Certainsde ces objets sont fabriquĂ©s par les poilus dans leurs tranchĂ©es. Feuilles de chĂȘne ajourĂ©es. Travaux de poilus exĂ©cutĂ©s avec une aiguille ou une fine lame de couteau. TabatiĂšre dite queue de rat, rĂ©alisĂ©e avec une Ă©corce de bouleau. TabatiĂšre dite queue de rat, celle-ci taillĂ©e dans un os. Coupe-papier bois Briquets et PyrogĂšne Par Daniel CharpentierPubliĂ© le 07/01/2015 Ă  0h00 Plus d’une centaine d’objets, fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es, sont exposĂ©s Ă  la mĂ©diathĂšque. Bien sĂ»r, faire la guerre, les soldats sont lĂ  pour ça, surtout dans les annĂ©es 14-18, mais en dehors des combats, comment s’occuper quand on est loin des siens ? C’est Ă  ces questions que l’ABPEPP Association...Bien sĂ»r, faire la guerre, les soldats sont lĂ  pour ça, surtout dans les annĂ©es 14-18, mais en dehors des combats, comment s’occuper quand on est loin des siens ? C’est Ă  ces questions que l’ABPEPP Association bassenaise pour la protection de l’environnement et de la protection du patrimoine et Histoire et Patrimoine tentent de rĂ©pondre en proposant une exposition Ă  la mĂ©diathĂšque jusqu’au 24 janvier. Pour comprendre cela, de nombreuses explications existent et elles seront donnĂ©es aux visiteurs lors de leur parcours entre toutes ces piĂšces collectĂ©es, dont certaines sont de vĂ©ritables chefs-d’ retour des combats, de nombreux soldats et officiers possĂ©dant quelques talents se sont mis Ă  fabriquer des objets avec des morceaux de mĂ©tal - laiton, cuivre, aluminium mais aussi paille, papier ou encore des feuilles de chĂȘne Ă  cause de leurs partir de lĂ , ces hommes ont rĂ©alisĂ© de vĂ©ritables Ɠuvres d’art, sans compter les douilles d’obus dont certaines sont de toute batterie de cuisineCertains poilus ont fait preuve d’imagination pour rĂ©aliser des objets plus inattendus, comme une batterie de cuisine miniature en cuivre probablement destinĂ© Ă  un enfant. Le fond de chaque casserole est en rĂ©alitĂ© une piĂšce de curiositĂ©s de nombreux briquets fabriquĂ©s Ă  partir de montres Ă  goussets hors d’usage ou dans des valves de chambre Ă  air de camions. La prĂ©sence de nombreux objets mĂ©talliques rĂ©alisĂ©s avec beaucoup de soin tient peut-ĂȘtre au fait que pendant cette guerre, les canons Ă©taient tirĂ©s par des chevaux nĂ©cessitant la prĂ©sence de marĂ©chal-ferrant qui Ă©tait Ă  cette Ă©poque de parfaits artisans messages gravĂ©s sur des feuilles de chĂȘnes ont Ă©galement Ă©tĂ© retrouvĂ©s ainsi que des cartes postales, dessins et peintures. Tous ces objets - il y en a plus d’une centaine - souffrent cruellement de l’absence de deux familles de souvenirs, des boĂźtes en carton marquetĂ©es de pailles ou encore de coffres en bois pourtant fort nombreux Ă  l’époque, au grand dam des organisateurs. OlivierDesvignes collectionne les objets rĂ©alisĂ©s par les Poilus. Par GĂ©rard HĂ©raud PubliĂ© le 14 Nov 14 Ă  10:06. Dans les tranchĂ©es, le Un mouchoir brodĂ© et encore imprĂ©gnĂ© du parfum de la fiancĂ©e, un bouton arrachĂ© au manteau d’un officier, des dominos maintes fois tombĂ©s et relevĂ©s au fond d’une tranchĂ©e 
 Ils sont nombreux et Ă©mouvants ces souvenirs de guerres, ces objets, ces Ă©crits ramenĂ©s du front par le Poilu enfin rentrĂ© ou malheureusement envoyĂ©s Ă  la famille endeuillĂ©e. Vestiges d’une Histoire commune et traces d’un passĂ© personnel, ils racontent Ă  la fois notre Histoire et disent, celle intime et privĂ©e, d’un soldat parti au front, ainsi que celle des siens restĂ©s Ă  l’arriĂšre. C’est dans le cadre de notre sĂ©quence sur la 1ere Guerre mondiale que j’ai proposĂ© Ă  mes troisiĂšme de concevoir une boĂźte de famille renfermant les objets, les Ă©crits, les documents d’un Poilu de la 1ere Guerre. Un Ă©crin prĂ©cieux qu’on imagine conservĂ© depuis des annĂ©es et racontant une vie, une destinĂ©e. Des boĂźtes d’une Ă©motion rare qui racontaient aussi l’Histoire 
 Si vous pratiquez l’exercice de la BoĂźte Ă  lecture, alors vous savez sans doute que les Ă©lĂšves s’investissent beaucoup dans ce genre de travaux. Ils et elles dĂ©ploient Ă  ces occasions des trĂ©sors d’inventivitĂ© et de crĂ©ativitĂ©. Connaissant mes troisiĂšmes, je savais dĂ©jĂ  ne pas ĂȘtre déçue, mais je ne m’attendais pas, avec ce projet TrĂ©sor de guerre, Ă  recevoir de si Ă©mouvants travaux. Plongeant parfois dans leur propre histoire familiale, enfermant dans leur boĂźtes de mĂ©tal, de vrais souvenirs de famille datant de 14-18, certains ont su donner Ă  ce projet, une dimension personnelle et authentique que je n’avais mĂȘme pas envisagĂ©e. Fictives ou authentiques, leurs boĂźtes TrĂ©sor de guerre avaient pour mission de raconter une histoire, de faire revivre Ă  travers Ă©crits, objets et documents reconstituĂ©s, une vie passĂ©e dans les tranchĂ©es 
 Un exercice ambitieux, mais un pari gagnĂ© ! Les grandes lignes de l’exercice Imaginer et rĂ©aliser la boĂźte Ă  souvenirs de guerre d’un soldat français de la guerre de 14-18. PensĂ©e comme une prĂ©cieuse boĂźte de famille, elle renfermera des documents Ă©crits d’époque et des objets souvenirs ayant appartenu Ă  un Poilu. Ces objets-mĂ©moires raconteront son histoire, sa vie sur le front et celle de sa famille restĂ©e Ă  l’arriĂšre. La boĂźte et son contenu La boĂźte en fer, en bois ou en carton la consigne principale Ă©tait de parvenir Ă  lui donner un aspect ancien, vieilli. Pour ma part, j’ai laissĂ© aux Ă©lĂšves la possibilitĂ© d’utiliser une boĂźte dĂ©jĂ  existante vieille boĂźte Ă  gĂąteaux ou de bouillon par exemple 
 mais valorisĂ© ceux qui avaient fait le choix de fabriquer eux-mĂȘme un Ă©crin Ă  l’aspect ancien. L’intĂ©rieur de la boĂźte pour la garnir, les Ă©lĂšves ont utilisĂ© la fiche consigne proposĂ©e en fin d’article. Ils y ont donc dĂ©posĂ© Ă  ma demande 4 Ă©crits imposĂ©s, 2 Ă©crits libres de leur choix et 6 objets confectionnĂ©s par leurs soins ou non. Pour faciliter l’identification et l’évaluation des travaux, ils ont aussi placĂ© dans leur boĂźte une fiche synthĂšse, disponible en fin d’article Ă©galement. Quels Ă©crits ? Quels objets ? Parmi les trĂ©sors dĂ©posĂ©s dans leur boĂźtes, mes Ă©lĂšves se devaient de respecter quatre formats imposĂ©s et Ă©videment travaillĂ©s au cours de notre sĂ©quence Un carnet militaire renseignĂ© et complĂ©tĂ© au nom du soldat. Mes 3eme ayant travaillĂ© sur le siteMĂ©moire des Hommes avec ma collĂšgue d’Histoire, ils avaient la possibilitĂ© d’endosser la vĂ©ritable identitĂ© d’un Poilu de 14-18 et d’utiliser les informations recueillies sur le site. PrĂ©voyez de fournir un carnet vierge, ou si vous demandez Ă  vos Ă©lĂšves de le fabriquer, je vous conseille de lister avec eux les Ă©lĂ©ments Ă  y faire figurer. Une sĂ©ance de recherches documentaires en salle informatique ou au CDI peut ĂȘtre la bienvenue. Une carte postale envoyĂ©e au soldat et Ă©crite depuis l’arriĂšre. Un exemplaire du journal Le Poilu DĂ©chaĂźnĂ© contenant deux courts articles. Ici, j’ai fourni aux Ă©lĂšves une version vierge Ă  complĂ©ter. Une lettre manuscrite Ă©crite par le soldat. Petite particularitĂ© de la lettre, elle se doit d’expliquer la prĂ©sence dans la boĂźte des six objets. Voir le sujet Ă  tĂ©lĂ©charger, en fin d’article Les Ă©crits libres pistes, idĂ©es 
 Planche de tickets de nourriture, paroles de la chanson de Craonne, bon pour une permission accordĂ©e, feuille d’hospitalisation ou de soins, carte de correspondance militaire, fascicule ou ordre de mobilisation, certificat de bonne conduite, rĂ©compense pour acte de bravoure, avis de dĂ©cĂšs, carte d’infirmier 
 Les pistes ne manquent pas et lĂ  encore, n’hĂ©sitez pas Ă  intĂ©grer Ă  votre projet une phase de recherches documentaires afin de guider vos Ă©lĂšves. Une collaboration Ă©troite avec votre collĂšgue documentaliste et votre collĂšgue d’Histoire-GĂ©ographie est vivement conseillĂ©e. Ils ou elles auront certainement les ressources et les rĂ©fĂ©rences qui pourraient venir Ă  vous manquer. Et comme pour les objets, encouragez les Ă©lĂšves Ă  aller piocher des pistes et des idĂ©es dans la correspondance des Poilus. Quels objets ? Si j’avais bien glissĂ© quelques idĂ©es, je dois dire ici que la magie de ce type de devoirs a opĂ©rĂ© 
 mes Ă©lĂšves ont parfois su faire de fonds de tiroir de vĂ©ritables souvenirs de guerre ! Et quand certains ont exhumĂ© d’un grenier, d’authentiques trĂ©sors de famille, l’émotion Ă©tait garantie. Voici donc ici, la liste de ce que j’ai pu leur proposer Ă  titre d’exemples et celle aussi de leurs trouvailles et bonnes idĂ©es Mes suggestions un bijou, une photographie, un carnet de croquis contenant des dessins griffonnĂ©s dans la tranchĂ©e, des fleurs sĂ©chĂ©es, une mĂ©daille militaire, une piĂšce de tissus mouchoir, morceau de dentelle 
, une montre ancienne, une vieille clĂ©, une plaque d’identification militaire française. Leurs trouvailles de vieux dĂ©s, un jeu de tarot, de vieux dominos, des balles, des douilles, de vieilles piĂšces de monnaie, des boutons, des objets artisanaux fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es pipe et cuillĂšre en bois sculptĂ©, vase sculptĂ© dans une douille d’obus, une boussole, des briquets, une boĂźte d’allumettes, une mĂšche de cheveux, une paire de gants en dentelle, de vieilles montres Ă  gousset, des livres anciens, des flasques, une cantiniĂšre en Ă©mail, une peigne, des croix chrĂ©tiennes, un cierge 
 Evaluer ? Comment ? Pour ce projet, j’ai attribuĂ© deux notes Ă  chaque Ă©lĂšve et c’est un choix que je ne regrette pas. Comme souvent pour ce type de travail, j’insiste sur la partie rĂ©dactionnelle et veille Ă  ce que crĂ©ativitĂ©, investissement et travail d’écriture soient justement apprĂ©ciĂ©s, ce qu’il m’a justement Ă©tĂ© possible avec cette double Ă©valuation. Les Ă©lĂšves ont donc obtenu ici – Une note sur 20 pour la lettre manuscrite.– Une note sur 20 pour la boĂźte et son contenu 14 points au total pour le contenu des Ă©crits, chaque Ă©crit rapportant 2 points + 6 points pour la fabrication de la boĂźte, des Ă©crits et des objets soin / qualitĂ© des crĂ©ations ou des reproductions / investissement. Pour le dĂ©tail du barĂšme, je vous propose de tĂ©lĂ©charger en fin d’article ma fiche de notation. Enfin, pour tout vous dire sur ce projet, j’ai Ă©tĂ© si Ă©merveillĂ©e Ă  la correction et si reconnaissante des trĂ©sors qu’ils acceptaient de me confier que je proposerai une nouvelle fois ce travail Ă  de futurs 3eme. Ces boĂźtes aux trĂ©sors dĂ©gageaient pour beaucoup une Ă©motion vĂ©ritable et racontaient une vraie histoire. Mes Ă©lĂšves ont su avec talent faire revivre le passĂ©, le temps de l’ouverture d’une boĂźte 
 un projet fort qui ici a fait l’unanimitĂ©. TĂ©lĂ©charger la fiche consignes TĂ©lĂ©charger la fiche Ă©valuation TĂ©lĂ©charger la fiche synthĂšse Ă©lĂšve Si vous tentez l’exercice, n’hĂ©sitez Ă  m’envoyer par mail les photos des crĂ©ations de vos Ă©lĂšves, j’aurais plaisir Ă  les partager avec votre accord avec nos collĂšgues dInstagram. Et si vous avez des questions sur le projet, n’hĂ©sitez pas non plus Ă  les poser par mail ou en MP. Enfin, sachez que pour cette mĂȘme sĂ©quence, l’activitĂ© Carte postale sonore et toujours disponible et dĂ©taillĂ©e ici. A trĂšs bientĂŽt ! CĂ©line.
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Dansles rĂ©gions au climat rigoureux, il existe des cartables en bois : dans les Alpes par exemple, les enfants d’autrefois dĂ©valaient l’hiver la pente vers l’école en s’asseyant sur la mallette en bois fabriquĂ©e par les parents, mallette qui leur servait Ă  la fois de cartable et de luge ! Mais on trouve aussi les sacs les plus divers ou, pour les filles (car ils sont moins La grande histoire s’enrichit de toutes les histoires singuliĂšres. À Nantes, cette conviction a conduit le musĂ©e d’histoire de la ville – abritĂ© dans le chĂąteau des Ducs de Bretagne – Ă  mener une politique ambitieuse et originale de collectes d’objets et de documents auprĂšs de la population genĂšse de ces collectes remonte Ă  l’inauguration du musĂ©e de la ville, en 2007. Nous voulions raconter l’histoire de la ville de ses origines Ă  nos jours, mais nous n’avions aucun corpus pour raconter le XXe siĂšcle, se souvient Krystel GualdĂ©, directrice scientifique du musĂ©e. C’est cette faille, ce vide, que nous avons voulu combler avec un travail de collecte auprĂšs de la population nantaise. »1 400 objets et documents collectĂ©sGrĂące Ă  cette opĂ©ration, 1 400 objets et documents sont entrĂ©s dans les collections du chĂąteau, permettant l’ouverture, l’étĂ© dernier, de nouvelles salles consacrĂ©es Ă  l’histoire du XXe siĂšcle. Sur la PremiĂšre Guerre mondiale, les Nantais ont apportĂ© des casques militaires, des carnets de croquis de poilus, des photographies, des objets fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es
Sur la Seconde Guerre mondiale, un ancien rĂ©sistant a donnĂ© un drapeau nazi, un dĂ©portĂ© a confiĂ© sa tenue rayĂ©e et la gamelle qu’il utilisait Ă  aussi arrivĂ©s de prĂ©cieux documents tĂ©moignant de la collaboration Ă  Nantes et de la dĂ©portation des juifs. Nantes vĂ©hiculait l’image d’une ville rĂ©sistante, cette collecte a permis d’écrire une histoire plus nuancĂ©e », souligne Krystel par les bons rĂ©sultats de cette collecte, le musĂ©e poursuit l’aventure, avec un nouvel appel aux dons sur le thĂšme Grandir Ă  Nantes au XXe siĂšcle ». Mais comment fait-on remonter Ă  la surface les souvenirs et la mĂ©moire disparus ? DĂ©complexer les donateurs » Il faut sans cesse dĂ©complexer les donateurs potentiels, leur faire comprendre que nous n’attendons pas des piĂšces de musĂ©e, mais des objets du quotidien avec un rĂ©cit, explique la conservatrice AurĂ©lie de Decker. Ce qui nous intĂ©resse, c’est le lien entre un objet et un morceau de vie. » ”Je ne sais pas si cela va vous intĂ©resser
”. Cette phrase, combien de fois l’ai-je entendue ces derniĂšres annĂ©es ?, tĂ©moigne Krystel GualdĂ©. C’était comme une formule magique pour moi, qui savais que systĂ©matiquement, ensuite, quelque chose d’inhabituel et d’exaltant allait se passer, lorsque le sac rĂ©pandrait son contenu sur la table. » ConcrĂštement, aucun objet hors sol », par exemple rĂ©cupĂ©rĂ©s dans des brocantes, n’est rĂ©coltĂ©. Chaque proposition de don s’accompagne d’un long entretien en tĂȘte Ă  tĂȘte. Cette rencontre est toujours d’une grande richesse. J’essaie alors de recueillir un maximum d’informations sur l’objet, mais aussi sur la famille d’oĂč il vient et son histoire, tĂ©moigne AurĂ©lie de Decker. Ces entretiens permettent de faire surgir d’autres idĂ©es d’objets
 »Un inventaire Ă  la PrĂ©verDepuis le lancement de la collecte en 2015, AurĂ©lie de Decker a dĂ©jĂ  rĂ©coltĂ© tout un trĂ©sor de vie quotidienne des photos de famille, des attestations de naissance Ă  domicile, des carnets de santĂ© racontant les dĂ©buts de la mĂ©dicalisation de la naissance, des cartes postales natalistes datant de l’entre-deux-guerres, des emballages de lait Guigoz et des biberons des annĂ©es 1950, des robes de baptĂȘme et des crucifix pour enfants, et mĂȘme des images offertes dans les tablettes de chocolat Poulain tĂ©moignant de l’entrĂ©e de l’enfant dans la sociĂ©tĂ© de consommation »  Tout un inventaire Ă  la PrĂ©vert qu’elle rĂȘve de voir s’ cette histoire demande du doigtĂ©, car ce qui touche Ă  la mĂ©moire est dĂ©licat Ă  manipuler. Pour certains, donner un objet est une maniĂšre de transmettre l’histoire alors mĂȘme que leurs propres enfants s’en dĂ©sintĂ©ressent. C’est alors un soulagement », souligne la lien intimeMais elle se souvient aussi d’une femme, qui aprĂšs lui avoir longuement parlĂ©, l’a rappelĂ©e le lendemain pour revenir sur sa proposition de dons. À ses yeux, elle s’était trop dĂ©voilĂ©e, mĂȘme si l’entretien Ă©tait restĂ© trĂšs pudique. »Au fil du temps, un lien intime s’est ainsi tissĂ© entre le musĂ©e et la population locale, que confirment des chiffres de frĂ©quentation en croissance. Notre ambition est que le public local se sente chez lui dans ce musĂ©e. Et les collectes favorisent ce sentiment de proximitĂ© », se rĂ©jouit Bertrand Guillet, directeur du aux collectes nantaisesLa collecte Grandir Ă  Nantes au XXe siĂšcle » donnera lieu Ă  une exposition en enrichir son fond, AurĂ©lie de Decker est notamment Ă  la recherche d’objets rares des souvenirs liĂ©s au chĂąteau d’eau » une institution scolaire appliquant une pĂ©dagogie de type Freinet durant l’entre-deux-guerres pupitres portatifs permettant de faire cours en plein air, journaux d’école
, mais aussi des souvenirs liĂ©s Ă  la vie des AurĂ©lie de Decker, chef du service de la conservation, tĂ©lĂ©phone autre collecte sur le thĂšme Rock Ă  Nantes » donnera lieu Ă  une exposition en 2018. Un appel au prĂȘt d’objets sur le rock nantais des annĂ©es 1960 Ă  nos jours – affiches, vinyles, vidĂ©os, instruments
 – est lancĂ© pour rĂ©aliser ce Pierre Chotard, ,responsable du service des expositions temporaires,

Plusd’une centaine d’objets, fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es, sont exposĂ©s Ă  la mĂ©diathĂšque. Bien sĂ»r, faire la guerre, les soldats sont lĂ 

Avec l'aide d'amis qui partagent sa passion, le Cognaçais Albert Robin Ă  droite propose son Ă©tonnante collection au centre culturel de CL Par Jean-Yves DELAGE, publiĂ© le 6 novembre 2012 Ă  4h00, modifiĂ© Ă 8h05. Durant la PremiĂšre Guerre mondiale, les Poilus des tranchĂ©es ont créé des objets. Albert Robin en expose Ă  Baignes Ă  partir de jeudi et jusqu'au 13 novembre. I ls sont Ă©mouvants, ces objets fabriquĂ©s par les soldats de la Grande Guerre, les cĂ©lĂšbres Poilus» , constate Albert Robin, membre de l'association Art culture collection conservation du patrimoine». Ce retraitĂ© d'une usine verriĂšre du Cognaçais habitant Ă  ChĂąteaubernard expose Ă  partir de ce jeudi et jusqu'au 13 novembre Ă  L'Espinoa de Baignes sa surprenante collection de plus de objets, documents, photos sur l'artisanat des tranchĂ©es et la vie quotidienne des Poilus voilĂ  bientĂŽt un siĂšcle. Le vernissage est prĂ©vu demain Ă  18h Il y a plus de 40 ans, j'avais commencĂ© une simple collection de briquets Ă  essence, confie Albert Robin, dont ceux des Poilus. Un jour lors d'une expo, j'ai placĂ© parmi mes briquets un obus de la Grande Guerre, puis deux, et c'Ă©tait parti!»Depuis, le passionnĂ© a complĂ©tĂ© sa collection tout en essayant de faire parler les Ă©tonnants objets qu'il peut dĂ©nicher lors de brocantes ou dans des greniers. C'est le laiton, ce mĂ©lange de cuivre et de zinc, matiĂšre premiĂšre inĂ©puisable fournie en bonne partie par les douilles d'obus de 75 mm, qui a Ă©tĂ© le plus utilisĂ© par les soldats. Il peut se marteler, s'aplatir, ĂȘtre mis facilement en forme» explique Albert Robin. Ainsi ont vu le jour de nombreux objets de la vie courante couteaux, bagues, tabatiĂšres, porte-plume, encriers, coupe-papier et bien sĂ»r le briquet de tranchĂ©e qui accompagne la majoritĂ© des soldats.Le rĂŽle des femmes durant la guerre» en confĂ©rence samediAlbert Robin devient vite intarissable sur cet artisanat qui apparaĂźt Ă  l'arriĂšre, pendant les temps de repos. Certains soldats Ă©taient des artisans qualifiĂ©s dans la vie civile - orfĂšvres, graveurs -, mais ceux issus du monde rural ont aussi fait preuve d'habiletĂ©. Une activitĂ© manuelle qui a contribuĂ© en mĂȘme temps Ă  leur redonner un peu le moral.»À cĂŽtĂ© de cet artisanat, Albert Robin expose aussi des revues, du courrier et des tenues militaires fournies par un autre ami collectionneur, Jean-Claude Papot.Nous avons dĂ©jĂ  participĂ© au salon des collectionneurs de Baignes organisĂ© par le comitĂ© d'animation. C'est son vice-prĂ©sident, Jean-Paul Belly, qui nous invite et nous avons de quoi proposer une belle expo Ă  L'Espinoa, un lieu qui nous a sĂ©duits» , confient-ils. Pendant ladite exposition, Jean-Claude Ribot, autre retraitĂ© passionnĂ©, donnera une confĂ©rence gratuite sur Le rĂŽle des femmes pendant la guerre de 14-18» , ce samedi Ă  15h30, toujours Ă  L' Ă  L'Espinoa de Baignes du 8 au 13 novembre de 10h Ă  12h et de 14h Ă  19h. EntrĂ©e libre. Vernissage demain mercredi Ă  18h. Pourpartir Ă  l'assaut des ennemis, les poilus se donnent du courage en buvant de la gnĂŽle: les vapeurs Ă©thyliques plongent le peuple des tranchĂ©es dans une insouciance primaire. Ils boivent Ă©galement du pinard car l'eau potable se fait rare! De ce fait, l'alcoolisme se dĂ©veloppe dans les tranchĂ©es. C'est avec le tabac que les soldats trouvent du rĂ©confort: 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID etnWZp8mqBT9pYA1Od5523uNnCHgs8qeAMuz7UO8-S3kFm5CaIGgDQ== Entreles grandes offensives et les ordres d'assaut, les Poilus pouvaient passer beaucoup de temps dans les tranchĂ©es ou dans leurs cantonnements. Ils en profitaient pour se reposer, Ă©crire

Du vrai travail d'artiste et beaucoup d'imagination pour créer un cendrier ou une pipe à partir d'une douille... © Quessada Saada Sylviane Exposition d'objets fabriqués par les poilus dans les tranchées. souvenir En marge de l'exposition sur les cerfs volants de Trainou, une autre exposition avait lieu sur l'artisanat des tranchées. On pouvait y voir, entre autres, des douilles sculptées, retravaillées. Bernard Galliot, président de l'ACVL Association des collectionneurs du Val de Loire explique que beaucoup de soldats exerçaient des métiers manuels et continuaient à pratiquer leur art avec tous les objets qu'ils pouvaient avoir à leur disposition. L'exposition regroupe cinq collections privées.

Vouspourrez y admirer des tenues complĂštes d’époque de la premiĂšre et de la deuxiĂšme guerre mondiale mais Ă©galement l’équipement utilisĂ© par les poilus. Vous y verrez des objets du quotidien mais aussi des objets fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es. Des tĂ©moignages Ă©crits et photographiques seront prĂ©sentĂ©s au public afin de mieux s’immerger dans la peau d’un
Les cartes postales en disent long sur le quotidien dans les tranchĂ©es. © CrĂ©dit photo Photo reproduction/Dr PubliĂ© le 29/04/2014 Ă  0h00 Parfois Ă©mouvants, souvent Ă©tonnants sont les objets fabriquĂ©s par les poilus, dans les tranchĂ©es de la PremiĂšre Guerre mondiale. PrĂšs de Cognac, Albert Robin les collectionne depuis plus de quarante ans, aprĂšs avoir commencĂ© Ă  rĂ©cupĂ©rer des briquets de toutes sortes, dont ceux des soldats de 14-18. Bien sĂ»r, ce passionnĂ© qui viendra jeudi 1er mai Ă  la salle des fĂȘtes de PĂ©rignac, n’amĂšnera pas toute sa collection qui compte plus de 25 000 objets, documents ou photos. La vie dans les tranchĂ©es PrĂ©sentĂ©e ici, ce sera un aperçu de la vie dans les tranchĂ©es durant la PremiĂšre Guerre mondiale ». Plus particuliĂšrement des objets de la vie courante, principalement en laiton, rĂ©cupĂ©rĂ©s sur les douilles d’obus, et que les hommes vont marteler et affiner au mieux. Ainsi briquets, couteaux, encriers, bagues, ou porte-plume deviendront le quotidien d’une vie d’enfer. Et les courriers Ă©mouvants devraient Ă©galement apporter une rĂ©flexion sur cette pĂ©riode noire qui a dĂ©butĂ© il y a bientĂŽt un siĂšcle. À noter que cette exposition se dĂ©roule dans le cadre du Salon des collectionneurs et artisans d’art qui a lieu chaque annĂ©e lors de la brocante du 1er mai Ă  PĂ©rignac. TĂ©l. 06 87 84 60 80. cJXQ6.
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