droits de la dĂ©fense audition la procĂ©dure pĂ©nale la procĂ©dure pĂ©nale cas pratique droits de la dĂ©fense droits de la dĂ©fense article la procĂ©dure pĂ©nale dĂ©finition alors, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure la procĂ©dure pĂ©nale en cas pratique droit d’ĂȘtre jugĂ© dans un dĂ©lai raisonnable droit et administration de la dĂ©fense la procĂ©dure pĂ©nale en France la procĂ©dure pĂ©nale en schĂ©ma droit international de la lĂ©gitime dĂ©fense droit procĂšs Ă©quitable Ă©galitĂ© des armes la procĂ©dure pĂ©nale en tableaux la procĂ©dure pĂ©nale et le droit europĂ©en droit de la dĂ©fense respect droits de la dĂ©fense doctrine la procĂ©dure pĂ©nale française la procĂ©dure pĂ©nale française est-elle inquisitoire ou accusatoire droit de la dĂ©fense judiciaire droit de la dĂ©fense nationale la procĂ©dure pĂ©nale France la procĂ©dure pĂ©nale judiciaire droit de la dĂ©fense et procĂšs Ă©quitable droit de la dĂ©fense français la procĂ©dure pĂ©nale militaire la procĂ©dure pĂ©nale numĂ©rique droit de la dĂ©fense pgcd voilĂ , ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droit de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale la procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma la procĂ©dure pĂ©nale signification principe de cĂ©lĂ©ritĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe de la procĂ©dure pĂ©nale la victime dans le procĂšs pĂ©nal la victime et le procĂšs pĂ©nal principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale principes directeurs du procĂšs la victime et le procĂšs pĂ©nal greffier la visioconfĂ©rence dans le procĂšs pĂ©nal perspectives europĂ©ennes principes de la procĂ©dure pĂ©nale principes de procĂ©dure pĂ©nale l’action civile dans le procĂšs pĂ©nal laisser un dĂ©lai raisonnable l’assureur dans le procĂšs pĂ©nal le cadre du procĂšs pĂ©nal le contradictoire dans le procĂšs pĂ©nal principes de la justice principes directeurs du procĂšs pĂ©nal le dĂ©lai raisonnable le dĂ©lai raisonnable dans le procĂšs pĂ©nal principe Ă©galitĂ© des armes principe fondamentaux le dĂ©roulement le dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale principe fondamentaux de la justice principe gĂ©nĂ©ral des droits de la dĂ©fense le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal le dĂ©roulement d’un procĂšs pĂ©nal principe d’impartialitĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe directeur de la procĂ©dure pĂ©nale le doute dans le procĂšs pĂ©nal le droit Ă  un tribunal indĂ©pendant principe d’égalitĂ© des armes cedh enfin, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure principe d’égalitĂ© des armes conseil d’état le droit Ă  un tribunal indĂ©pendant et impartial le principe de l’égalitĂ© des armes principe directeur du procĂšs pĂ©nal principe directeur procĂ©dure pĂ©nale le principe de l’égalitĂ© des armes dans le procĂšs pĂ©nal le procĂšs Ă©quitable en droit pĂ©nal principe de proportionnalitĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe d’égalitĂ© des armes le procĂšs Ă©quitable en procĂ©dure pĂ©nale le procĂšs pĂ©nal principe de loyautĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe de nĂ©cessitĂ© procĂ©dure pĂ©nale le procĂšs pĂ©nal Ă  l’épreuve de la gĂ©nĂ©tique principe de l’égalitĂ© des armes principe de l’égalitĂ© des armes cedh le procĂšs pĂ©nal Ă  Rome le procĂšs pĂ©nal dĂ©finition principe du dĂ©lai raisonnable procĂšs au assise le procĂšs pĂ©nal du mineur le procĂšs pĂ©nal en France procĂšs pĂ©nal exemple procĂšs pĂ©nal schĂ©ma toute fois, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure le procĂšs pĂ©nal et le numĂ©rique le procĂšs pĂ©nal n’est pas forcĂ©ment dĂ©clenchĂ© par la victime procĂšs pĂ©nal dĂ©finition juridique procĂšs pĂ©nal dĂ©finition simple le respect des droits de la dĂ©fense dĂ©finition le rĂŽle de la victime dans le procĂšs pĂ©nal procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂšs pĂ©nal droit de se taire le suspect dans le procĂšs pĂ©nal le tĂ©moin dans le procĂšs pĂ©nal procĂšs en instruction procĂšs pĂ©nal l’égalitĂ© des armes l’égalitĂ© des armes dans le procĂšs pĂ©nal procĂšs de cours d’assises procĂšs-verbal dĂ©finition droit pĂ©nal l’égalitĂ© des armes dans les enceintes judiciaires l’égalitĂ© des armes entre les parties au procĂšs procĂšs d’assises en cours procĂšs d’assises en cours Nanterre les 3 principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale les buts du procĂšs pĂ©nal sont procĂšs cours d’assise procĂšs cours d’assise paris les cours d’assises les diffĂ©rentes Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂšs assises procĂšs assises dĂ©roulement en particulier, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure les diffĂ©rentes Ă©tapes d’un procĂšs pĂ©nal les diffĂ©rentes phases de la procĂ©dure pĂ©nale principes fondamentaux principes fondamentaux de la justice les principes fondamentaux du procĂšs pĂ©nal les principes gĂ©nĂ©raux de la procĂ©dure pĂ©nale l’essentiel de la procĂ©dure civile l’essentiel de la procĂ©dure pĂ©nale les procĂ©dures pĂ©nales les procĂšs en droit pĂ©nal l’exercice des droits de la dĂ©fense ligue pour la dĂ©fense des droits de l’homme avocat juge d’instruction l’instruction dans le procĂšs administratif l’instruction d’une affaire les principes fondamentaux de la justice sociale les principes fondamentaux de la procĂ©dure pĂ©nale l’instruction procĂšs master 2 procĂ©dure pĂ©nale mise en accusation devant la cour d’assises non-respect des droits de la dĂ©fense notion de droits de la dĂ©fense organisation du tribunal correctionnel organisation d’une cour d’appel par un tribunal indĂ©pendant et impartial phase d’instruction procĂšs pĂ©nal phase du procĂšs pĂ©nal les principes fondamentaux de la justice en France les principes fondamentaux de la justice française phase policiĂšre du procĂšs pĂ©nal phase prĂ©paratoire du procĂšs pĂ©nal les principes du procĂšs pĂ©nal les principes fondamentaux de la justice phases de la procĂ©dure pĂ©nale phases du procĂšs pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure les principes directeurs d’un procĂšs pĂ©nal les principes du procĂ©dure pĂ©nale phases d’un procĂšs pĂ©nal poursuite correctionnelle prĂ©somption d’innocence et droits de la dĂ©fense preuve dans le procĂšs pĂ©nal principes directeurs procĂ©dure pĂ©nale principes directeurs procĂšs pĂ©nal cabinet d’avocats pĂ©nalistes paris principes en droit pĂ©nal les diffĂ©rentes phases du procĂšs pĂ©nal les droit de la dĂ©fens principes fondamentaux de la justice administrative principes fondamentaux de la justice en France les principes fondamentaux de la justice aujourd’hui principes fondamentaux de la justice pĂ©nale principes fondamentaux de la procĂ©dure pĂ©nale les principes directeurs du procĂšs pĂ©nal principes fondamentaux du procĂšs pĂ©nal principes fondamentaux justice les principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale principes fondamentaux la justice principes fondamentaux procĂ©dure pĂ©nale les principes directeur de la procĂ©dure pĂ©nale principes gĂ©nĂ©raux de la procĂ©dure pĂ©nale principes justice pĂ©naliste paris principes de justice principes procĂ©dure pĂ©nale les phases du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure appel ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure correctionnelle les phases de l’instruction procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure de police procĂ©dure d’enquĂȘte pĂ©nale les principes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure devant la cour d’assises procĂ©dure d’instruction les immunitĂ©s dans le procĂšs pĂ©nal procĂ©dure d’instruction pĂ©nale procĂ©dure d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale les Ă©tapes d’un procĂšs pĂ©nal procĂ©dure d’ordonnance pĂ©nale procĂ©dure et instruction les grands principes du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure individuelle procĂ©dure pĂ©nale les phases de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale 2020 procĂ©dure pĂ©nale 388-1 les grandes Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale 41-1 procĂ©dure pĂ©nale 62 les principes directeurs du procĂšs procĂ©dure pĂ©nale accident de la route procĂ©dure pĂ©nale accusatoire les garanties des droits de la dĂ©fense dans la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale approfondie les grands principes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale article 15-3 procĂ©dure pĂ©nale article 304 les droits de la dĂ©fense les droits de la dĂ©fense bafouĂ©s procĂ©dure pĂ©nale article 40 procĂ©dure pĂ©nale article 427 les phases d’un procĂšs pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale article 551 procĂ©dure pĂ©nale article 61 les Ă©tapes d’un procĂšs procĂ©dure pĂ©nale article 75 procĂ©dure pĂ©nale cas pratique les grands principes directeurs du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale c’est quoi procĂ©dure pĂ©nale code les Ă©tapes de l’instruction d’une affaire procĂ©dure pĂ©nale cours procĂ©dure pĂ©nale covis les Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale dĂ©finition juridique les Ă©tapes du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale dĂ©pĂŽt de plainte procĂ©dure pĂ©nale depuis quand les droits de la dĂ©fense procĂ©dure administrative non contentieuse procĂ©dure pĂ©nale dĂ©rogatoire procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement les droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale devant la cour d’appel procĂ©dure pĂ©nale Ă©galitĂ© des armes ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure les droits de la dĂ©fense pendant la garde Ă  vue procĂ©dure pĂ©nale Ă©lection de domicile procĂ©dure pĂ©nale en cas pratique les droits de la dĂ©fense en procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale en France procĂ©dure pĂ©nale en schĂ©ma avocat procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale en schĂ©mas les droits de la dĂ©fense en matiĂšre pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale et covis 19 procĂ©dure pĂ©nale et licenciement les droits de la dĂ©fense devant la cour pĂ©nale internationale procĂ©dure pĂ©nale et procĂ©dure civile procĂ©dure pĂ©nale Ă©tapes les droits de la dĂ©fense dans la phase prĂ©paratoire du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale Ă©volution procĂ©dure pĂ©nale fiches les droits de la dĂ©fense dans le procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale française procĂ©dure pĂ©nale française accusatoire ou inquisitoire tribunal administratif indĂ©pendant tribunal correctionnel dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale militaire procĂ©dure pĂ©nale nouveautĂ© tribunal correctionnel dĂ©roulement d’une audience procĂ©dure pĂ©nale nullitĂ© textuelle substantielle procĂ©dure pĂ©nale numĂ©rique tribunal correctionnel fonctionnement procĂ©dure pĂ©nale mineur procĂ©dure pĂ©nale mise en examen tribunal correctionnel schĂ©ma procĂ©dure pĂ©nale majeur protĂ©gĂ© procĂ©dure pĂ©nale matiĂšre tribunal de police 4 classe ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale l’action publique procĂ©dure pĂ©nale les attributions du procureur de la rĂ©publique tribunal de police c’est quoi procĂ©dure pĂ©nale huissier de justice procĂ©dure pĂ©nale jugement tribunal de police dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale fraude fiscale procĂ©dure pĂ©nale GenĂšve tribunal de police dĂ©roulement de l’audience procĂ©dure pĂ©nale hĂ©ritiers procĂ©dure pĂ©nale homicide involontaire tribunal de police fonctionnement tribunal dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale inquisitoire procĂ©dure pĂ©nale juge d’instruction tribunal des indĂ©pendants procĂ©dure pĂ©nale instruction procĂ©dure pĂ©nale introduction tribunal impartial procĂ©dure pĂ©nale gĂ©olocalisation procĂ©dure pĂ©nale harcĂšlement moral tribunal impartial dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale jonction procĂ©dure pĂ©nale judiciaire tribunal impartial et indĂ©pendant tribunal indĂ©pendant et impartial procĂ©dure pĂ©nale gage de la paix sociale procĂ©dure pĂ©nale garde Ă  vue tribunal indĂ©pendant et impartial dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale France procĂ©dure pĂ©nale France schĂ©ma tribunal IndĂ©pendant si impartial ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure quels sont les principes fondamentaux de la justice qu’est-ce que le tribunal correctionnel qu’est-ce qu’un dĂ©lai raisonnable qu’est-ce qu’un tribunal correctionnel qui siĂšge au tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale nullitĂ© procĂ©dure pĂ©nale objectif saisir le tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale opj procĂ©dure pĂ©nale opposition respect des droits de la dĂ©fense en droit administratif rupture Ă©galitĂ© des armes procĂ©dure pĂ©nale ordinaire procĂ©dure pĂ©nale ordre judiciaire r 92 code de procĂ©dure pĂ©nale recours dans un dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale ou civile procĂ©dure pĂ©nale partie civile r 91 code de procĂ©dure pĂ©nale rĂ©forme procĂ©dure pĂ©nale 2019 procĂ©dure pĂ©nale plainte procĂ©dure pĂ©nale procureur de la rĂ©publique r 165 code de procĂ©dure pĂ©nale r 79 code de procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale question procĂ©dure pĂ©nale question prioritaire r 122 code de procĂ©dure pĂ©nale r 147 code de procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale reforme ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale rĂ©sumĂ© secret mĂ©dical et droit de la dĂ©fense sous un dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale sans avocat procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma travailler pour la dĂ©fense des droits de l’homme procĂ©dure pĂ©nale serge Guinchard procĂ©dure pĂ©nale signature Ă©lectronique sanction du non-respect des droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale simplifiĂ©e procĂ©dure pĂ©nale SNCF schĂ©ma chronologique du dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale spĂ©ciale procĂ©dure pĂ©nale terrorisme un procĂšs pĂ©nal un procĂšs pĂ©nal dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale travail dissimulĂ© procĂ©dure pĂ©nale tribunal correctionnel un dĂ©lai de prĂ©avis raisonnable un dĂ©lai raisonnable dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale urbanisme schĂ©ma procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale victime procĂ©dure pĂ©nale vidĂ©o schĂ©ma tribunal correctionnel sĂ©ance tribunal correctionnel procĂ©dure pĂ©nale voies de recours procĂ©dure pĂ©nale vol ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure schĂ©ma de la procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale WikipĂ©dia procĂ©dure policiĂšre un procĂ©dure pĂ©nale un tribunal impartial procĂ©dure procĂšs pĂ©nal procĂ©dure tribunal de police r 155 code procĂ©dure pĂ©nale r 156 code procĂ©dure pĂ©nale process instruction catĂ©gories process instruction information processus pĂ©nal programme cour d’assises prud’homme cour d’appel dĂ©roulement procĂ©dure que gĂšre le tribunal de police que signifie droits de la dĂ©fense quels sont les droits de la dĂ©fense schĂ©ma cour d’appel sur quels principes fondamentaux la justice s’appuie t elle terrorisme et droits de la dĂ©fense tous les droits de la dĂ©fense tout savoir sur la procĂ©dure pĂ©nale une atteinte aux droits de la dĂ©fense valeur juridique des droits de la dĂ©fense vĂ©ritĂ© dans le procĂšs pĂ©nal Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, victime dans le procĂšs pĂ©nal du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation auteur, co-auteur, complice, receleur ou victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase d’enquĂȘte garde Ă  vue ; d’instruction juge d’instruction, chambre de l’instruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de l’administration pĂ©nitentiaire par exemple. V. — Les domaines d’intervention du cabinet Aci ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Cabinet d’avocats pĂ©nalistes parisiens D’abord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Ensuite, Fax Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de l’avocat pĂ©naliste ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En somme, Droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Tout d’abord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Aussi, Droit pĂ©nal fiscal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’urbanisme ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En outre, Droit pĂ©nal de la presse ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Et ensuite, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure pĂ©nal des nuisances ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Donc, pĂ©nal routier infractions ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Outre cela, Droit pĂ©nal du travail ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’environnement ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Cependant, pĂ©nal de la famille ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En outre, Droit pĂ©nal des mineurs ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Ainsi, Droit pĂ©nal de l’informatique ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En fait, pĂ©nal international ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Pourtant, Notions de criminologie ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En revanche, DÉFENSE PÉNALE ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Aussi, AUTRES DOMAINES ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Enfin, CONTACT. ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 12 Un travailleur a le droit de refuser d’exĂ©cuter un travail s’il a des motifs raisonnables de croire que l’exĂ©cution de ce travail l’expose Ă  un danger pour sa santĂ©, sa sĂ©curitĂ© ou son intĂ©gritĂ© physique ou psychique ou peut avoir l’effet d’exposer une autre personne Ă  un semblable danger. Tableau de bord Connexion CrĂ©ez un compte
Bienque l’article 1303-2 du Code civil ne le mentionne pas, pour que l’appauvri qui a agi dans son intĂ©rĂȘt personnel ne puisse pas se prĂ©valoir de l’action de in rem perso, des conditions doivent ĂȘtre remplies. Ces conditions rĂ©sultent de la jurisprudence antĂ©rieure dont on a des raisons de penser qu’elle demeure applicable.
Dans une dĂ©cision rendue le 1 mai dernier, la Cour de Cassation a rappelĂ© que le juge qui ordonne que le droit de visite d’un parent s’exercera dans un espace de rencontre doit prĂ©ciser la pĂ©riodicitĂ© et la durĂ©e des rencontres. L’article 1180-5 du code de procĂ©dure civile prĂ©voit que lorsque le juge dĂ©cide que le droit de visite ou la remise de l’enfant s’exercera dans un espace de rencontre qu’il dĂ©signe en application des articles 373-2-1 ou 373-2-9 du code civil, il fixe la durĂ©e de la mesure et dĂ©termine la pĂ©riodicitĂ© et la durĂ©e des rencontres ». Il ne saurait donc se contenter de fixer le principe des rencontres mĂ©diatisĂ©es, sans en fixer au moins les grandes lignes. C’est cette obligation que vient rappeler l’arrĂȘt rendu par la premiĂšre chambre civile le 4 mai 2017. En l’espĂšce, le juge avait fixĂ© la rĂ©sidence de l’enfant chez sa mĂšre, et prĂ©vu un droit de visite mĂ©diatisĂ© au bĂ©nĂ©fice du pĂšre pour une durĂ©e maximale de six mois. Cet arrĂȘt est cassĂ©, faute d’avoir prĂ©cisĂ© la pĂ©riodicitĂ© et la durĂ©e des rencontres. On rappellera un arrĂȘt rendu au visa de l’article 373-2-9, alinĂ©a 3, du code civil ayant Ă©galement cassĂ© un arrĂȘt ayant dĂ©terminĂ© un droit de visite pour une durĂ©e de douze mois dans les locaux d’un espace de rencontre selon les modalitĂ©s en vigueur dans le service », sans en fixer la pĂ©riodicitĂ© Civ. 1re, 10 juin 2015, n° P. Cette derniĂšre formulation est malheureusement frĂ©quente dans les jugements des JAF,et ne permet pas au parent titulaire d’un tel droit de visite mĂ©diatisĂ© » de contrer l’organisation des associations qui gĂšrent ces rencontres, et qui sont surbookĂ©es
 tIHE2.
  • 38xz86ynsb.pages.dev/932
  • 38xz86ynsb.pages.dev/490
  • 38xz86ynsb.pages.dev/363
  • 38xz86ynsb.pages.dev/333
  • 38xz86ynsb.pages.dev/383
  • 38xz86ynsb.pages.dev/115
  • 38xz86ynsb.pages.dev/893
  • 38xz86ynsb.pages.dev/790
  • 38xz86ynsb.pages.dev/171
  • 38xz86ynsb.pages.dev/982
  • 38xz86ynsb.pages.dev/162
  • 38xz86ynsb.pages.dev/939
  • 38xz86ynsb.pages.dev/229
  • 38xz86ynsb.pages.dev/939
  • 38xz86ynsb.pages.dev/821
  • article 373 2 9 du code civil