Dontle coeur continue de battre. MĂȘme s'il bat au ralenti. Quand le spectacle est terminĂ©. Les bravos bien rangĂ©s. On dĂ©shabille la soirĂ©e. On cause. Des mille et trois petites chances. Qui chaque soir se recommencent. Ăa fait du bien quand on y pense.
On attendait la confĂ©rence sous lâĂ©gide de la mairie de SommiĂšres, "Du duel Ă la scĂšne", annoncĂ©e comme un spectacle. Aussi, dans la cour du chĂąteau, le public Ă©tait "sur ses gardes", on les attendait "de pied ferme", mais ils Ă©taient dâattaque ce soir-lĂ les deux confĂ©renciers. Ă bĂątons rompus, Ă couteaux tirĂ©s parfois, ils ont Ă©tĂ© "les fers de lance" de cette soirĂ©e magique. Aux expressions choisies, il y a matiĂšre Ă deviner le thĂšme de la soirĂ©e⊠Et oui, la langue française doit beaucoup Ă lâescrime. Les maĂźtres dâarmes entrent en scĂšne en plein assaut, lâun finalement menace lâautre, ce qui stoppe lâassaut. "Tout le secret des armes ne consiste quâen deux choses, Ă donner et Ă ne point recevoir⊠", dit MoliĂšre dans Le Bourgeois gentilhomme et câest lâessence mĂȘme de lâescrime. Ainsi, avec faconde, volubilitĂ©, une ardeur peu commune, et surtout dĂ©bordants dâhumour, dans une dynamique mise en scĂšne dâElsa Rooke, François Rostain et Pierre Berçot ont levĂ©, plus dâune heure durant, les secrets de lâescrime. Du tibia Ă lâĂ©pĂ©e, en passant par le bĂąton, ils ont prĂ©sentĂ© les diverses armes de combat depuis celle de lâhomme de Cro-Magnon jusquâĂ nos jours, illustrant brillamment lâhistoire du jeu qui est Ă lâorigine de lâhistoire du la fin de lâenvoi, un public touchĂ©Il faut dire que ces instructeurs ont de lâexpĂ©rience. François Rostain est chevalier de lâordre des Arts et des Lettres et mĂ©daillĂ© dâHonneur de la FĂ©dĂ©ration française dâescrime, professeur au Conservatoire national dâart dramatique et chorĂ©graphe de combat dans nombre de productions, et Pierre Berçot est instructeur dâart martial russe au Centre national des sport de ont croisĂ© le fer, expliquant les attaques, les contre-attaques, les esquives, les coups droits, lâestoc, les armes de tranchant comme le sabre, dĂ©monstrations Ă©tourdissantes qui ont ravi le public, concentrĂ© plus particuliĂšrement sur lâexplication du coup de Jarnac et de la botte de la fin de lâenvoi, un public touchĂ©, comme aurait pu dire Edmond Rostand, lâauteur du brillant Cyrano de Bergerac. La meilleure preuve la rĂ©flexion dâun enfant dâune dizaine dâannĂ©es Ă la sortie "Papa, papa, je veux faire de lâescrime !"Correspondant Midi Libre 06 87 05 03 26Ellereste admirative du parcours du jeune homme, nommĂ© Ă©toile Ă seulement 23 ans, le 13 dĂ©cembre 2020. « Ce qui fait la diffĂ©rence
Accueil RĂ©gion Yvetot La compagnie rouennaise In Fine sâest installĂ©e Ă lâabbaye de JumiĂšges Ă partir du mardi 23 aoĂ»t 2022 pour crĂ©er un spectacle inĂ©dit Ă dĂ©couvrir Ă lâaube du dimanche 28 aoĂ»t. Une chorĂ©graphie aĂ©rienne qui joue avec les prĂ©cieuses ruines. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s
Jeudi31 octobre, alors que la plupart des people fĂȘtait Halloween, Jamel Debbouze donnait son nouveau spectacle, Maintenant ou Jamel, diffusĂ© en direct sur M6 depuis le
Le théùtre puise ses lointaines origines dans les cĂ©rĂ©monies religieuses de l'AntiquitĂ©, voire de la PrĂ©histoire. Aux Temps modernes, c'est un spectacle profane Ă part entiĂšre et immensĂ©ment populaire. La preuve en est qu'il imprĂšgne encore aujourd'hui notre vocabulaire quotidien. Il est vrai qu'il n'a pas encore de concurrents tels que le cinĂ©ma ou la tĂ©lĂ©vision... Acte III le théùtre du Roi-Soleil France, XVIIe siĂšcle Le théùtre français du XVIIe siĂšcle bĂ©nĂ©ficie de la bienveillance du pouvoir, de Louis XIII et Richelieu Ă Louis XIV. PassionnĂ© par la danse et amoureux des spectacles, le Roi-Soleil ne cessa de favoriser les auteurs, pour sa plus grande gloire. C'est lui Ă©galement qui crĂ©a, en 1680, la ComĂ©die-Française en fusionnant les troupes existantes. Pierre Corneille, ancien avocat, passe en quelques annĂ©es de la comĂ©die baroque L'Illusion comique, 1635 Ă la tragi-comĂ©die Le Cid, 1637 et Ă la tragĂ©die pure Cinna, 1639.... MoliĂšre donne ses lettres d'or Ă la comĂ©die Don Juan, 1665, L'Avare, 1668, Les Fourberies de Scapin, 1671... et crĂ©e avec Jean-Baptiste Lully, un nouveau genre, la comĂ©die-ballet dans laquelle des intermĂšdes musicaux et dansĂ©s sont intĂ©grĂ©s Ă l'intrigue Le Bourgeois gentilhomme, 1670. Enfin, Jean Racine, jeune ambitieux, finit par abandonner l'Ă©criture Andromaque, 1667, PhĂšdre, 1677... pour se consacrer Ă la fonction plus prestigieuse d'historiographe du roi. L'Ă©poque n'Ă©tait plus aux fantaisies baroques mais au sĂ©rieux. On institua des rĂšgles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompliTienne jusqu'Ă la fin le théùtre rempli». Il s'agit de respecter les trois unitĂ©s de lieu un seul dĂ©cor, de temps 24 heures et d'action une seule intrigue pour satisfaire aux deux rĂšgles de base la vraisemblance une histoire crĂ©dible et la biensĂ©ance rien de choquant. Le théùtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs prĂ©cis plaire et instruire. La dimension morale est donc primordiale par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-Ă -dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon MoliĂšre, corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art ! Vivre de la comĂ©die au XVIIe siĂšcle Ătre comĂ©dien Ă l'Ă©poque de MoliĂšre n'est pas de tout repos mĂ©prisĂ© par la population qui cherche avant tout Ă s'amuser, y compris en se moquant des acteurs, le mĂ©tier Ă©tait vu d'un mauvais oeil par l'Ăglise, pleine de soupçons envers cette population itinĂ©rante, accusĂ©e de moeurs dissolues. Sur les conseils de certains Ă©vĂȘques, les curĂ©s en viennent Ă refuser Ă ces familles la communion, le mariage, le baptĂȘme et surtout l'inhumation en terre sainte». C'est ainsi que MoliĂšre, malgrĂ© sa piĂ©tĂ©, ne dut qu'Ă l'intervention de Louis XIV de pouvoir reposer dans la cimetiĂšre de la paroisse Saint-Joseph. Pourtant, Ă l'Ă©poque du grand auteur, le mĂ©tier est devenu moins difficile. Les troupes se sont organisĂ©es et souvent Ă©tablies dans des bĂątiments enfin en dur. Les recettes sont divisĂ©es selon le nombre de comĂ©diens et leur fonction dans la piĂšce. MoliĂšre, en cumulant les casquettes, touchait prĂšs de 20 000 livres par an, soit les revenus d'un bourgeois aisĂ©. Dans un théùtre du XVIIe siĂšcle Entrons, Ă la suite du public, dans un théùtre parisien au XVIIe siĂšcle, dans l'aprĂšs-midi. Selon la somme que vous souhaitez dĂ©bourser, vous pouvez rester debout au parterre, au milieu des cris et des bousculades, ou chercher plus de tranquillitĂ© dans les loges et galeries. Mais n'espĂ©rez pas vous asseoir les premiĂšres chaises ne seront installĂ©es qu'en 1782, Ă l'OdĂ©on. Seuls quelques riches privilĂ©giĂ©s peuvent profiter des fauteuils installĂ©s Ă mĂȘme la scĂšne, pour mal voir mais ĂȘtre vu ! Le théùtre est en effet, plus qu'un lieu de culture, une occasion de rencontres et de parade. Les spectateurs, de tous les milieux, ne restent Ă aucun moment silencieux mais prĂ©fĂšrent partager leurs commentaires sur les dĂ©cors et costumes. Il faut dire que tout est fait pour le plaisir des yeux le dĂ©cor, unique pour rĂ©pondre Ă la rĂšgles de l'unitĂ© de lieu, est soignĂ©, et souvent agrĂ©mentĂ© d'effets de machineries impressionnants ; gĂ©nĂ©ralement propriĂ©tĂ© personnelle des comĂ©diens, les costumes peuvent ĂȘtre somptueux, en soie et taffetas, sans souci des possibles anachronismes qu'importe que le romain Cinna apparaisse en pourpoint Renaissance? Tout cela est Ă©clairĂ© tant bien que mal avec des bougies disposĂ©es sur des lustres ou sur la rampe, le long de la scĂšne. Cet Ă©clairage prĂ©sentait deux problĂšmes tout d'abord, il fallait moucher les bougies toutes les 20 minutes, ce qui obligeait les auteurs Ă diviser leurs piĂšces en actes pour instaurer une pause. Ensuite, les costumes risquaient de s'enflammer, ce qui provoqua la mort de plusieurs danseuses au XIXe s. C'est pourquoi, dit-on, les tutus furent raccourcis. Rien de naturel Ă©galement dans le jeu des acteurs, qui aimaient pratiquer une diction pleine de lyrisme et grandiloquence. MoliĂšre se moqua de cette dĂ©clamation, prĂ©fĂ©rant que ses comĂ©diens s'approchent de la vĂ©ritĂ© de leur personnage TĂąchez [âŠ] de vous figurer que vous ĂȘtes ce que vous reprĂ©sentez». Un nouvel exemple de sa modernitĂ©... Acte IV Quand les planches font leur rĂ©volution France, XVIIIe-XIXe siĂšcles Le théùtre et le pouvoir n'ont pas toujours fait bon mĂ©nage. En 1725, c'est le discret Marivaux qui remet en cause la hiĂ©rarchie sociale dans L'Ăle des esclaves. Il ouvre ainsi la voie Ă l'audace de Beaumarchais qui Ă©chappe de justesse Ă la censure pour Le Barbier de SĂ©ville 1775 puis Le Mariage de Figaro 1784. Le théùtre aime toujours faire pleurer avec Denis Diderot Le PĂšre de famille, 1761 puis, au XIXe siĂšcle, le triomphe des mĂ©lodrames dans les salles parisiennes du fameux boulevard du Crime». Mais le 25 fĂ©vrier 1830, la ComĂ©die-Française se transforme en champ de bataille pour la premiĂšre d'Hernani d'un cĂŽtĂ©, la bande des chevelus» venus soutenir bruyamment la piĂšce d'Hugo ; de l'autre, le clan des chauves» prĂȘts Ă dĂ©fendre les principes de l'Ă©criture classique. C'est Hugo qui gagne la bataille d'Hernani», avec ses amis romantiques Alexandre Dumas Henri III et sa cour, 1828 et Alfred de Musset Lorenzaccio, 1834. Un mot d'ordre la libertĂ©. On mĂ©lange les genres, on piĂ©tine les rĂšgles, on disloque les vers... Mais ces piĂšces, difficiles Ă monter, laissent rapidement place Ă des Ćuvres plus lĂ©gĂšres le trio EugĂšne Labiche Un Chapeau de paille d'Italie, 1851, Georges Feydeau La Dame de chez Maxim, 1899 et Georges Courteline Messieurs les ronds-de-cuir, 1893 font le bonheur des spectateurs avec leurs vaudevilles. Acte V Tout cela est bien absurde... France, XXe siĂšcle Merdre !» C'est sur ce mot du pĂšre Ubu Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 que se referme le XIXe siĂšcle, peu avant le triomphe de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand 1897. Les metteurs en scĂšne prennent alors le pouvoir, comme AndrĂ© Antoine qui s'attache Ă reproduire la rĂ©alitĂ© sur les planches tandis que Jacques Copeau ne veut qu'une scĂšne dĂ©pouillĂ©e. Son ami Louis Jouvet triomphe dans la mise en scĂšne de Knock de Jules Romains, en 1923, avant de participer Ă un retour aux sources antiques avec Jean Giraudoux La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 et Jean Cocteau La Machine infernale, 1934. D'autres thĂ©oriciens, comme Antonin Artaud, souhaitent privilĂ©gier le jeu par rapport au texte c'est le Théùtre de la cruauté» qui fait la part belle au spectacle pour attiser la sensibilitĂ© des spectateurs. La guerre coupe cet Ă©lan mais pas le goĂ»t du public pour le spectacle des piĂšces engagĂ©es voient le jour, dont l'Antigone de Jean Anouilh 1944 et Huis-clos de Jean-Paul Sartre 1944. AprĂšs le traumatisme de 1939-1945, un duo d'auteurs entreprend de montrer l'aspect dĂ©risoire de l'existence en mĂȘlant dĂ©sespoir et rire EugĂšne Ionesco La Cantatrice chauve, 1950 et Samuel Beckett En attendant Godot, 1952 mettent en miettes le dialogue pour mieux montrer l'incohĂ©rence du monde. Leur Théùtre de l'absurde» triomphe au moment oĂč festival d'Avignon, créé en 1947, par Jean Vilar, prend son envol. Aujourd'hui certains de nos auteurs, comme Bernard-Marie KoltĂšs Dans la solitude des champs de coton, 1985, Ăric-Emmanuel Schmitt Le Visiteur, 1993 ou Yasmina Reza Art, 1994, acquiĂšrent mĂȘme une reconnaissance internationale qui montre la vigueur d'un art en permanente reconstruction. PubliĂ© ou mis Ă jour le 2022-01-05 090648
Eneffet, et comme toujours, Paris propose une offre foisonnante de piÚces qui conviendront à tous les goûts, des comédies aux drames en passant par les thrillers, du classique au plus contemporain. Des comédiens de renom viennent fouler les planches des théùtres les plus prestigieux de la capitale. Pour vous aider à faire votre choix
© Quentin ChevrierOyez, oyez, braves Parisiens aoĂ»tiens, touristes juillettistes Ă la recherche du vrai Paris lâĂ©tĂ©, jeunes troubadâ dans le bad⊠RĂ©jouissez-vous ! Car dĂšs aujourdâhui, et jusquâĂ la fin du mois, tout Paris est show, et nous aussi. De la pyramide du Louvre Ă Pantin en passant par les berges de Seine, le festival Paris lâĂ©tĂ© prend le relais de lâoffre scĂ©nique parisienne pour pallier le creux estival de la programmation théùtrale. Pendant trois semaines, la capitale fait de la concurrence Ă Avignon avec une ribambelle de spectacles rafraĂźchissants et Ă©blouissants dâinventivitĂ©, mĂȘlant danse, théùtre, cirque et performance. Pensez Ă bien vous hydrater, askip câest la canicool. Parmi les immanquables de la prog, lâabracadabrant Les gros patinent bien, piĂšce de théùtre en carton-pĂąte haute couture, soit lâun des plus gros succĂšs de lâannĂ©e couronnĂ© dâun MoliĂšre franchement mĂ©ritĂ©. Une comĂ©die monty-pythonesque dans un anglais trĂšs imagĂ©, oĂč le dĂ©cor lui-mĂȘme est un personnage en perpĂ©tuel mouvement, cheval de Troie de lâart dans la choucroute. Dans le mĂȘme esprit DIY de lâabsurde la piĂšce After All Springville de lâartiste belge Miet Warlop, un drame explosif et comique dont les personnages principaux sont⊠un frigidaire patibulaire et une adorable petite table, tous deux rescapĂ©s dâune maison en carton au bord du burn-out. Théùtre sous LSD et plus sĂ©rieux Que la team premier degrĂ© et les sceptiques du théùtre sous LSD ne dĂ©sespĂšrent pas pour autant Paris lâĂ©tĂ©, câest aussi du sĂ©rieux. Par exemple, au programme cette annĂ©e, on trouve une belle tĂȘte dâaffiche, le metteur en scĂšne Julien Gosselin, avec une crĂ©ation tirĂ©e de son travail colossal sur les Ă©crits du romancier amĂ©ricain Don DeLillo. Dans Le Marteau et la faucille, il adapte une des nouvelles les plus rĂ©centes de lâauteur Ă©voquant la crise financiĂšre et lâabsurditĂ© du monde qui lâa rendue possible. Une heure de temps bien investie. Dans la programmation, on croise aussi le Groupe urbain dâintervention dansĂ©e, Ă lâinitiative du chorĂ©graphe star Angelin Preljocaj. La troupe itinĂ©rante, connue pour provoquer dâindĂ©nombrables moments de grĂące dans lâespace public, sera prĂ©sente en toute gratuitĂ© dans trois lieux parisiens. A vous de les retrouver ! Pour le reste, le rendez-vous est pris au lycĂ©e Jacques-Decour, QG du festival, oĂč vous pourrez notamment plonger dans une installation immersive de la scĂ©nographe CĂ©cile LĂ©na, mais aussi vous glisser dans la peau dâune travailleuse du sexe avec Strip, un spectacle qui flirte avec la rĂ©alitĂ© virtuelle en combattant les codes et clichĂ©s sclĂ©rosants de la pornographie. Quand on vous dit que lâĂ©tĂ© sera show⊠Quoi ? Paris lâĂ©tĂ©Quand ? Du 11 au 31 juillet 2022OĂč ? Dans vingt lieux Ă parisCombien ? Selon les Ă©vĂ©nements billetterie ici © Jean-Claude Carbonne Alix Leridon Un e-mail que vous allez vraiment aimerVous ne pourrez plus vous passer de notre newsletter. GrĂące Ă elle, dĂ©couvrez avant tout le monde les meilleurs plans du entrant votre adresse mail, vous acceptez nos conditions d'utilisation et notre politique de confidentialitĂ© et de recevoir les emails de Time Out Ă propos de l'actualitĂ©, Ă©vents, offres et promotionnelles de nos partenaires.đ GĂ©nial! Vous ĂȘtes inscrit!Merci de vous ĂȘtre inscrit! N'oubliez pas de jeter un Ćil dans votre boĂźte mail, pour dĂ©couvrir trĂšs bientĂŽt votre premiĂšre newsletter!
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