CodycrossInventions Groupe 47 Grille 1 Druide principal d'Astérix et Obélix On le fait à la fin d'un spectacle Capable de faire son travail Promesse de vente Représentant de l'Etat à l'étranger Autre nom de la cancérologie Allemand inventeur de l'imprimerie Synonyme de renommée Biscuit à la cannelle, souvent servi avec le café Rythme cardiaque
Plusieurs artistes ont fait paraĂźtre le 07 fĂ©vrier 2012, dans le journal LibĂ©ration, une tribune qui vise Ă  pousser le gouvernement dans des interventions liberticides. Il s'agit d'interdire la revente de billets de spectacles. Plus prĂ©cisĂ©ment lorsqu'elle s'exerce sans l'autorisation du producteur ou de l'organisateur du spectacle en question ce qui n'est Ă©videmment pas anodin. Sur le papier, l'idĂ©e est simple il faudrait Ă©viter que des spectateurs payent plus cher que le prix initial des billets pour assister Ă  un spectacle. Du coup, certains parlementaires se fendent d'amendements et de propositions de loi en ce sens. Les Ă©lections prĂ©sidentielles approchant, il faut bien sĂ©duire les artistes et producteurs de spectacles, tout en donnant l'impression Ă  l'internaute fĂ©ru de spectacles qu'on se prĂ©occupe de son sort. Il y aurait donc urgence Ă  traiter le gravissime problĂšme certains ont mĂȘme parlĂ© de "flĂ©au" de la revente de billets de spectacles. A grand renfort de textes, de campagnes de communication et de dĂ©pĂȘches AFP. Tout ça avant la fin de la 13e lĂ©gislature s'il-vous-plaĂźt. Au moins pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas du dĂ©ficit du commerce extĂ©rieur de la France qui a atteint un niveau record de 69,59 milliards d'euros en 2011. Ce n'est sans doute pas la prioritĂ©. Cette avalanche d'initiatives lĂ©gislatives pas moins de trois propositions de lois et d'innombrables amendements en l'espace de trois ans visant Ă  interdire la revente de billets se fait donc au nom de l'accĂšs Ă  la culture, de la protection des consommateurs et de la sauvegarde de l'ordre public. Un marchĂ© en pleine expansion Tout ça est fort louable en apparence. Mais Ă  y regarder de plus prĂšs, l'enjeu est autre. Selon Forrester Research1, le second marchĂ© de la billetterie atteindra 4,5 milliards de dollars aux USA en 2012, ce qui reprĂ©sente une croissance de 12% sur les cinq derniĂšres annĂ©es. En Europe, le second marchĂ© serait, selon certains observateurs, valorisĂ© de 3,5 Ă  5 milliards d'euros. Les producteurs de spectacles entendent donc bien en profiter. DĂ©jĂ  en septembre 2008, Daniel Colling, directeur du ZĂ©nith de Paris et du Printemps de Bourges, indiquait que la billetterie de spectacle se dirige doucement mais sĂ»rement vers le yield management, ou tarification en temps rĂ©el, Ă  l'instar du transport aĂ©rien, ferroviaire, ou de l'hĂŽtellerie Vivendi ne s'y est pas trompĂ©. Fin 2010, ce groupe a rachetĂ© Digitick, un site de billetterie en ligne du premier marchĂ©, pour 45 millions d'euros. En 2009, Digitick Ă©tait entrĂ© dans le capital de zePass, une plateforme de revente de billets. Par cette opĂ©ration, Vivendi intervient donc dĂ©sormais sur le premier et sur le second marchĂ©. Depuis, zePass a proposĂ© des partenariats Ă  plusieurs organisateurs de spectacles les Vieilles charrues pour son festival, les Restos du coeur pour les concerts des EnfoirĂ©s... L'objectif est simple faire en sorte que les reventes de billets se fassent exclusivement par zePass, qui perçoit une rĂ©munĂ©ration sur chaque transaction rĂ©alisĂ©e par son intermĂ©diaire. Lorsqu'un spectacle est complet sur Digitick, un lien renvoi l'internaute vers zePass pour l'inviter Ă  y trouver un billet "d'occasion". La boucle est bouclĂ©e, et le spectateur est captif. Des mesures anticoncurrentielles et dĂ©favorables aux consommateurs L'Ă©volution est prĂ©visible sur le modĂšle Digitick - zePass, les producteurs ou organisateurs s'accorderont, avec la bĂ©nĂ©diction du lĂ©gislateur, des autorisations discrĂ©tionnaires entre eux, via des structures avec lesquels ils entretiendront des liens capitalistiques et revendront ainsi eux-mĂȘmes les billets Ă  prix majorĂ©s. Pour le spectateur-consommateur, rien ne changera. Il devra toujours payer le billet Ă  un prix supĂ©rieur Ă  son prix initial. Ainsi, aux Etats-Unis, le site Ticketmaster du premier marchĂ© gĂšre Ă©galement Tickets Now du second marchĂ©. Le 2 fĂ©vrier 2009, des billets pour plusieurs concerts de Bruce Springsteen Ă©taient mis en vente. ProblĂšme dĂšs les premiĂšres minutes de la mise en vente, le candidat-spectateur qui se connectait sur le site de Ticketmaster voyait le message "No tickets found". Il Ă©tait ensuite redirigĂ© vers le site Tickets Now oĂč les billets en question lui Ă©taient proposĂ©s au double, au triple ou au quadruple de leur prix initial. Les artistes ne sont pas en reste en mai 2011, il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© que la chanteuse Katy PERRY faisait figurer dans certains de ses contrats une clause l'autorisant Ă  ne pas mettre en vente une partie des billets pour ses concerts afin de les proposer ensuite directement sur le second marchĂ©, Ă  prix majorĂ©s. En France, en octobre 2011, Ticketnet aurait lancĂ© une plateforme avec le site proposant aux organisateurs de manifestations du yield management, ou tarification dite "en temps rĂ©el". Les initiatives lĂ©gislatives actuellement en cours d'examen en France tombent donc Ă  point nommĂ©. En soumettant la revente de billets Ă  l'autorisation des organisateurs de spectacles, elles offrent Ă  ces derniers un verrouillage en bonne et due forme du marchĂ© de la distribution de billets de spectacles, Ă  leur seul profit et in fine au dĂ©triment du consommateur. Ainsi, le lĂ©gislateur favorise non seulement le dumping mais pĂ©nalise Ă©galement le consommateur, puisqu'il exclut des indĂ©pendants du marchĂ© de la distribution de billets et fausse, pour ne pas dire empĂȘche, le libre jeu de la concurrence. En effet, les sites de revente prennent des risques et pratiquent parfois des prix infĂ©rieurs Ă  la valeur faciale lorsqu'ils ne parviennent pas Ă  revendre les billets qu'ils ont achetĂ©s. François Thominet, directeur gĂ©nĂ©ral de Ticketnet a d'ailleurs dĂ©clarĂ© L'acharnement du lĂ©gislateur Ă  interdire la revente de billets relĂšve donc moins de la protection du consommateur que d'une volontĂ© d'Ă©liminer toute concurrence de ce que certains organisateurs de spectacles considĂšrent comme leur domaine rĂ©servĂ©. Saisie en 2009 de ce dossier, l'AutoritĂ© de la concurrence enquĂȘte depuis la fin de l'annĂ©e 2010 sur les pratiques dĂ©ployĂ©es par certains producteurs de spectacles pour entraver les indĂ©pendants intervenant sur le marchĂ© de la distribution de billets dans l'exercice de leur activitĂ©. Quand les producteurs de spectacles deviennent lĂ©gislateurs Dans ce contexte, le travail lĂ©gislatif visant Ă  interdire la revente de billets est menĂ© dans la prĂ©cipitation, et avec un acharnement des plus manifestes, sous l'impulsion notamment de certains producteurs de spectacles. En l'espace d'Ă  peine trois ans, ce sont a minima trois propositions de loi qui ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es sur le sujet, ainsi que d'innombrables amendements qui pour certains sont des cavaliers lĂ©gislatifs. Le Conseil Constitutionnel a d'ailleurs censurĂ©, le 10 mars 2011 dĂ©cision n° 2011-625 DC une disposition visant Ă  interdire la revente de billets de spectacles sur Internet. Quelques semaines aprĂšs, le 5 avril 2011, le ministĂšre de la Culture a chargĂ© Jacques Renard d'une mission d'Ă©tude sur "la situation actuelle de la billetterie du spectacle vivant". Jacques Renard Ă©tant le directeur du Centre national des variĂ©tĂ©s, de la chanson et du jazz CNV, institution chargĂ©e de collecter la taxe sur les spectacles et qui regroupe au sein de ses commissions les principaux producteurs de spectacles français, il ne fait nul doute que ce rapport a Ă©tĂ© Ă©tabli avec la plus grande impartialitĂ© et toute l'objectivitĂ© nĂ©cessaire. On y apprend tout de mĂȘme que Et que Le texte visant Ă  soumettre la revente de billets Ă  l'autorisation des producteurs de spectacles a donc Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le Prodiss syndicat des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles, autrement dit par... les producteurs eux-mĂȘmes. Certains seraient tentĂ©s d'en dĂ©duire qu'ils veulent s'accaparer le second marchĂ©. Pourtant il s'agirait, nous assure-t-on, de protĂ©ger le consommateur et de sauvegarder l'ordre public. Des arguments gratuits et jamais dĂ©montrĂ©s Pour nous vous en convaincre, les arguments les plus incroyables ont Ă©tĂ© avancĂ©s les revendeurs utiliseraient des robots qui achĂšteraient les billets en masse sur Internet, ou bien ils seraient "organisĂ©s en bande", se prĂ©sentant Ă  cinquante dans les points de vente pour acheter tous les billets lors de la mise en vente et assĂ©cher le marchĂ©. Ca fait froid dans le dos. Pire, par le truchement de la revente de billets, les supporters d'Ă©quipes adverses pourraient, selon Muriel Marland-Militello, se retrouver mĂ©langĂ©s lors de manifestations sportives et s'entretuer. Sur ce point il faut tout de mĂȘme relever que lors de l'achat d'un billet pour une manifestation sportive auprĂšs d'une enseigne du premier marchĂ©, aucun contrĂŽle n'est effectuĂ© quant Ă  l'appartenance de l'acheteur Ă  telle ou telle Ă©quipe, qui peut donc parfaitement se retrouver assis Ă  cĂŽtĂ© d'un supporter de l'Ă©quipe adverse ayantachetĂ© son billet quelques secondes aprĂšs lui. On voit donc mal en quoi le risque serait amplifiĂ© par l'existence de sites de revente. Toujours selon Muriel Marland-Militello, il existerait sur Internet pas moins de 200 "fausses billetteries", chiffre lancĂ© Ă  l'emporte-piĂšce et jamais Ă©tayĂ© ni confirmĂ© d'une quelconque maniĂšre. Mais qu'importe, il s'agit de faire peur et, pour mieux justifier une intervention lĂ©gislative, de donner au phĂ©nomĂšne une ampleur qu'il n'a pas. Dinh Thien Ngo, prĂ©sident de Camus productions, prĂ©tend d'ailleurs quant Ă  lui avoir recensĂ© "une dizaine de sites". On n'est pas Ă  190 prĂšs. Une dizaine de sites. VoilĂ  donc finalement ce qui mobilise le lĂ©gislateur depuis prĂšs de deux ans et qui occupe rĂ©guliĂšrement les media et maintenant les artistes. Il fallait bien ça. La revente sera exercĂ©e par les producteurs eux-mĂȘmes Au final, on devine aisĂ©ment ce que ce texte prĂ©pare, soumettant la revente de billets Ă  l'autorisation de l'organisateur du spectacle. Les organisateurs et producteurs de spectacles auront le monopole de la distribution des billets, Ă  la vente comme Ă  la revente. Ils mettront en place des partenariats entre eux, qui leur permettront de revendre les billets eux-mĂȘmes Ă  prix majorĂ©s. Pour le consommateur-spectateur, rien ne changera. Ceux qui font mine de se prĂ©occuper d'eux et de les dĂ©fendre aujourd'hui leur revendront eux-mĂȘmes les billets demain, Ă  prix majorĂ©s. En outre, il existera toujours une demande pour des billets rares, et des acteurs indĂ©pendants persisteront probablement Ă  vouloir la satisfaire. En sanctionnant leur activitĂ©, le lĂ©gislateur ne fera que transfĂ©rer les transactions correspondantes vers un marchĂ© noir redynamisĂ©, et exclure les entreprises françaises d'un marchĂ© sur lequel des entreprises Ă©trangĂšres continueront d'intervenir, notamment via Internet, au dĂ©triment de l'Etat français qui ne percevra aucun impĂŽt sur ces transactions et qui aura rĂ©ussi Ă  dĂ©courager toute initiative et toute crĂ©ation d'emploi dans ce domaine. Tout cela pour accorder un monopole Ă  quelques producteurs de spectacles. Les dĂ©fenseurs de cette position sont finalement d'habiles communicants, qui tentent de faire passer pour une mission philanthropique leurs visĂ©es protectionnistes et mercantiles et leurs intentions de mainmise sur le second marchĂ©.

Dela cuisine dĂ©vastĂ©e Ă  la clinique oĂč l'on soigne le deuil de l'amour, des humeurs du couple dĂ©chirĂ© aux Ă©mois de Tristan et Yseult revisitĂ©s, le spectacle fait un sort Ă  la carte du

L’art derriĂšre la lutte professionnelle est la capacitĂ© Ă  aller chercher une Ă©motion et une rĂ©action chez la personne qui la regarde. Que ce soit par une entrevue, une manƓuvre athlĂ©tique, un geste malveillant, tous les moyens sont bons. À lire aussi WWE Vince McMahon aurait achetĂ© le silence Ă  coup de millions À lire aussi Le dĂ©but de la fin pour Vince McMahon? Et dimanche soir Ă  QuĂ©bec, c’est en jouant sur la saveur locale que la WWE a su faire rĂ©agir, une bonne partie de sa soirĂ©e, les 5 602 fans sur place au Centre VidĂ©otron. Participer Ă  un spectacle de la WWE toute une expĂ©rience PremiĂšrement, quelques minutes avec que la cloche du premier combat ne sonne, la WWE avait pris la dĂ©cision de nous demander, Ă  Kevin RaphaĂ«l et Ă  moi, d’accueillir les gens en français. C’est donc aprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© par l’annonceuse Samantha Irvin que nous avons dĂ©ambulĂ© sur la rampe, afin de mettre les spectateurs dans la bonne ambiance, et ce, dans la bonne langue. J’annonce des combats de lutte depuis plus de 15 ans et j’ai passĂ© Ă  travers des rideaux pour me rendre au ring des centaines de fois au cours des 21 derniĂšres annĂ©es. Mais la dose d’énergie que plus de 5 500 fans te donnent quand ils te voient, c’est un sentiment assez spĂ©cial, un feeling que je n’avais jamais encore expĂ©rimentĂ©. J’en parle et j’en ai encore des frissons. Arborant nos chandails des Remparts et des Nordiques, sous un tonnerre d’applaudissements, nous avons rappelĂ© Ă  quel point la ville de QuĂ©bec avait attendu ce moment depuis huit ans, alors que la derniĂšre fois que le cirque de la WWE avait dĂ©barquĂ© en ville Ă©tait en 2014. Puis, dans une improvisation mixte qui a pour titre KR fait un heel turn Ă  QuĂ©bec », mon cher collĂšgue a demandĂ© Ă  la foule s’ils Ă©taient lĂ  pour Sami Zayn, Ronda Rousey...ou Kevin RaphaĂ«l! La foule a bien suivi en le huant et c’est alors que Kevin a insultĂ© les gens de QuĂ©bec Ă  la faveur de sa ville natale, Laval. Je lui ai demandĂ© des excuses aux noms des QuĂ©bĂ©cois, mais sans succĂšs. Nous avions maximisĂ© nos quelques minutes. Puis, Ă  l’intermission, nous sommes revenus, mais cette fois-ci dans l’arĂšne, ma toute premiĂšre fois dans celle de la WWE, afin de parler de la marchandise Ă  vendre. Et encore une fois, tel un Robert Gravel, l’improvisation a pris le dessus. Kevin jouait le heel, moi le babyface. À un certain moment, Samantha demande Ă  son producteur ce qu’elle doit faire. Et lui de rĂ©pondre Rien. Je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais la foule rĂ©agit, laisse-les aller! » Il avait compris. La fin de semaine de Sami Zayn Kevin et moi n’étions pas les deux seuls reprĂ©sentants du QuĂ©bec. Bien entendu, Sami Zayn, fort de sa consĂ©cration Ă  MontrĂ©al vendredi dernier, y Ă©tait. La foule lui a rĂ©servĂ© une ovation fort mĂ©ritĂ©e. Peut-ĂȘtre pas aussi forte qu’au Centre Bell, mais assez pour que la WWE rĂ©alise que Sami est vraiment aimĂ© au QuĂ©bec et assez pour que Sami lui-mĂȘme soit vraiment content de son expĂ©rience. Il a d’ailleurs tenu Ă  remercier les fans aprĂšs sa victoire face Ă  Madcap Moss, dans la langue de Charlebois, lui qui est plus anglophone que francophone Ă  la base. J’ai d’ailleurs vĂ©cu moi-mĂȘme toute une Ă©motion alors que nous nous dirigions vers l’arĂšne tout de suite aprĂšs son combat afin d’annoncer l’intermission. En plein milieu de l’allĂ©e, alors que Sami revenait vers le vestiaire, on s’est fait un cĂąlin bien senti. Je lui ai dit Ă  quel point j’étais fier. Il m’a dit Ă  quel point je faisais un bon travail. Je connais Sami – Rami, son vrai prĂ©nom, pour moi – depuis 20 ans. J’étais lĂ  Ă  son deuxiĂšme combat. J’ai assistĂ© Ă  la naissance d’El Generico. J’ai voyagĂ© avec lui et Kevin Owens sur la cĂŽte est amĂ©ricaine. Et jamais dans nos rĂȘves les plus fous, on croyait qu'un jour, un moment comme celui-ci arriverait. Dans tous les cas, certes pas de mon cĂŽtĂ©. Pee Wee et Marko Estrada les vedettes locales Dans l’avant-dernier combat de la soirĂ©e, Ricochet affrontait Happy Corbin. À un certain moment dans le match, Yannick Pee Wee » Tremblay, animateur radio Ă  Radio X et aussi animateur des Capitales de QuĂ©bec, assis en premiĂšre rangĂ©e, portant fiĂšrement sa chemise de l’équipe de baseball locale, se lĂšve et rĂ©agit Ă  ce qui vient de se passer dans le match. Puis, sans que l’on comprenne trop pourquoi ou comment, la foule s’est mise Ă  scander Pee Wee, Pee Wee, Pee Wee! » Tremblay joue un peu avec ça, mais sans trop en mettre. Étant lui-mĂȘme lutteur, il comprenait qu’il n’était pas lĂ  pour voler le spectacle aux lutteurs de la WWE. Mais la foule en remet et c’est alors que le tout capte l’attention de Happy Corbin. De son cĂŽtĂ©, Tremblay se retourne afin de montrer le dos de sa chemise, oĂč le nom Pee Wee y est indiquĂ©, question que les deux gladiateurs comprennent ce que la foule criait. Reconnu pour ĂȘtre un excellent heel dans des Ă©vĂ©nements non tĂ©lĂ©visĂ©s comme celui-ci, Corbin dĂ©cide d’aller confronter Pee Wee et de rĂ©agir Ă  cette soudaine popularitĂ©. Il avait compris. Son travail est de se faire dĂ©tester et tous les moyens sont bons. Il a eu la rapiditĂ© d’esprit de rĂ©aliser qu’il y avait quelque chose lĂ  et que le fait d’interagir avec Pee Wee, mĂȘme si ce dernier ne faisait pas partie du spectacle, lui donnerait la rĂ©action qu’il souhaitait avoir. Lorsque Ricochet l’a battu avec un Shooting Star Press, la foule a hurlĂ© de joie, comme si ce dernier avait comptĂ© un but...assistĂ© de Pee Wee! Passons maintenant Ă  la finale, un match sans disqualification entre Drew McIntyre et Sheamus. Clairement, le mot s’était passĂ©. JuchĂ© dans le coin, Sheamus a tout d’abord dit Ă  Pee Wee qu’il pouvait lui embrasser le derriĂšre. Puis, McIntyre est arrivĂ© devant l’animateur, lui demandant de donner un coup d’atĂ©mi son adversaire. La foule Ă©tait conquise. AprĂšs sa victoire et aprĂšs avoir dit merci en français, l’Écossais McIntyre est retournĂ© voir Tremblay et lui a demandĂ© de traduire ce qu’il avait Ă  dire, remerciant davantage les amateurs et affirmant que la ville de QuĂ©bec mĂ©rite que la WWE y retourne rapidement. Il avait compris. Avoir une ressource locale, qui parle une langue qui lui est Ă©trangĂšre, et qui semble avoir la cote du public en plus, c’était un cadeau tombĂ© du ciel pour McIntyre. AprĂšs le spectacle, Ă  notre sortie du Centre Videotron, je marchais avec le lutteur de la NSPW, Marko Estrada. Ce dernier est sorti des sentiers battus depuis plus d’un an maintenant, Ă©tant associĂ© Ă  plein de projets Ă  l’extĂ©rieur du monde de la lutte, comme avec Juste pour Rire, Mariana Mazza, Robert Lepage, le cirque et sans oublier, sa prĂ©sence au podcast numĂ©ro un au QuĂ©bec, Sous Écoute, animĂ© par Mike Ward. Et Estrada, qui n’avait pas luttĂ©, qui n’avait pas entendu son nom se faire scander par la foule, ne pouvait faire deux pas sans qu’un fan lui demande une photo. Telle une vedette de la tĂ©lĂ©vision prĂ©sente Ă  un spectacle de musique. C’est pour vous dĂ©montrer Ă  quel point il est suivi et que les amateurs de lutte de la rĂ©gion savent qui il est. Non pas juste les fans de la NSPW, mais les fans de lutte point. Un franc succĂšs L’art de la lutte professionnelle c’est ça. Ce n’est pas juste une question de victoires et de dĂ©faites, c’est de crĂ©er une connexion avec les gens. De trouver quoi faire ou quoi dire pour qu’ils rĂ©agissent. À QuĂ©bec, dimanche, par l’entremise des Sami Zayn, Pee Wee, Marko Estrada, Kevin RaphaĂ«l et moi-mĂȘme, la saveur locale Ă©tait au rendez-vous. La WWE a su l’exploiter et c’est pourquoi que, Ă  mon humble avis, la soirĂ©e fut un franc succĂšs. Voici, tout de mĂȘme, les rĂ©sultats de la soirĂ©e Natalya a battu Shotzi Gunther a dĂ©fait Shinsuke Nakamura Shayna Baszler et Ronda Rousey ont vaincu Liv Morgan et Aliyah Sami Zayn a battu Madcap Moss Angel Garza et Humerto Carrillo ont dĂ©fait Butch et Ridge Holland Ricochet a vaincu Happy Corbin Drew McIntyre a dĂ©fait Sheamus Les Anti-Pods de la Lutte devant public, toute une rĂ©ussite En terminant, je tiens Ă  remercier tous ceux et celles qui ont assistĂ© Ă  l’enregistrement de notre podcast dans le hall d’entrĂ©e du Centre VidĂ©otron. Vous avez Ă©tĂ© quelques centaines, pendant 90 minutes, Ă  nous Ă©couter parler de lutte avec nos diffĂ©rents invitĂ©s Pee Wee, Marko Estrada, Loue O’Farrell et Sami Zayn. Ce fut un rĂ©el succĂšs, une belle rĂ©ussite. Kevin et moi Ă©tions plus que contents du rĂ©sultat final. Merci Ă  nos invitĂ©s de leur gĂ©nĂ©rositĂ©, Ă  toute l’équipe technique, Ă  TVA Sports, QUB Radio et le Centre VidĂ©otron pour avoir rendu le tout possible et un merci spĂ©cial au troisiĂšme Anti-Pod, Fred Poirier, sans qui le tout ne serait pas pareil. Une expĂ©rience Ă  refaire, si possible avant le prochain rendez-vous de la WWE au QuĂ©bec, soit Ă  la Place Bell de Laval, le 29 dĂ©cembre prochain. Kevin RaphaĂ«l, dans un ring de la WWE, dans sa ville? Personne n’est prĂȘt pour ça!
AvecPierre, on a fait plusieurs spectacles ensemble. À chaque fois, on essaye de le faire avancer, on est toujours dans cette recherche de perfectionnement. Depuis un mois, on peut mĂȘme dire qu Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă  deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă  trouver pour la dĂ©finition "On le fait Ă  la fin d'un spectacle" groupe 47 – grille n°1 applaudir Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. 👍

Dontle coeur continue de battre. MĂȘme s'il bat au ralenti. Quand le spectacle est terminĂ©. Les bravos bien rangĂ©s. On dĂ©shabille la soirĂ©e. On cause. Des mille et trois petites chances. Qui chaque soir se recommencent. Ça fait du bien quand on y pense.

On attendait la confĂ©rence sous l’égide de la mairie de SommiĂšres, "Du duel Ă  la scĂšne", annoncĂ©e comme un spectacle. Aussi, dans la cour du chĂąteau, le public Ă©tait "sur ses gardes", on les attendait "de pied ferme", mais ils Ă©taient d’attaque ce soir-lĂ  les deux confĂ©renciers. À bĂątons rompus, Ă  couteaux tirĂ©s parfois, ils ont Ă©tĂ© "les fers de lance" de cette soirĂ©e magique. Aux expressions choisies, il y a matiĂšre Ă  deviner le thĂšme de la soirĂ©e
 Et oui, la langue française doit beaucoup Ă  l’escrime. Les maĂźtres d’armes entrent en scĂšne en plein assaut, l’un finalement menace l’autre, ce qui stoppe l’assaut. "Tout le secret des armes ne consiste qu’en deux choses, Ă  donner et Ă  ne point recevoir
 ", dit MoliĂšre dans Le Bourgeois gentilhomme et c’est l’essence mĂȘme de l’escrime. Ainsi, avec faconde, volubilitĂ©, une ardeur peu commune, et surtout dĂ©bordants d’humour, dans une dynamique mise en scĂšne d’Elsa Rooke, François Rostain et Pierre Berçot ont levĂ©, plus d’une heure durant, les secrets de l’escrime. Du tibia Ă  l’épĂ©e, en passant par le bĂąton, ils ont prĂ©sentĂ© les diverses armes de combat depuis celle de l’homme de Cro-Magnon jusqu’à nos jours, illustrant brillamment l’histoire du jeu qui est Ă  l’origine de l’histoire du la fin de l’envoi, un public touchĂ©Il faut dire que ces instructeurs ont de l’expĂ©rience. François Rostain est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres et mĂ©daillĂ© d’Honneur de la FĂ©dĂ©ration française d’escrime, professeur au Conservatoire national d’art dramatique et chorĂ©graphe de combat dans nombre de productions, et Pierre Berçot est instructeur d’art martial russe au Centre national des sport de ont croisĂ© le fer, expliquant les attaques, les contre-attaques, les esquives, les coups droits, l’estoc, les armes de tranchant comme le sabre, dĂ©monstrations Ă©tourdissantes qui ont ravi le public, concentrĂ© plus particuliĂšrement sur l’explication du coup de Jarnac et de la botte de la fin de l’envoi, un public touchĂ©, comme aurait pu dire Edmond Rostand, l’auteur du brillant Cyrano de Bergerac. La meilleure preuve la rĂ©flexion d’un enfant d’une dizaine d’annĂ©es Ă  la sortie "Papa, papa, je veux faire de l’escrime !"Correspondant Midi Libre 06 87 05 03 26
Ellereste admirative du parcours du jeune homme, nommé étoile à seulement 23 ans, le 13 décembre 2020. « Ce qui fait la différence
Accueil RĂ©gion Yvetot La compagnie rouennaise In Fine s’est installĂ©e Ă  l’abbaye de JumiĂšges Ă  partir du mardi 23 aoĂ»t 2022 pour crĂ©er un spectacle inĂ©dit Ă  dĂ©couvrir Ă  l’aube du dimanche 28 aoĂ»t. Une chorĂ©graphie aĂ©rienne qui joue avec les prĂ©cieuses ruines. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Jeudi31 octobre, alors que la plupart des people fĂȘtait Halloween, Jamel Debbouze donnait son nouveau spectacle, Maintenant ou Jamel, diffusĂ© en direct sur M6 depuis le Le théùtre puise ses lointaines origines dans les cĂ©rĂ©monies religieuses de l'AntiquitĂ©, voire de la PrĂ©histoire. Aux Temps modernes, c'est un spectacle profane Ă  part entiĂšre et immensĂ©ment populaire. La preuve en est qu'il imprĂšgne encore aujourd'hui notre vocabulaire quotidien. Il est vrai qu'il n'a pas encore de concurrents tels que le cinĂ©ma ou la tĂ©lĂ©vision... Acte III le théùtre du Roi-Soleil France, XVIIe siĂšcle Le théùtre français du XVIIe siĂšcle bĂ©nĂ©ficie de la bienveillance du pouvoir, de Louis XIII et Richelieu Ă  Louis XIV. PassionnĂ© par la danse et amoureux des spectacles, le Roi-Soleil ne cessa de favoriser les auteurs, pour sa plus grande gloire. C'est lui Ă©galement qui crĂ©a, en 1680, la ComĂ©die-Française en fusionnant les troupes existantes. Pierre Corneille, ancien avocat, passe en quelques annĂ©es de la comĂ©die baroque L'Illusion comique, 1635 Ă  la tragi-comĂ©die Le Cid, 1637 et Ă  la tragĂ©die pure Cinna, 1639.... MoliĂšre donne ses lettres d'or Ă  la comĂ©die Don Juan, 1665, L'Avare, 1668, Les Fourberies de Scapin, 1671... et crĂ©e avec Jean-Baptiste Lully, un nouveau genre, la comĂ©die-ballet dans laquelle des intermĂšdes musicaux et dansĂ©s sont intĂ©grĂ©s Ă  l'intrigue Le Bourgeois gentilhomme, 1670. Enfin, Jean Racine, jeune ambitieux, finit par abandonner l'Ă©criture Andromaque, 1667, PhĂšdre, 1677... pour se consacrer Ă  la fonction plus prestigieuse d'historiographe du roi. L'Ă©poque n'Ă©tait plus aux fantaisies baroques mais au sĂ©rieux. On institua des rĂšgles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompliTienne jusqu'Ă  la fin le théùtre rempli». Il s'agit de respecter les trois unitĂ©s de lieu un seul dĂ©cor, de temps 24 heures et d'action une seule intrigue pour satisfaire aux deux rĂšgles de base la vraisemblance une histoire crĂ©dible et la biensĂ©ance rien de choquant. Le théùtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs prĂ©cis plaire et instruire. La dimension morale est donc primordiale par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-Ă -dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon MoliĂšre, corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art ! Vivre de la comĂ©die au XVIIe siĂšcle Être comĂ©dien Ă  l'Ă©poque de MoliĂšre n'est pas de tout repos mĂ©prisĂ© par la population qui cherche avant tout Ă  s'amuser, y compris en se moquant des acteurs, le mĂ©tier Ă©tait vu d'un mauvais oeil par l'Église, pleine de soupçons envers cette population itinĂ©rante, accusĂ©e de moeurs dissolues. Sur les conseils de certains Ă©vĂȘques, les curĂ©s en viennent Ă  refuser Ă  ces familles la communion, le mariage, le baptĂȘme et surtout l'inhumation en terre sainte». C'est ainsi que MoliĂšre, malgrĂ© sa piĂ©tĂ©, ne dut qu'Ă  l'intervention de Louis XIV de pouvoir reposer dans la cimetiĂšre de la paroisse Saint-Joseph. Pourtant, Ă  l'Ă©poque du grand auteur, le mĂ©tier est devenu moins difficile. Les troupes se sont organisĂ©es et souvent Ă©tablies dans des bĂątiments enfin en dur. Les recettes sont divisĂ©es selon le nombre de comĂ©diens et leur fonction dans la piĂšce. MoliĂšre, en cumulant les casquettes, touchait prĂšs de 20 000 livres par an, soit les revenus d'un bourgeois aisĂ©. Dans un théùtre du XVIIe siĂšcle Entrons, Ă  la suite du public, dans un théùtre parisien au XVIIe siĂšcle, dans l'aprĂšs-midi. Selon la somme que vous souhaitez dĂ©bourser, vous pouvez rester debout au parterre, au milieu des cris et des bousculades, ou chercher plus de tranquillitĂ© dans les loges et galeries. Mais n'espĂ©rez pas vous asseoir les premiĂšres chaises ne seront installĂ©es qu'en 1782, Ă  l'OdĂ©on. Seuls quelques riches privilĂ©giĂ©s peuvent profiter des fauteuils installĂ©s Ă  mĂȘme la scĂšne, pour mal voir mais ĂȘtre vu ! Le théùtre est en effet, plus qu'un lieu de culture, une occasion de rencontres et de parade. Les spectateurs, de tous les milieux, ne restent Ă  aucun moment silencieux mais prĂ©fĂšrent partager leurs commentaires sur les dĂ©cors et costumes. Il faut dire que tout est fait pour le plaisir des yeux le dĂ©cor, unique pour rĂ©pondre Ă  la rĂšgles de l'unitĂ© de lieu, est soignĂ©, et souvent agrĂ©mentĂ© d'effets de machineries impressionnants ; gĂ©nĂ©ralement propriĂ©tĂ© personnelle des comĂ©diens, les costumes peuvent ĂȘtre somptueux, en soie et taffetas, sans souci des possibles anachronismes qu'importe que le romain Cinna apparaisse en pourpoint Renaissance? Tout cela est Ă©clairĂ© tant bien que mal avec des bougies disposĂ©es sur des lustres ou sur la rampe, le long de la scĂšne. Cet Ă©clairage prĂ©sentait deux problĂšmes tout d'abord, il fallait moucher les bougies toutes les 20 minutes, ce qui obligeait les auteurs Ă  diviser leurs piĂšces en actes pour instaurer une pause. Ensuite, les costumes risquaient de s'enflammer, ce qui provoqua la mort de plusieurs danseuses au XIXe s. C'est pourquoi, dit-on, les tutus furent raccourcis. Rien de naturel Ă©galement dans le jeu des acteurs, qui aimaient pratiquer une diction pleine de lyrisme et grandiloquence. MoliĂšre se moqua de cette dĂ©clamation, prĂ©fĂ©rant que ses comĂ©diens s'approchent de la vĂ©ritĂ© de leur personnage TĂąchez [
] de vous figurer que vous ĂȘtes ce que vous reprĂ©sentez». Un nouvel exemple de sa modernitĂ©... Acte IV Quand les planches font leur rĂ©volution France, XVIIIe-XIXe siĂšcles Le théùtre et le pouvoir n'ont pas toujours fait bon mĂ©nage. En 1725, c'est le discret Marivaux qui remet en cause la hiĂ©rarchie sociale dans L'Île des esclaves. Il ouvre ainsi la voie Ă  l'audace de Beaumarchais qui Ă©chappe de justesse Ă  la censure pour Le Barbier de SĂ©ville 1775 puis Le Mariage de Figaro 1784. Le théùtre aime toujours faire pleurer avec Denis Diderot Le PĂšre de famille, 1761 puis, au XIXe siĂšcle, le triomphe des mĂ©lodrames dans les salles parisiennes du fameux boulevard du Crime». Mais le 25 fĂ©vrier 1830, la ComĂ©die-Française se transforme en champ de bataille pour la premiĂšre d'Hernani d'un cĂŽtĂ©, la bande des chevelus» venus soutenir bruyamment la piĂšce d'Hugo ; de l'autre, le clan des chauves» prĂȘts Ă  dĂ©fendre les principes de l'Ă©criture classique. C'est Hugo qui gagne la bataille d'Hernani», avec ses amis romantiques Alexandre Dumas Henri III et sa cour, 1828 et Alfred de Musset Lorenzaccio, 1834. Un mot d'ordre la libertĂ©. On mĂ©lange les genres, on piĂ©tine les rĂšgles, on disloque les vers... Mais ces piĂšces, difficiles Ă  monter, laissent rapidement place Ă  des Ɠuvres plus lĂ©gĂšres le trio EugĂšne Labiche Un Chapeau de paille d'Italie, 1851, Georges Feydeau La Dame de chez Maxim, 1899 et Georges Courteline Messieurs les ronds-de-cuir, 1893 font le bonheur des spectateurs avec leurs vaudevilles. Acte V Tout cela est bien absurde... France, XXe siĂšcle Merdre !» C'est sur ce mot du pĂšre Ubu Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 que se referme le XIXe siĂšcle, peu avant le triomphe de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand 1897. Les metteurs en scĂšne prennent alors le pouvoir, comme AndrĂ© Antoine qui s'attache Ă  reproduire la rĂ©alitĂ© sur les planches tandis que Jacques Copeau ne veut qu'une scĂšne dĂ©pouillĂ©e. Son ami Louis Jouvet triomphe dans la mise en scĂšne de Knock de Jules Romains, en 1923, avant de participer Ă  un retour aux sources antiques avec Jean Giraudoux La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 et Jean Cocteau La Machine infernale, 1934. D'autres thĂ©oriciens, comme Antonin Artaud, souhaitent privilĂ©gier le jeu par rapport au texte c'est le Théùtre de la cruauté» qui fait la part belle au spectacle pour attiser la sensibilitĂ© des spectateurs. La guerre coupe cet Ă©lan mais pas le goĂ»t du public pour le spectacle des piĂšces engagĂ©es voient le jour, dont l'Antigone de Jean Anouilh 1944 et Huis-clos de Jean-Paul Sartre 1944. AprĂšs le traumatisme de 1939-1945, un duo d'auteurs entreprend de montrer l'aspect dĂ©risoire de l'existence en mĂȘlant dĂ©sespoir et rire EugĂšne Ionesco La Cantatrice chauve, 1950 et Samuel Beckett En attendant Godot, 1952 mettent en miettes le dialogue pour mieux montrer l'incohĂ©rence du monde. Leur Théùtre de l'absurde» triomphe au moment oĂč festival d'Avignon, créé en 1947, par Jean Vilar, prend son envol. Aujourd'hui certains de nos auteurs, comme Bernard-Marie KoltĂšs Dans la solitude des champs de coton, 1985, Éric-Emmanuel Schmitt Le Visiteur, 1993 ou Yasmina Reza Art, 1994, acquiĂšrent mĂȘme une reconnaissance internationale qui montre la vigueur d'un art en permanente reconstruction. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2022-01-05 090648 Eneffet, et comme toujours, Paris propose une offre foisonnante de piĂšces qui conviendront Ă  tous les goĂ»ts, des comĂ©dies aux drames en passant par les thrillers, du classique au plus contemporain. Des comĂ©diens de renom viennent fouler les planches des théùtres les plus prestigieux de la capitale. Pour vous aider Ă  faire votre choix © Quentin ChevrierOyez, oyez, braves Parisiens aoĂ»tiens, touristes juillettistes Ă  la recherche du vrai Paris l’étĂ©, jeunes troubad’ dans le bad
 RĂ©jouissez-vous ! Car dĂšs aujourd’hui, et jusqu’à la fin du mois, tout Paris est show, et nous aussi. De la pyramide du Louvre Ă  Pantin en passant par les berges de Seine, le festival Paris l’étĂ© prend le relais de l’offre scĂ©nique parisienne pour pallier le creux estival de la programmation théùtrale. Pendant trois semaines, la capitale fait de la concurrence Ă  Avignon avec une ribambelle de spectacles rafraĂźchissants et Ă©blouissants d’inventivitĂ©, mĂȘlant danse, théùtre, cirque et performance. Pensez Ă  bien vous hydrater, askip c’est la canicool. Parmi les immanquables de la prog, l’abracadabrant Les gros patinent bien, piĂšce de théùtre en carton-pĂąte haute couture, soit l’un des plus gros succĂšs de l’annĂ©e couronnĂ© d’un MoliĂšre franchement mĂ©ritĂ©. Une comĂ©die monty-pythonesque dans un anglais trĂšs imagĂ©, oĂč le dĂ©cor lui-mĂȘme est un personnage en perpĂ©tuel mouvement, cheval de Troie de l’art dans la choucroute. Dans le mĂȘme esprit DIY de l’absurde la piĂšce After All Springville de l’artiste belge Miet Warlop, un drame explosif et comique dont les personnages principaux sont
 un frigidaire patibulaire et une adorable petite table, tous deux rescapĂ©s d’une maison en carton au bord du burn-out. Théùtre sous LSD et plus sĂ©rieux Que la team premier degrĂ© et les sceptiques du théùtre sous LSD ne dĂ©sespĂšrent pas pour autant Paris l’étĂ©, c’est aussi du sĂ©rieux. Par exemple, au programme cette annĂ©e, on trouve une belle tĂȘte d’affiche, le metteur en scĂšne Julien Gosselin, avec une crĂ©ation tirĂ©e de son travail colossal sur les Ă©crits du romancier amĂ©ricain Don DeLillo. Dans Le Marteau et la faucille, il adapte une des nouvelles les plus rĂ©centes de l’auteur Ă©voquant la crise financiĂšre et l’absurditĂ© du monde qui l’a rendue possible. Une heure de temps bien investie. Dans la programmation, on croise aussi le Groupe urbain d’intervention dansĂ©e, Ă  l’initiative du chorĂ©graphe star Angelin Preljocaj. La troupe itinĂ©rante, connue pour provoquer d’indĂ©nombrables moments de grĂące dans l’espace public, sera prĂ©sente en toute gratuitĂ© dans trois lieux parisiens. A vous de les retrouver ! Pour le reste, le rendez-vous est pris au lycĂ©e Jacques-Decour, QG du festival, oĂč vous pourrez notamment plonger dans une installation immersive de la scĂ©nographe CĂ©cile LĂ©na, mais aussi vous glisser dans la peau d’une travailleuse du sexe avec Strip, un spectacle qui flirte avec la rĂ©alitĂ© virtuelle en combattant les codes et clichĂ©s sclĂ©rosants de la pornographie. Quand on vous dit que l’étĂ© sera show
 Quoi ? Paris l’étĂ©Quand ? Du 11 au 31 juillet 2022OĂč ? Dans vingt lieux Ă  parisCombien ? Selon les Ă©vĂ©nements billetterie ici © Jean-Claude Carbonne Alix Leridon Un e-mail que vous allez vraiment aimerVous ne pourrez plus vous passer de notre newsletter. GrĂące Ă  elle, dĂ©couvrez avant tout le monde les meilleurs plans du entrant votre adresse mail, vous acceptez nos conditions d'utilisation et notre politique de confidentialitĂ© et de recevoir les emails de Time Out Ă  propos de l'actualitĂ©, Ă©vents, offres et promotionnelles de nos partenaires.🙌 GĂ©nial! Vous ĂȘtes inscrit!Merci de vous ĂȘtre inscrit! N'oubliez pas de jeter un Ɠil dans votre boĂźte mail, pour dĂ©couvrir trĂšs bientĂŽt votre premiĂšre newsletter! VSEEZ1.
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