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Les rĂ©ponses aux questions ne sont pas officielles. est heureux de vous rendre ce service gracieusement. Ces informations sont donnĂ©es Ă  titre indicatif et n’ont pas de valeur juridique. Elles vous seront nĂ©anmoins surement utiles. Statut Titulaire Fonction territoriale Adjoint administratif territorial-AAT Famille de mĂ©tier Population-Administration GĂ©nĂ©rale Envoyer Ă  un ami Imprimer Partager Peut-on retrouver son ancien poste en cas de dĂ©tachement ? 29/08/2022 Bonjour, Je suis actuellement Adj Adm principal 2Ăšme classe dans une collectivitĂ©. Je suis intĂ©ressĂ©e pour travailler dans une autre collectivitĂ© qui propose un poste d’ASVP mais en tant que Adj Technique. Mes interrogations sont les suivantes Est-ce que je peux rester Adj Adm en tant que ASVP? Si je propose aux deux collectivitĂ©s un dĂ©tachement, est-ce que je pourrais retrouver mon poste que j’ai quittĂ© ou bien ma DRH me remplacera lĂ  oĂč il y aura un poste vacant ? Je pourrais travailler de suite ou bien il y a des risques que je sois au "chĂŽmage " Ă  dĂ©faut de poste vacant? Ou bien, ma collectivitĂ© d’accueil peut elle membaucher dĂ©finitivement ? Je vous remercie pour toute l’attention que vous aurez portĂ© Ă  ma delande et vous en remercie par avance . Cordialement , Adjoint administratif territorial-AAT Population-Administration GĂ©nĂ©rale Bonjourde maniĂšre gĂ©nĂ©ral lorsque vous changĂ© de collectivitĂ© dans la mĂȘme fonction publique il s’agit d’une mutation. si vous ĂȘtes recrutĂ© par une autre fonction publique on parle de serez recrutĂ© sur votre grade actuel ou Ă  dĂ©faut sur le grade correspondant c’st Ă  dire un grade administratif dans votre cas si votre grade n’existe pas dans la structure d’ cas de dĂ©tachement, il n’y a pas d’obligation Ă  ce que vous retourniez sur le poste sur lequel vous Ă©tiez. on est titulaire de son grade mais pas de son posteBien cordialement Copyright © 1995-2022 - tous droits rĂ©servĂ©s Les offres d'emploi du cadre concernĂ© Responsable unitĂ© assistants administratifs h/fVille de SAINT-OUEN-SUR-SEINECatĂ©gorie B ou C selon profilSantĂ© - MĂ©dico-social Date limite le 29/06/2022UN CONSEILLER OU UNE CONSEILLERE EN DEMARCHES REFERENT-E ELECTIONS Ville de SAINT GERMAIN EN LAYECatĂ©gorie B ou C selon profilPopulation-Administration GĂ©nĂ©rale Date limite le 11/01/2022Gestionnaire de l'Ă©tat civil - Officier de l'Ă©tat civil dĂ©lĂ©guĂ© F/HVille de GONESSECatĂ©gorie B ou C selon profilPopulation-Administration GĂ©nĂ©rale Date limite le 09/06/2022GESTIONNAIRE DE L’ADMINISTRATION GENERALE EN CHARGE DES ASSEMBLEES H/FMairie d'Evry CourcouronnesCatĂ©gorie B ou C selon profilPopulation-Administration GĂ©nĂ©rale Date limite le 25/08/2022CONSULTEZ TOUTES LES OFFRES D'EMPLOI Vous n'avez pas trouvĂ© la rĂ©ponse adĂ©quate POSEZ VOTRE QUESTIONTrouvez la rĂ©ponse Ă  votre question sur le thĂšme "mobilitĂ©" Autres questions liĂ©es Ă  la thĂ©matique "mobilitĂ©" EJE en disponibilitĂ© souhaiter occuper poste d'ATSEM Bonjour, Je suis Educatrice de jeunes enfants titulaire de la FPT catĂ©gorie B et actuellement en disponibilitĂ©. Je souhaite aujourd’hui postuler sur un poste d’ATSEM CatĂ©gorie C au sein d’une autre collectivitĂ©. Comment peut s’effectuer ce r MobilitĂ© FPE vers FPT dans catĂ©gorie infĂ©rieure Bonjour, Titulaire de l’enseignement second degrĂ©, je suis en disponibilitĂ© pour suivre mon conjoint depuis 11 ans. Une collectivitĂ© souhaite me recruter sur une catĂ©gorie B cadre rĂ©dacteur filiĂšre administrative. Je le souhaite aussi. Est-il possib
Lasection motorisĂ©e du XVI e a Ă©tĂ© créée fin 1943, par Jean-GĂ©rard Verdier dans le cadre des « Équipes nationales ». Cette section, constituĂ©e de 38 jeunes Parisiens a eu une mission de dĂ©fense passive dans l'Ouest parisien, avant de participer Ă  la LibĂ©ration de Paris, intĂ©grĂ©e Ă  la 2 e DB du gĂ©nĂ©ral Leclerc. Kader Arif, ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de
VidĂ©o tutoriel; Recherche par vues Ă©clatĂ©esDans cette vidĂ©o, je vous explique comment vous pourrez facilement trouver et commander la piĂšce dĂ©tachĂ©e que vous cherchez pour votre machine. Cliquez sur l'image ci-contre pour afficher la vidĂ©o dans une nouvelle fenĂȘtre. Vous pourrez mettre la video en pause pendant que vous effectuez votre recherche dans la fenĂȘtre nos vues Ă©clatĂ©es, vous pourrez trouver les piĂšces dĂ©tachĂ©es pour STIGA, CASTELGARDEN, ALPINA, ATCO, BRIGGS&STRATTON, GGP MOTEC, SENTAR, TWINCUT, VERTS LOISIRS, ...Rendez-vous sur notre banque de vues Ă©clatĂ©esVous ĂȘtes perdu dans nos nombreuse catĂ©gories et articles? Je vous explique pas Ă  pas la façon de trouver la rĂ©fĂ©rence de piĂšce dont vous avez besoin pour votre tondeuse, tracteur, dĂ©broussailleuse ou toute autre guider pour trouver votre numĂ©ro de modĂšle de machine, accĂ©der Ă  la vue Ă©clatĂ©e et enfin trouver le numĂ©ro de la piĂšce de rechange dont vous avez Trouver l’étiquette produit de votre machine ou moteur pour y relever le numĂ©ro d’article ou modĂšleSi vous avez besoin d’une piĂšce de rechange pour le moteur de votre outil, c’est sur le moteur que vous devrez relever les numĂ©ros. Si vous avez besoin d’une piĂšce de chĂąssis, de manche, de transmission, etc.. ,c’est sur la machine que se trouve l’étiquette. Elle se trouve Ă  diffĂ©rents endroits selon qu’il s’agit d’une autoportĂ©e, d’une tondeuse, d’une dĂ©broussailleuse, tronçonneuse, d’un taille haie,...Pour les tondeuse Ă  coupe frontale, si vous avez besoin d’une rĂ©fĂ©rence concernant le plateau de coupe, lames, courroies, poulies, ou la courroie entre le tracteur et la table de coupe, les numĂ©ros sont Ă  prendre sur le plateau de coupe et non sur le tracteur. Voyez dans la rubrique AIDE oĂč trouver l’étiquette produit en fonction de votre Relever les bons numĂ©rosPour les machines, ce dont vous avez besoin, c’est le numĂ©ro d’article ou modĂšle, une rĂ©fĂ©rence qui commence par Sur les moteurs, cela varie selon les ici BRIGGS&STRATTON, HONDA , KOHLER, KAWAZAKI..2-accĂ©der aux vues Ă©clatĂ©es de votre outilc’est-Ă -dire une sĂ©rie de schĂ©mas techniques ou sont reprĂ©sentĂ©es en dessins toutes les piĂšces qui composent votre vous sur notre page vues Ă©clatĂ©es et choisissez la marque de votre noter si votre outil fait partie des marques SENTAR, MOTEC, COLOMBIA, VERTS LOISIRS, DOLMAR, OLEO MAC, CARREFOUR,.., choisissez la marque GGP en principe, il doit d’ailleurs ĂȘtre Ă©crit GGP en haut de votre Ă©tiquette.Entrez maintenant votre numĂ©ro d’article dans l’onglet MODEL »Quand vous cliquez sur la loupe, un ou plusieurs choix apparaissent et vous constaterez que parfois, plusieurs annĂ©es de fabrication ont le mĂȘme numĂ©ro de vous connaissez l’annĂ©e de votre machine, choisissez la, mais en principe, si plusieurs annĂ©es ont le mĂȘme numĂ©ro d’article, c’est que les produits sont trouver votre piĂšce voyez maintenant une sĂ©rie de schĂ©mas reprĂ©sentant votre machine en piĂšces vues Ă©clatĂ©es sont affichĂ©es par famille. Les intitulĂ©s sont en anglais, mais vous pouvez reconnaitre sur les dessins les parties de votre la vue qu’il convient, en fonction de la piĂšce dont vous avez vous vous ĂȘtes trompĂ© de vue, revenez Ă  la liste des vues en cliquant sur assemblĂ©e change » juste au dessus de l'image de la vue avez maintenant le schĂ©ma Ă  gauche et la liste des piĂšces reprĂ©sentĂ©es Ă  pouvez agrandir l’image Ă  l’aide de la roulette de la souris, ou en cliquant sur les boutons + et –. Vous pouvez Ă©galement dĂ©placer l’image zoomĂ©e en maintenant le clic gauche de la piĂšce sur la vue est liĂ©e Ă  un numĂ©ro dans un petit carrĂ©. Certaines piĂšces font partie d’un ensemble montrĂ© par une accolade; si ces piĂšces ont un numĂ©ro de vue elles peuvent ĂȘtre commandĂ©es seules sinon, vous devrez commander l’ vous avez trouvĂ© votre article, cliquez sur ce petit numĂ©ro, vous verrez apparaitre sa rĂ©fĂ©rence dans la liste de gauche et Ă©galement dans une bulle contextuelle. 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Sitede la Butte (du) Rouge (1) Situation. Le site de la Butte Rouge, ou Butte Rouge, se trouve entre les communes de FEGREAC et de SAINT-NICOLAS de REDON, au nord de l'écluse des Bellions, entre Vilaine et canal de Nantes à Brest (petit Canal).Il est composé d'une mince langue de terre derriÚre l'écluse, qui donne sur une butte de
1Les commandes d’avions amĂ©ricains font-elles partie des aides Ă  la France ou appartiennent-elles aux Ă©changes commerciaux ordinaires ? La rĂ©ponse est Ă©vidente. Ce sont des aides puisque les États-Unis vivent sous le rĂ©gime des lois de neutralitĂ© qui Ă©tablissent un embargo sur les ventes d’armes. Il faut distinguer trois pĂ©riodes la pĂ©riode d’avant-guerre, oĂč les ventes d’armes Ă©taient difficiles en raison du non-paiement des dettes de guerre par la France, la pĂ©riode comprise entre le 5 septembre et le 4 novembre 1939, pendant laquelle toute exportation d’armes amĂ©ricaines Ă©tait prohibĂ©e et la pĂ©riode ultĂ©rieure oĂč une nouvelle loi amĂ©ricaine leva l’embargo sur les armes et institua la cĂ©lĂšbre loi cash and carry. Cette aide amĂ©ricaine n’était pas un transfert de crĂ©dits pour l’achat de produits amĂ©ricains ni des dons en nature. En effet, quoi de plus diffĂ©rentes que ces commandes d’avions amĂ©ricains et les aides en dollars de l’aide Ă©conomique et militaire des annĂ©es 1945-1954, ou les prĂȘts privĂ©s consentis durant la premiĂšre guerre ? Pourtant, dans ce cas prĂ©cis, il s’agissait bien d’une aide, car seuls les États-Unis avaient le pouvoir de fournir les avions convoitĂ©s et ils acceptĂšrent de le faire Ă  un certain nombre de conditions. L’aide n’eut rien de gratuit. Il fallut mĂȘme payer le prix fort. L’aide consista Ă  permettre la fabrication par l’industrie amĂ©ricaine des avions et des moteurs espĂ©rĂ©s. Le don existait dans la mesure oĂč le gouvernement amĂ©ricain fournit des modĂšles d’avions que l’armĂ©e de l’Air amĂ©ricaine ne voulait pas cĂ©der et qui Ă©taient des prototypes. Paradoxalement aussi, les achats britanniques et français s’apparentĂšrent Ă  une aide en retour aux États-Unis. Les achats d’avions permirent aux États-Unis de crĂ©er des usines performantes, quoiqu’en nombre limitĂ©, aux frais des deux dĂ©mocraties occidentales. L’aide amĂ©ricaine consista en un transfert de biens rares, uniquement disponibles aux États-Unis, et interdits normalement d’exportation, en Ă©change soit d’un paiement immĂ©diat cash ou diffĂ©rĂ© remboursement, soit d’une aide en retour de la part des bĂ©nĂ©ficiaires. Le bien rare en 1938 Ă©tait les avions performants, en 1948 ce furent les dollars, les matiĂšres premiĂšres et les machines pour la reconstruction. L’échange a consistĂ© en 1938 Ă  fournir de l’or et des devises, et en 1948 Ă  donner accĂšs aux AmĂ©ricains aux richesses potentielles des pays aidĂ©s ou Ă  adhĂ©rer aux valeurs du libre-Ă©change et de la dĂ©mocratie occidentale. Les pages suivantes expliquent comment Jean Monnet passa commande des premiers avions en 1938, comment les avions amĂ©ricains demandĂ©s par le ComitĂ© franco-britannique de coordination arrivĂšrent trop tard en France en mai 1940 et ce qu’il advint des commandes françaises en cours de fabrication dans les usines amĂ©ricaines au moment de l’armistice de juin 1940. La surprise tient au fait, mal connu encore, que les commandes françaises d’avions aux États-Unis ont contribuĂ© Ă  renforcer trĂšs fortement l’aviation britannique aprĂšs les pertes de la bataille d’Angleterre. 2 000 avions pour la France 2Avant la guerre 785 avions amĂ©ricains avaient Ă©tĂ© commandĂ©s. Le chiffre Ă©tait faible. 11 fallut attendre octobre 1939 pour que les commandes deviennent apprĂ©ciables autour de 1 300 avions et des quantitĂ©s encore plus importantes de moteurs. L’intĂ©rĂȘt de cette histoire est de rĂ©vĂ©ler l’ambiance de secret qui prĂ©valait, la conscience que les Français avaient de leur infĂ©rioritĂ© aĂ©ronautique face aux Allemands, l’apport inestimable des capitaux français aux investissements de guerre aĂ©rienne des firmes privĂ©es amĂ©ricaines, l’extraordinaire perception par Monnet de l’enjeu de la guerre La France, Ă  ses yeux, n’était dĂ©jĂ  plus qu’un Ă©lĂ©ment europĂ©en d’un ensemble atlantique en lutte contre le nazisme. La petite commande de mars 1938 1 Patrick Façon, Quand la France achetait ses avions aux USA 1938-1940 », Aviation Magazine, 757, ... 3Une petite commande française de juillet 1938 lança des lignes de fabrication d’avions amĂ©ricains utiles aux alliĂ©s. Devant l’impossibilitĂ© de rĂ©aliser les objectifs français de production d’avions modernes du plan V soit 4 739 avions en 3 ans, Pierre Cot, ministre de l’Air, considĂ©ra que les États-Unis pourraient fournir les complĂ©ments d’armements indispensables. A la fin de l’annĂ©e 1937, le sĂ©nateur Amaury de la Grange, un ami de Roosevelt, partit aux États-Unis avec la mission semi-officielle d’acquĂ©rir des avions et des moteurs1. Le nouveau ministre de l’Air, Guy La Chambre, entrĂ© en fonction le 18 janvier 1938, comptait Ă  son tour sur les avions amĂ©ricains. Les Français pouvaient s’appuyer sur l’ambassadeur amĂ©ricain en France, William Bullitt, un ami du nouveau prĂ©sident du Conseil, le radical Édouard Daladier. Celui-ci introduisit Monnet dans le cĂ©nacle qui rĂ©flĂ©chissait Ă  la constitution d’un potentiel aĂ©ronautique Ă  l’étranger. Mais La Chambre dut constater les capacitĂ©s limitĂ©es de l’industrie aĂ©ronautique amĂ©ricaine. Seul le chasseur Curtiss-Wright P-36, dĂ©nommĂ© aussi Hawk 75 pour l’exportation, convenait aux Français. Une centaine seulement pourrait ĂȘtre construits d’ici 1939, Ă  condition de payer l’outillage et la formation de la main-d’Ɠuvre Ă©tait-il prĂ©cisĂ©. De plus, l’État-major amĂ©ricain refusait de faire piloter l’avion par un pilote d’essai français, de peur qu’il ne dĂ©couvre les secrets de fabrication. De mĂȘme les industriels français de l’AĂ©ronautique Ă©taient rĂ©ticents Ă  abandonner une part des marchĂ©s aux AmĂ©ricains. 2 Sur le rĂŽle de Monnet voir aussi Elisabeth Du RĂ©au Jean Monnet, le ComitĂ© de Coordination Ă©cono ... 3 Éric Roussel. Jean Monnet, Fayard, p. 177. 1996. 4 B 21879. Lettre de Paul Leroy-Beaulieu au ministre des Finances. 4 janvier 1940. 5 John Me Vickar Haiaht jr. American aidto France. 1938-1940. Atheneum. New York. 1970, p. 12. 6 B 47609, tableau des commandes amĂ©ricaines annexĂ© au rapport d Alphand du 3 septembre 1940. 4À la demande de Daladier, Monnet et Bullitt s’embarquĂšrent fin fĂ©vrier 1938 pour les États-Unis2. Ils rencontrĂšrent Roosevelt le 5 mars, Ă  leur arrivĂ©e. Ce dernier manifesta beaucoup d’intĂ©rĂȘt pour les demandes françaises. La France devait rĂ©sister Ă  Hitler dit-il, c’était l’intĂ©rĂȘt des États- Unis. Des commandes furent passĂ©es par Daladier et La Chambre sans que la question de la livraison soit rĂ©glĂ©e avec certitude en raison des lois de neutralitĂ©3. Les industriels amĂ©ricains avaient pris leur prĂ©caution. Ils firent insĂ©rer une clause d’irrĂ©vocabilitĂ©, assortie d’avances portant sur 60 % de la valeur de la commande, ce qui en fit un contrat lĂ©onin. 100 Curtiss P-36 et 20 Chance Vought, des avions d’attaque au sol en piquĂ©, furent commandĂ©s par contrat en juillet 1938 Ă  Paris4. La commande française fut une contribution Ă  la mobilisation de l’industrie aĂ©ronautique amĂ©ricaine quand elle finança pour 940 000 $ une nouvelle ligne de production pour le P-36 » Ă©crit un historien amĂ©ricain5. Son succĂšs Ă©tait dĂ» Ă  Jean P. Monnet, un banquier et homme d’affaire bien connu dans ce pays », un banquier assez respectable dans ce pays pour rencontrer sans difficultĂ© Roosevelt, ou le secrĂ©taire au TrĂ©sor, Henry Morgenthau remarquait Edward R. Stettinius Jr6. La grande mission Monnet-Hoppenot d’octobre 1938 7 Les nĂ©gociations relatives aux achats d’avions amĂ©ricains par la France pendant la pĂ©riode qui pr ... 8 Éric Roussel, Jean Monnet, Fayard, Paris, 1996, p. 189. 9 B 21879, Lettre de l’attachĂ© financier Ă  Washington, Paul Leroy-Beaulieu, 13 novembre 1939, n° ... 5Munich fut un coup de tonnerre qui aiguillonna Daladier. La grande mission de Monnet-Hoppenot en octobre 1938, fit passer les commandes Ă  695 avions. Mais surtout, elle rĂ©vĂ©la fortuitement Ă  l’opinion amĂ©ricaine la prĂ©sence des Français aux États-Unis. Roosevelt assuma le scandale et manifesta ainsi qu’il croyait en une guerre prochaine oĂč les États-Unis auraient un rĂŽle Ă  jouer, en dĂ©pit des rĂ©serves isolationnistes de l’opinion publique. Daladier envoya donc secrĂštement Monnet Ă  Washington avec une mission Air. Il arriva le 13 octobre 1938. Lui et Bullitt virent Roosevelt Ă  Hyde Park le 19 octobre. Ils trouvĂšrent un PrĂ©sident dĂ©cidĂ© Ă  soutenir les dĂ©mocraties. Roosevelt encouragea donc Monnet Ă  persĂ©vĂ©rer auprĂšs des administrations amĂ©ricaines. Monnet vit Morgenthau et parla de commander 1 700 avions pour une somme de 85 millions $. La rĂ©quisition des avoirs privĂ©s français aux États-Unis fut envisagĂ©e. De retour en France, Monnet exposa Ă  Daladier que sous certaines conditions, d’ici Ă  juillet 1939, 700 bombardiers et 700 chasseurs pourraient ĂȘtre disponibles ». Il proposa de construire des usines au Canada pour Ă©viter les contraintes des lois de neutralitĂ© en cas de belligĂ©rance de la France. L’idĂ©e venait de Morgenthau, secrĂ©taire au TrĂ©sor. Mais ce dernier se persuada assez vite qu’il serait impossible de conserver le secret et abandonna l’idĂ©e. Daladier autorisa Monnet Ă  commander 1 000 avions amĂ©ricains, livrables avant juillet 1939. Toutefois, Daladier et les techniciens de l’armĂ©e de l’air exigeaient des appareils capables d’atteindre 500 km/h7. Or l’armĂ©e amĂ©ricaine rechignait Ă  montrer son bombardier le plus intĂ©ressant, le Douglas DB-7, encore Ă  l’état de prototype. Ainsi le gĂ©nĂ©ral Arnold, commandant adjoint de l’aviation amĂ©ricaine et farouche adversaire de la dĂ©marche de Monnet et Daladier, dĂ©clara Si le prĂ©sident des États-Unis veut livrer des avions de ce type Ă  votre pays, il le fera sans le concours et l’aveu du chef de son armĂ©e8 ». C’est dans ce cadre que survint, le 23 janvier 1939, l’incident bien connu de l’écrasement au sol du prototype du DB-7, avec Ă  son bord le capitaine Chemidlin, incognito, mais qui fut reconnu comme Français. La presse s’empara de cette atteinte Ă  la neutralitĂ© amĂ©ricaine. Roosevelt dut donc avouer, en pleine rĂ©action isolationniste, qu’il entendait aider les Français mais aussi en profiter pour dĂ©velopper l’industrie amĂ©ricaine encore en rĂ©cession. Les milieux isolationnistes criĂšrent au scandale. Le War Department Ă©tait extrĂȘmement mĂ©fiant. Roosevelt ne cĂ©da pas et quelques jours plus tard, en fĂ©vrier 1939, Monnet put passer une commande d’avions. Les contrats, signĂ©s entre fĂ©vrier Ă  mai, portĂšrent sur 665 avions et 2 533 moteurs pour environ 84,1 millions $9. Tableau 1. Commandes d’avions amĂ©ricains passĂ©es par la mission Monnet-Hoppenot fĂ©vrier-mai 1939. En millions $ 6Avec les 100 Curtiss de 1938 et les 20 Vought, le total d’avions achetĂ©s avant-guerre atteignit 785. 359 furent expĂ©diĂ©s en France avant la dĂ©claration de guerre. Ces commandes avaient deux coĂ»ts d’abord le prix d’achat des avions et des moteurs, et celui des investissements chez les industriels amĂ©ricains. Par exemple, un investissement de 2,25 millions $ fut rĂ©alisĂ© par le gouvernement français chez Glenn-Martin pour Ă©quiper ses usines. Des avances et le paiement cash Ă©taient exigĂ©s. Ces investissements surpassĂšrent jusqu’en 1940 les paiements du gouvernement amĂ©ricain pour ses propres commandes. 7Monnet retourna aux États-Unis le 18 avril 1939. Il vit encore une fois Roosevelt le 3 mai. Son objectif Ă©tait d’obtenir la garantie de livraison des avions en dĂ©pit des lois de neutralitĂ© et de surmonter l’obstacle du non-paiement des dettes françaises de la premiĂšre guerre. Sans doute tenta-t-il aussi de faire accepter la construction aux États-Unis d’un bombardier français, l’Amiot 350, mais sans succĂšs. Le voyage de la derniĂšre chance 10 P. Facon, art cit.. p 85. 11 On trouve ces donnĂ©es dans B 21879, liste des french airplanes contracts, auxquels s’ajoutent d’ail ... 12 B 33683, Paul Leroy-Beaulieu, December 2nd, 1943, Paul Leroy-Beaulieu Ă  Henry Morgenthau Jr., secre ... 8Le voyage de la derniĂšre chance fut celui de Paul Leroy-Beaulieu, conseiller financier aux États-Unis. Il l’entreprit le 26 aoĂ»t 1939, sur ordre de Paul Reynaud, ministre des Finances, pour acheter tous les avions disponibles sur le marchĂ© amĂ©ricain et pour agrandir, si nĂ©cessaire, les usines d’aviation amĂ©ricaines. L’historien Patrick Façon prĂ©cise que la mission aĂ©rienne Jacquin-Thouvenot qui accompagnait Leroy-Beaulieu, avait l’intention d’acheter 3 300 appareils dont 1 000 chasseurs et 700 bombardiers. 1 000 avions devaient ĂȘtre livrĂ©s pour la fin de 194010. La mission Air commanda 1 280 appareils. Les firmes amĂ©ricaines demandaient une avance de 20 % Ă  50 % sur le prix de vente des machines, irrĂ©cupĂ©rable en cas d’interdiction de livraison effective et des investissements de production. La France commanda le nouveau Curtiss P-40 et des P-36, mais dut financer une ligne nouvelle de production de moteurs chez Pratt et Whitney et chez Curtiss-Wright, pour deux fois 5 millions $ d’investissements11. Les Finances manifestĂšrent leur inquiĂ©tude alors que les lois de neutralitĂ© interdisaient toute exportation d’armes par les belligĂ©rants ! Mais Morgenthau dit You have the green line ». Ainsi des projecteurs et des canons antiaĂ©riens amĂ©ricains ont-ils Ă©tĂ© demandĂ©s et obtenus dĂšs octobre 193912. 9 Tableau 2. Commandes de la mission Jacquin-Thouvenot d’octobre-novembre 1939 13 DĂ©claration de M. Guy La Chambre les 25 et 27 novembre 1947 devant la commission chargĂ©e d’enquĂȘt ... 10Combien d’avions la France a-t-elle commandĂ© avant la mise en place de la commission d’achat franco-anglaise en dĂ©cembre ? La lecture de certains auteurs laisse planer des doutes Ils parlent de 1 600 avions Haight, de 2 000 Stettinius Jr. Sans se dissimuler les zones d’ombres sur le montant des contrats - sont-ils prĂ©sentĂ©s avec les moteurs ou non, comportent-ils les frais supplĂ©mentaires d’investissements ? –, les documents du ministĂšre des Finances annoncent les commandes de 2 035 avions et 8 805 moteurs de mars 1938 Ă  novembre 1939. Elles avaient coĂ»tĂ© la bagatelle de 337 millions $ dont 14 millions d’investissements13. On les appela les commandes françaises par rapport aux commandes alliĂ©es qui suivirent. 11 Tableau 3. Commandes françaises par types d’avions mars 1938 Ă  septembre 1939 14 B 21879, H. Alphand, 19 septembre 1940, n° attachĂ© financier aux États-Unis, secret, Ă  M. l ... 12Toutefois il faut se garder de penser que les livraisons ont immĂ©diatement suivi. Il Ă©tait prĂ©vu par contrat que les livraisons s’échelonneraient jusqu’à la fin de l’étĂ© 1941, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt d’une guerre longue. Est-il exagĂ©rĂ© de dire que de telles commandes firent faire un bond en avant Ă  l’industrie aĂ©ronautique amĂ©ricaine ? Certes pas ! Les commandes françaises, Ă  partir de fĂ©vrier 1939, ont quadruplĂ© la capacitĂ© mensuelle de production des usines aĂ©ronautiques amĂ©ricaines. Elles permirent de crĂ©er de toute piĂšce des usines et des machines aptes Ă  fournir aux alliĂ©s les avions dont ils auraient besoin. HervĂ© Alphand, alors aux États-Unis comme attachĂ© financier, rappelait en septembre 1940 que l’effort de fabrication de moteurs amĂ©ricains dans l’étĂ© 1940 a Ă©tĂ© commencĂ© en 1939 par la mission d’achats française et la mission d’achats anglaise, qui ont investi des sommes considĂ©rables dans le financement des extensions d’usines Wright, Pratt et Whitney et ultĂ©rieurement Allison14 ». Les Ă©changes de vues entre les ingĂ©nieurs français, anglais et amĂ©ricains pour la mise au point des appareils et des moteurs les ont rendus supĂ©rieurs aux avions allemands. Il est lĂ©gitime de rappeler que les commandes des gouvernements français et britannique depuis 1938 ont fait gagner aux AmĂ©ricains des mois pour la mise Ă  niveau de leur industrie. 15 B 47609, DFE et Change, 12 octobre 1940, note sur les ressources de change aux États- Unis ». 13Les paiements en or des avions et des moteurs commencĂšrent Ă  partir de novembre 1939. Des navires français convoyĂšrent l’or jusqu’au port de Halifax au Canada. De lĂ  des trains blindĂ©s le transportĂšrent vers New York. Il y avait aux États-Unis, en juin 1940, 430,6 tonnes d’or fin appartenant Ă  la Banque de France et 15,7 tonnes appartenant au Fonds de stabilisation des changes, ainsi que 232,4 millions $, comme gage des commandes amĂ©ricaines, exceptionnelles ou privĂ©es15. Les avions Ă©taient Ă  leur tour transportĂ©s Ă  Halifax Canada, d’oĂč des cargos français ramenaient les appareils sous protection de la Marine nationale. Quelles conclusions tirer ? Les ventes d’avions amĂ©ricains Ă  la France furent une aide considĂ©rable dans la perspective d’une guerre longue. Elles compensaient l’imprĂ©paration de l’industrie aĂ©ronautique française incapable de fournir les instruments d’une dĂ©fense aĂ©rienne efficace, mĂȘme si en mai 1940 les chaĂźnes commençaient Ă  tourner vite et bien, voire mieux qu’en Allemagne. Enfin la capacitĂ© de production extraordinaire de l’industrie amĂ©ricaine, la tĂ©nacitĂ© de Roosevelt, dĂ©cidĂ© Ă  aider la France et la Grande-Bretagne, auraient dĂ» alerter les responsables militaires et politiques français sur la place que les États-Unis allaient tenir dans les affaires du monde. Pourtant, en juin 1940, les dirigeants français choisirent l’Allemagne. Les États-Unis, usine aĂ©ronautique des alliĂ©s en 1940 14En novembre 1939 la mission d’achat franco-britannique Ă©tablie Ă  New York annonça la commande faramineuse de 10 000 avions Ă  livrer fin 1941. Ce fut moitiĂ© moins en rĂ©alitĂ©. Plusieurs points sont essentiels dans cette affaire Le chiffre extraordinaire des commandes annoncĂ©es, mais aussi la faiblesse du nombre d’avions amĂ©ricains sur le front le 10 mai 1940, le concept monnĂ©tiste des États-Unis, arsenal des dĂ©mocraties, dĂšs 1940. 15Monnet, fort de son expĂ©rience de 1917-1919, se prĂ©occupa de crĂ©er un Conseil anglo-français des fournitures de guerre. ConstituĂ© le 29 novembre 1939 sur proposition de Daladier et approuvĂ© par Chamberlain, Premier ministre anglais, l’Anglo-french coordinating committee fut prĂ©sidĂ© par Monnet. La premiĂšre rĂ©union du comitĂ© anglo-français se tint le 6 dĂ©cembre 1939. Il put fonctionner dans un environnement nouveau puisque le 4 novembre 1939 la loi amĂ©ricaine cash and carry remplaça les lois de NeutralitĂ© sur le commerce des armes. Il avait pour tĂąche d’organiser le ravitaillement de guerre des deux pays. Une commission d’achat franco-britannique se trouvait aux États-Unis sous la direction d’Arthur B. Purvis, avec Jean-Michel Bloch-LainĂ© comme vice-prĂ©sident. Bloch-LainĂ© Ă©tait aussi le directeur gĂ©nĂ©ral de la direction gĂ©nĂ©rale des achats français aux États-Unis, agissant pour le compte du gouvernement français. 11 suivait les contrats nĂ©gociĂ©s par l’attachĂ© de l’Air, mission Hoppenot-Monnet, mission Jacquin, le consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  New York, l’attachĂ© naval, le Conseiller commercial, les chefs des missions d’achats armements, poudres, ravitaillement, machines-outils. Mais Ă  cĂŽtĂ© de lui agissaient aussi des intermĂ©diaires indĂ©pendants, travaillant pour l’effort de guerre, tels que les groupements d’importation des mĂ©taux lĂ©gers, des cotons ; CitroĂ«n ; Renault, etc. Les commandes de l’Anglo-french coordinating comittee 16 200 P-40, 600 Lockheed bi-moteurs P-38. 200 Glenn-Martin 187, 600 Douglas DB-7 assaut. 50 quadri-mo ... 17 B 21879. M. RenĂ© Pleven et le colonel Jacquin, secret, 22 mars 1940, 971-FAC, Ă  MinistĂšre de l’Air. 18 Patrick Facon, art. cit., p. 86. AviMag 758. 19 B 21879. H. Alphand, annexe IV, 19 septembre 1940, n° 15480, Ă  M. l’attachĂ© militaire prĂšs de l’amb ... 16L’originalitĂ© de cette mission fut de travailler intimement avec les Britanniques aux commandes alliĂ©es aux États-Unis. La capacitĂ© de nĂ©gociation des alliĂ©s Ă©tait donc renforcĂ©e. Cette mission, la quatriĂšme pour les Français, commença en dĂ©cembre 1939 et se termina au printemps 1940. Elle fonctionna dans le cadre de la Commission d’achat franco-britannique de Washington. Le Conseil suprĂȘme de la guerre franco-britannique adopta le 20 fĂ©vrier 1940 un programme commun de commandes d’avions aux États- Unis pour 1941. 11 s’agissait d’acheter, pour la partie française, d’aprĂšs Pleven, 1 850 avions, leurs moteurs et les piĂšces dĂ©tachĂ©es16. Le programme alliĂ© d’ensemble fut de 4 700 cellules et moteurs, livrables Ă  partir d’octobre 1940 jusqu’en octobre 1941, d’un montant de 614 millions $, dont 17 millions $ d’investissements au profit de l’industrie amĂ©ricaine. La part de la France fut finalement de 2 200 avions17. A cela s’ajoutĂšrent des achats supplĂ©mentaires français de 1 488 avions sur contrats ou lettres d’intentions, passĂ©s entre le 9 et le 18 mai 194018. Le chiffre de 5 700 avions commandĂ©s pour la France entre 1938 et mai 1940 2 035 sur contrats français, puis 2 200 sur contrats alliĂ©s, puis Ă  nouveau 1 488 sur contrats français de derniĂšre minute est probablement l’un des plus approchants. Alphand, en septembre 1940, Ă©crivit que les Français ont transfĂ©rĂ© aux Anglais des contrats concernant environ 4 600 avions sur une commande française totale de 5 954 avions19. 20 B 21879. 21 AP-PA328. Monnet 5. 17L’aide amĂ©ricaine restait coĂ»teuse. Si les constructeurs amĂ©ricains comme Pratt et Whitney s’engageaient Ă  livrer les avions au bout de 240 jours, ils exigeaient d’ĂȘtre totalement payĂ©s dans les 180 jours20. Les crĂ©dits engagĂ©s devaient servir Ă  crĂ©er des usines d’aviation aux États-Unis, Ă  acheter les machines-outils et Ă  former les ouvriers. Aussi Daladier demanda Ă  Guy La Chambre, ministre de l’Air, de rĂ©duire les dĂ©penses en dollars fĂ©vrier 194021. Les commandes alliĂ©es ont manifestement facilitĂ© la production des 50 000 avions prĂ©vus par Roosevelt pour 1941. Français et Anglais avaient besoin du support industriel et politique du gouvernement amĂ©ricain et des entreprises de ce pays. Elle ne leur fut pas trop disputĂ©e, mĂȘme si l’urgence de rĂ©pondre aux demandes n’était pas assumĂ©e avec autant d’ardeur que les EuropĂ©ens l’eussent souhaitĂ©e. Français et Britanniques disposaient Ă  eux deux de ressources importantes se montant Ă  prĂšs de 10 milliards $. La France Ă©tait un peu plus riche que la Grande-Bretagne. L’Allemagne dĂ©tenait seulement 160 millions $. Cette connaissance prĂ©cise de la situation financiĂšre des alliĂ©s expliquait l’ardeur des AmĂ©ricains Ă  faire rĂ©gler vite et bien les commandes. La situation se dĂ©grada trĂšs vite pour la Grande-Bretagne Ă  partir de l’étĂ© 1940. Pour autant les Français en gĂ©nĂ©ral, mais pas Monnet, considĂ©raient que cette aide devait cesser le plus vite possible au fur et Ă  mesure de la mise en route des usines françaises d’aviation. Monick parlait de faire cesser l’aide amĂ©ricaine Ă  la fin de 1941. 794 avions amĂ©ricains en France le 10 mai 1940 22 B 47609, note d’HervĂ© Alphand du 19 septembre 1940, n° 15480, annexe n° IV contrats aviation. 23 François DuchĂȘne. Jeun Monnet, the first statesman of interdependence. Norton co., New York, 1994. ... 24 AP-PA328, Monnet 1. 25 B 21879. Paul Leroy-Beaulieu, AF, Ă  Paris, 5 juin 1940. 18Le rĂ©sultat de ces gigantesques commandes ne fut pas Ă  la hauteur des espoirs. Les commandes les plus significatives avaient Ă©tĂ© passĂ©es trop tard par rapport Ă  l’heure de vĂ©ritĂ© du 10 mai 1940, imprĂ©visible Ă©videmment. Les nuĂ©es d’avions rĂ©clamĂ©es par Reynaud Ă  Roosevelt n’étaient pas sur le front en mai 1940. 794 avions amĂ©ricains seulement s’y trouvaient d’aprĂšs l’historien Patrick Facon, 469 participĂšrent aux combats aĂ©riens entre septembre 1939 et juin 1940. Le Curtiss H-75 fut certainement l’un des plus utiles Ă  cĂŽtĂ© du chasseur français Devoitine 520. 980 avions amĂ©ricains se trouvaient en France au moment de l’armistice. D’autres y parvinrent en juillet et aoĂ»t 1940 portant le total Ă  1 173 appareils, voire 1 377 sur 5 954 avions commandĂ©s, d’aprĂšs Alphand22. Ce chiffre limitĂ© en mai 1940 trahissait en fait la rĂ©serve que les États-Unis portaient sur l’urgence de faire la guerre. François DuchĂȘne Ă©crit que 100 avions amĂ©ricains Ă©taient disponibles sur le front Nord au moment de l’attaque allemande sur la Meuse23. Les chaĂźnes de montage Ă  Casablanca Camp Caze avaient du mal Ă  assembler les complexes Douglas B-7. L’offensive allemande du 10 mai n’arrangea rien. Monnet ne put obtenir les destroyers amĂ©ricains que les Anglais armĂšrent seulement fin 1940 en Ă©change de bases cĂ©dĂ©es Ă  bail correspondant aux commandes amĂ©ricaines. Il a tentĂ© d’obtenir des avions supplĂ©mentaires, s’il le fallait, ceux-lĂ  mĂȘme de l’armĂ©e de l’Air amĂ©ricaine. Il a demandĂ© en vain la livraison Ă  la France des 200 Curtiss P-40 prĂ©vus pour l’armĂ©e de l’Air amĂ©ricaine et une partie des 600 bombardiers en cours de livraison Ă  FUS Air Force. Celle ci refusa obstinĂ©ment de se dĂ©munir. Il est certain, Ă©crit Monnet Ă  Reynaud, que l’aide amĂ©ricaine immĂ©diate ne peut-ĂȘtre que restreinte. Par contre le dĂ©veloppement de sa production peut ĂȘtre considĂ©rable et rapide24. » On ne peut Ă©videmment que spĂ©culer sur l’apport militaire tactique d’une aide amĂ©ricaine plus massive. Etait-elle possible ? Les chiffres prĂ©cĂ©dents, Ă©voquĂ©s par Monnet sont une rĂ©ponse. Les 600 bombardiers auraient-ils pu Ă©craser les concentrations ennemies ? Le temps d’arriver eut-il Ă©tĂ© suffisant ? Personne ne le saura jamais. Mais les États-Unis n’étaient pas prĂȘts, en dĂ©pit de l’insistance de Monnet, Ă  rendre communs les stocks, sans distinction de propriĂ©tĂ©. Monnet cherchait Ă  faire des États-Unis la base arriĂšre des dĂ©mocraties pour des raisons de sĂ©curitĂ© et de productivitĂ© ; or les États-Unis ne s’étaient pas encore mobilisĂ©s alors que les Panzers fonçaient sur Paris. En juin 1940, au plus fort de la bataille de France, au moment oĂč les Français et les Anglais avaient besoin de l’aide militaire amĂ©ricaine, les AmĂ©ricains n’avaient pas les moyens, on le sait maintenant, d’intervenir, l’eussent-ils voulu. Leur puissance Ă©tait minime. L’annĂ©e de l’air amĂ©ricaine possĂ©dait alors 210 P-36 capables de soutenir le combat moderne, 170 bombardiers. La marine possĂ©dait d’avantage d’avions, 1 400, mais beaucoup Ă©taient pĂ©rimĂ©s25. Il y eut pourtant un dĂ©but de rĂ©alisation de ce programme, puisqu’au dernier moment les Français obtinrent des avions amĂ©ricains, comme l’histoire douloureuse du BĂ©arn et de la Jeanne-d’Arc le rappelle. Le porte-avions français BĂ©arn chargea des avions amĂ©ricains le 16 juin 1940, quelques heures avant la rĂ©trocession des contrats aux Britanniques. Ces avions avaient Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s sur les maigres stocks de l’armĂ©e et de la marine amĂ©ricaine. Il avait Ă  son bord 29 P-36, 48 Curtiss SBC-4 d’attaque en piquĂ©, 33 avions d’entraĂźnement. La Jeanne-d’Arc, un croiseur qui l’accompagnait, avait pris Ă  son bord quelques avions. 26 Contre-Amiral Lepotier, Les avions amĂ©ricains de 1940 », Forces aĂ©riennes françaises, dĂ©cembre 19 ... 19Les deux navires furent dĂ©routĂ©s sur Fort-de-France et les avions dĂ©barquĂ©s au Lamantin ou Ă  Pointe-Ă -Pitre sous la surveillance de l’amiral Robert et d’AmĂ©ricains faussement inquiets de la menace que reprĂ©sentaient ces avions et les deux grands navires de guerre26. Encore au dernier moment, le ministĂšre des Finances donna l’ordre d’acheter 150 bombardiers Glenn- Martin pour 17,5 millions $ en plus des commandes du plan franco-britannique. DerriĂšre ces actes dĂ©sespĂ©rĂ©s il y avait aussi l’incapacitĂ© du War Department Ă  comprendre le drame qui se jouait en France et d’anticiper les besoins des deux alliĂ©s. Le brouillon de l’Alliance atlantique 27 C’est nous qui soulignons. 28 AP-PA 328, Monnet 6. 29 Edward R. Stettinius Jr, Le PrĂȘt-Bail arme de victoire, les Ă©ditions transatlantiques, New York, ... 20Ces commandes de l’union franco-britannique »27 avaient un sens sur le long terme. Elles tĂ©moignaient de la conception atlantique de la guerre de Monnet. La lutte contre le totalitarisme ne pouvait plus se diviser. Elle rĂ©sultait d’un effort de l’ensemble atlantique dĂ©mocratique. Cette conception ne fut pas partagĂ©e par les États-Unis jusqu’à la loi prĂȘt-bail de mars 1941. Les commandes franco-britanniques restaient diffĂ©rentes de celles des armĂ©es amĂ©ricaines. Monnet demanda trĂšs tĂŽt un grand programme interalliĂ© de production d’avions. Il proposa en mars 1940 de faire ce que les États-Unis rĂ©alisĂšrent avec le prĂȘt-bail, moins d’un an aprĂšs la dĂ©faite de la France. En mars, il Ă©crivit Ă  Daladier que la montĂ©e en puissance industrielle des deux dĂ©mocraties exigeait une certaine dĂ©mobilisation industrielle en France et davantage de mobilisation en Angleterre et aux États-Unis, pour des raisons de sĂ©curitĂ©28. Le 20 mai il dit Ă  Reynaud The US instead may well become the main manufacturing centre of the Alliance and her production may well determine the issue of the war. » Roosevelt formula alors, en mai 1940, dans un message au CongrĂšs, son intention de mettre en construction 50 000 avions par an29. Les États-Unis, Ă  la diffĂ©rence de leur PrĂ©sident, n’avaient pas encore acceptĂ© d’ĂȘtre responsables de la soliditĂ© matĂ©rielle et financiĂšre des alliĂ©s. L’idĂ©e de faire des États-Unis l’arsenal des dĂ©mocraties avait besoin d’ĂȘtre Ă©prouvĂ©e par la rĂ©alitĂ©. Il a fallu la dĂ©faite de la France pour y parvenir. La dĂ©faite de la France fut l’avertissement suprĂȘme qui les Ă©claira enfin, mais ils en tinrent rigueur Ă  la France alors que les dĂ©partements ministĂ©riels amĂ©ricains, sauf la Navy, n’eurent de cesse de manifester obstinĂ©ment une mĂ©fiance maladive envers les deux États europĂ©ens. L’aide amĂ©ricaine Ă  la France, alliĂ©e de la Grande-Bretagne, se termina par un dernier et vain, mais Ă©mouvant, chargement de canons de 75 amĂ©ricains sur le Pasteur. Or si l’armistice Ă©tait dĂ©sormais en vue Ă  partir du 17 juin, les contrats d’armements continuaient de courir, gagĂ©s par des sommes considĂ©rables transfĂ©rĂ©es aux États-Unis. Qu’allaient-ils devenir ? Des contrats français pour la dĂ©fense de l’Angleterre 21Les commandes françaises, non livrĂ©es Ă  la France pour cause d’armistice, ont profitĂ© aux Britanniques C’est de plus de 3 000 avions et de 6 000 moteurs dont la Royal Air Force a bĂ©nĂ©ficiĂ© », dĂ©clara Guy La Chambre en 1947, du fait des commandes françaises cĂ©dĂ©es Ă  la Grande- Bretagne. L’originalitĂ© de la situation tenait au fait que l’initiative des hauts fonctionnaires a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant dans ce transfert de contrats. L’histoire relĂšve que la dĂ©cision de quelques-uns a pesĂ© sur le destin des peuples dĂ©mocratiques. Cette dĂ©cision fut le rĂ©sultat de la coordination franco-britannique antĂ©rieure et de la communautĂ© d’idĂ©al que Vichy allait briser. 22La cession des contrats français aux Britanniques se fit librement dans la nuit du 16 au 17 juin 1940. Quelques heures plus tard elle eut Ă©tĂ© rendue difficile du fait de l’installation du gouvernement PĂ©tain. L’accord a Ă©tĂ© signĂ© le 17, Ă  3 heures du matin Ă  New York, 8 heures, heure de Paris. L’accord a Ă©tĂ© nĂ©gociĂ© entre J-M Bloch-LainĂ©, directeur de la mission des achats français aux États-Unis, Georges-Picot, directeur adjoint, le colonel Jacquin, chef de la mission Air, sir Arthur Purvis, directeur gĂ©nĂ©ral des achats britanniques et sir Henry Self, directeur gĂ©nĂ©ral de la mission Air britannique. Il a Ă©tĂ© approuvĂ© par l’ambassadeur de France, Saint-Quentin. Les accords financiers ont Ă©tĂ© finalisĂ©s par Leroy-Beaulieu, attachĂ© financier français aux États-Unis et Osborn, reprĂ©sentant de la TrĂ©sorerie britannique au Canada. Les Allemands eurent vent Ă©videmment de ces transactions et exigĂšrent, dĂšs le 1er juillet, que les relations avec les Anglais cessent. L’argument utilisĂ© pour les dĂ©sintĂ©resser de cette affaire Ă©tait que l’accord avait Ă©tĂ© passĂ© sur un compte commun franco-britannique et qu’il Ă©tait impossible de dissocier les contrats. Plus tard on utilisa un argument plus crĂ©dible, Ă  savoir que les accords de cession ont Ă©tĂ© signĂ©s le 16 juin, avant l’armistice. 23Quatre accords de cession furent signĂ©s un pour l’aviation, le second pour l’armement, un accord financier et un accord prĂ©cisant le droit de prĂ©emption des colonies françaises. Ces accords intĂ©ressaient les productions en cours sur le territoire amĂ©ricain et excluaient les matĂ©riels en route vers la France au 16 juin ou saisis par les autoritĂ©s britanniques, ainsi que les contrats signĂ©s aux États-Unis mais non gĂ©rĂ©s par la direction gĂ©nĂ©rale des Achats français. 24Le 24 juin, le ministre des Finances de Vichy, Yves Bouthillier, ordonna Ă  Paul Leroy-Beaulieu de suspendre la signature de nouveaux contrats, sauf de ravitaillement et de combustible. Les accords ont Ă©tĂ© mis en vigueur le 25 juin 1940. Monnet, alors Ă  Londres et prĂȘt Ă  partir pour Bordeaux le 18 juin, avait pris le temps d’envoyer Ă  Arthur Purvis un tĂ©lĂ©gramme spĂ©cifiant que tous les contrats français devaient ĂȘtre cĂ©dĂ©s aux Britanniques. Il ne paraĂźt donc pas avoir Ă©tĂ© Ă  l’origine de l’action de Bloch-LainĂ© et de Purvis le 16. Il faut voir dans ce tĂ©lĂ©gramme tardif une maniĂšre de confirmer l’accord de la nuit ou l’expression d’un sentiment partagĂ©. Monnet quitta le ComitĂ© franco-britannique le 2 juillet et rejoignit la British Purchasing Commission aux États- Unis, prĂ©sidĂ©e par son ami Purvis, en dĂ©pit d’attaques venues des milieux britanniques ou amĂ©ricains Morgenthau. 25Mais une autre affaire surgit. Le 17 juin Ă  Bordeaux, Weygand, ministre de la Guerre et de la DĂ©fense nationale et Sir Campbell, ambassadeur de Grande-Bretagne en France, signĂšrent un accord de cession au gouvernement britannique de tous les contrats passĂ©s au profit direct ou indirect de l’État français aux États-Unis », sans avoir eu connaissance de l’accord Purvis-Bloch-LainĂ©. Cet accord allait donc plus loin que le prĂ©cĂ©dent, car il englobait toutes les commandes françaises aux États-Unis, liĂ©es Ă  la guerre, y compris les marchandises en route pour la France. Les contrats des groupements privĂ©s portaient par exemple sur des produits stratĂ©giques tels que du duralumin, commandĂ© par le groupement d’importation et de rĂ©partition de mĂ©taux lĂ©gers Ă  Alcoa ou Reynolds, du cuivre, du zinc, du plomb et de l’acier. Cet accord fit difficultĂ© et ne fut pas totalement honorĂ©. Les responsables de Vichy souhaitaient revenir sur certaines dispositions. Jean Bichelonne, secrĂ©taire Ă  la Production industrielle, demanda en dĂ©cembre 1940 de rĂ©cupĂ©rer le matĂ©riel prĂ©vu pour une usine d’aluminium Ă  Issoire, et payĂ© 8 millions $. Les Allemands de Wiesbaden avaient demandĂ© que ces matĂ©riels restent propriĂ©tĂ© de la France aux États-Unis. 30 B 47609. attachĂ© financier prĂšs de l’ambassade de France Ă  Washington, n° 15480. 19 septembre 1940, ... 31 B 47609, rapport Alphand, 19 septembre 1940, n° 15480. Un autre rapport d’Alphand du 4 septembre 19 ... 26En ce qui concerne les contrats d’armements les Britanniques remboursĂšrent les avances payĂ©es par les Français sur un compte de la Banque de France auprĂšs de la Banque du Canada, en dollars amĂ©ricains. Avec l’approbation des Français ils ne remboursĂšrent pas les avances faites par la France aux entreprises amĂ©ricaines avant la livraison effective des commandes, ce qui constituait une aide financiĂšre française aux Britanniques. Les services français de New York mirent leur compĂ©tence au service des liquidateurs britanniques. Paradoxalement, les problĂšmes vinrent des AmĂ©ricains qui tentĂšrent de gĂȘner les transactions françaises. Alphand remarquait que l’état d’esprit ici est loin de nous ĂȘtre favorable ». Morgenthau au TrĂ©sor Ă©tait encore plus hostile que le DĂ©partement d’État. Le nouveau gouvernement français ratifia ultĂ©rieurement les engagements pris. 629 millions $ de contrats pour l’aviation, 97 millions $ de machines-outils, 60 millions $ d’armements divers, et 14 millions $ d’autres commandes diverses furent cĂ©dĂ©s aux Britanniques par les accords Purvis-Bloch-LainĂ©30. Il s’agissait au total de 887 contrats diffĂ©rents, d’une valeur de 801,2 millions $31. Ces transferts ont reprĂ©sentĂ© 80 % des commandes françaises d’armements aux États-Unis. On peut s’étonner de la faiblesse 20 % des fabrications mises Ă  la disposition de la France. Mais il faut se rappeler que la plus grande partie du matĂ©riel aĂ©ronautique avait Ă©tĂ© commandĂ©e aux États-Unis en octobre-novembre 1939 et en mars 1940. Il ne pouvait ĂȘtre livrĂ© au 16 juin 1940. Tableau 4. Valeur des contrats cĂ©dĂ©s aux Britanniques par les Français, le 16 juin 1940, Rapport d’HervĂ© Alphand du 19 septembre 1940. En millions de dollars total 801 millions $ 32 B 21879, 10 juin 1940, Air, programme franco-anglais, contrats signĂ©s par les Français Ă  la date du ... 27Il n’est pas facile de comptabiliser les commandes. 785 avions ont Ă©tĂ© commandĂ©s jusqu’en septembre 1939. La vague d’octobre-novembre 1939 porta sur 1 250 avions. Puis il y eut la part française des commandes alliĂ©es, enfin des commandes françaises de catastrophe », fin mai et dĂ©but juin 1940. La documentation n’est pas prolixe, mais elle rĂ©vĂšle la commande en juin de 240 BƓing pour 23,2 millions S, de 60 bombardiers Consolidated pour 14,7 millions $ et de 240 Douglas pour 25,4 millions $32. Le 8 juin, le ministĂšre de l’Air avait donnĂ© l’ordre de commander 150 Glenn-Martin supplĂ©mentaires pour 17,5 millions $. En dĂ©pit de certaines disparitĂ©s des chiffres nous proposons l’approche synthĂ©tique suivante des achats français aux États-Unis pour la guerre. Tableau 5. SynthĂšse des achats français aux États-Unis, 1938-16 juin 1940, d’aprĂšs le rapport Bloch-LainĂ© du 19 aoĂ»t 1940. En millions $ Note a Ce poste correspond Ă  des achats de machine-outils air et armements, Ă  divers matĂ©riels d’armement, Ă  des matiĂšres premiĂšres, des poudres et des essences, Ă  des matĂ©riels pour la marine pour la pĂ©riode septembre 1939-juin b BPC British Council. 33 Dans le dossier Bloch-LainĂ© de B 47609, on trouve une note de Bloch-LainĂ© du 19 aoĂ»t 1940 de 16 pag ... 28Dans un document du 3 septembre 1940, Alphand indiquait que le montant des engagements français pour les achats de guerre contrats d’avions, mais aussi les moteurs, machines-outils, matiĂšres premiĂšres, essence Ă©tait de plus de 1 milliard $. Sur ces contrats, la France avait dĂ©boursĂ© 473,2 millions $, soit en paiements, soit en avances sur fabrications33. 29L’apport de la France Ă  la Grande-Bretagne a Ă©tĂ© considĂ©rable 779,1 millions $ de contrats transfĂ©rĂ©s. Rien ne dit qu’en l’absence de ce transfert lĂ©galement effectuĂ© la Grande-Bretagne n’eut pas bĂ©nĂ©ficier des commandes françaises abandonnĂ©es. Mais l’action rapide de Purvis et de Bloch-LainĂ© a rĂ©glĂ© d’un coup tous les problĂšmes de propriĂ©tĂ© et de cession. Elle a donc renforcĂ© rapidement la capacitĂ© opĂ©rationnelle des Britanniques. La France a cĂ©dĂ© Ă  la Grande-Bretagne les contrats pour environ 5 000 avions et 17 000 moteurs, d’aprĂšs Alphand. Les transferts effectifs des contrats français aux Anglais ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au cours de l’étĂ© et de l’automne 1940, sans difficultĂ©s apparentes. Dans un certain nombre de cas il a mĂȘme Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de poursuivre, Ă  frais communs, des contrats de matĂ©riels spĂ©ciaux dont les Britanniques n’avaient pas besoin en vue de les revendre aux États-Unis, pour Ă©viter les pertes financiĂšres liĂ©es Ă  une rĂ©siliation pure et simple. Ce fut le cas du laminoir Ă  Duralumin destinĂ© Ă  l’usine d’Issoire 8 millions $. Le transfert des contrats exigea le remboursement aux Français des avances consenties aux industriels amĂ©ricains pour les contrats français, soit 152 millions $. Cette somme trouva un emploi inattendu en 1945. Elle servit Ă  financer des armes anglaises pour la reconquĂȘte de l’Indochine. La liquidation des contrats des groupements d’achats privĂ©s Ă©tait plus dĂ©licate Ă  rĂ©soudre car placĂ©s hors de la compĂ©tence initiale du directeur gĂ©nĂ©ral des Achats français. Raymond Bousquet a fait savoir aux Finances, le 11 novembre 1940, que les nĂ©gociations sur l’application de l’accord Weygand-Campbell avaient commencĂ© entre Alphand, Lacour- Gayet et les Britanniques. 30Les Britanniques comme les AmĂ©ricains s’inquiĂ©tĂšrent du devenir des avions fabriquĂ©s par l’industrie amĂ©ricaine, payĂ©s par les Français et dĂ©jĂ  embarquĂ©s sur le BĂ©arn. L’armistice arrĂȘta ce bateau aux Antilles françaises. Les Anglais d’abord, les AmĂ©ricains et les Allemands ensuite en vinrent Ă  se mĂ©fier de ce chargement. Les Français voulurent tout d’abord les conduire en Afrique du Nord, comme cela Ă©tait possible au titre de l’accord de cession des contrats d’armement franco-britanniques au profit des colonies, mais les commissions d’armistice italienne et allemande Ă©taient trop dangereuses. AmĂ©ricains et Anglais s’y opposĂšrent toujours. Conclusion 34 Soit environ 20,575 milliards F Ă  43,5 F le dollar. 31L’aide amĂ©ricaine entre mars 1938 et juin 1940 a permis Ă  la France de commencer Ă  faire des États-Unis son arsenal aĂ©ronautique. Cette aide n’était pas gratuite puisqu’il fallut payer les commandes cash, soit une dĂ©pense totale d’environ 473 millions $34 dont des avances remboursables par les Anglais. Le coĂ»t des achats français aux États-Unis a donc Ă©tĂ© d’environ 239,4 millions $, soit 10,5 milliards de francs avions, armements, moteurs. L’accĂšs au marchĂ© amĂ©ricain des armements avait Ă©tĂ© une aide considĂ©rable. Il reprĂ©sentait un Ă©lĂ©ment indispensable Ă  la guerre longue que, volens nolens les Français menaient, comme l’action de Monnet, Daladier, La Chambre le montrait. Le scĂ©nario de la rĂ©ussite supposait que l’autre acteur s’y prĂȘtĂąt. Il n’est pas tombĂ© dans ce piĂšge. Éa ruĂ©e des Panzers le 10 mai 1940 contrecarrait la stratĂ©gie franco-britannique du long cours. L’assistance amĂ©ricaine Ă©tait un acte politique de la part de l’administration. Le contexte ne s’y prĂȘtait guĂšre puisque la France n’avait pas rĂ©glĂ© ses dettes de la premiĂšre guerre mondiale. Toutefois cette aide fut dĂ©cevante. Peu d’avions amĂ©ricains Ă©taient disponibles sur le front en mai 1940 alors que plusieurs centaines avaient Ă©tĂ© commandĂ©es. L’implication de l’industrie amĂ©ricaine ne fut pas une croisade antinazie mais une bonne affaire. Les contrats prirent du temps Ă  ĂȘtre honorĂ©s, bien que l’aide Ă  la France ait Ă©tĂ© voulue par F-D Roosevelt. Les blocages vinrent aussi de l’armĂ©e amĂ©ricaine et du CongrĂšs. Cette aide a habituĂ© les AmĂ©ricains Ă  surmonter leur profonde antipathie pour les querelles des EuropĂ©ens qu’ils mettaient toutes sur le mĂȘme plan. Elle a ouvert la porte Ă  des aides ultĂ©rieures. Elle a surtout permis de dĂ©velopper matĂ©riellement les instruments industriels de la lutte mondiale des États-Unis. Sans cette aide qui impliquait le dĂ©veloppement d’usines aux États-Unis, le gouvernement amĂ©ricain n’aurait pu disposer en temps et en heure des moyens de la bataille. La France a contribuĂ© aux investissements et Ă  la crĂ©ation d’une industrie de guerre amĂ©ricaine en moyens de production et en qualitĂ© des produits. Business Week du 27 septembre 1941 citait les contrats comme ayant Ă©tĂ© le moyen de lancer l’industrie de guerre amĂ©ricaine. En dĂ©cembre 1939, l’industrie amĂ©ricaine ne produisait pas plus de 200 avions par mois. Elle atteignit les 1 000 en janvier 1941. Elle poussa Ă  2 500 en dĂ©cembre 1941 pour un programme national de 50 000 avions. L’aide amĂ©ricaine voulue par Roosevelt a tournĂ© la page du repli amĂ©ricain. D’une façon encore trĂšs limitĂ©e ou ambiguĂ« les États-Unis prenaient la mesure de leur rĂŽle dans le monde du xxe siĂšcle. En 1939 Roosevelt expliquait Ă  Monnet que l’industrie aĂ©ronautique amĂ©ricaine complĂ©terait les capacitĂ©s de la Grande-Bretagne et de la France. Les États-Unis seraient un appoint dĂ©cisif, mais un appoint, aux efforts des dĂ©mocraties europĂ©ennes. L’entrĂ©e en scĂšne des États-Unis contre le totalitarisme fasciste et nazi, mĂȘme en termes d’appoint, signifiait que les États-Unis cherchaient Ă  prendre leurs responsabilitĂ©s politiques dans les affaires internationales. L’aide amĂ©ricaine Ă©tait aussi un profond rĂ©vĂ©lateur des insuffisances françaises. Pourquoi un pays comme la France a-t-il ratĂ© le tournant technologique et stratĂ©gique de 1935 dans l’aviation ? Pourquoi cette incapacitĂ© Ă  mesurer le changement et ses consĂ©quences ? Il ne nous appartient pas ici de prĂ©senter les termes du dĂ©bat, largement engagĂ© par les historiens et par les citoyens. L’appel aux États-Unis, dĂšs mars 1938, tĂ©moignait d’une luciditĂ© intĂ©ressante des Ă©lites politiques, sinon militaires, de ce pays. La France voulait rĂ©ussir l’inĂ©luctable confrontation avec l’Allemagne. Cette rĂ©action dĂ©truit l’image d’élites politiques dĂ©passĂ©es. La France y mit le prix financier, elle y mit les formes aussi, en s’asso-ciant avec la Grande-Bretagne. Le dĂ©fi allemand a Ă©tĂ© prĂšs d’ĂȘtre relevĂ© et gagnĂ©. Il y a manquĂ© quelques mois. Dans cette affaire, quelques Français, quelques AmĂ©ricains et Britanniques jouĂšrent un rĂŽle de pilote ou de conscience Ă©veillĂ©e Roosevelt, Daladier certainement, La Chambre, Monnet Ă©videmment, Purvis en Grande-Bretagne, mais aussi Jean-Michel Bloch- LainĂ© qui cĂ©da les contrats, Bullitt en France. Monnet avait manifestĂ© dĂšs 1938 sa certitude que l’Europe ne possĂ©dait pas la profondeur stratĂ©gique nĂ©cessaire pour assurer la poursuite de la guerre et pour cette raison plaidait pour l’installation d’usines d’armements aux États-Unis ou au Canada. Cette vue large de l’intĂ©rĂȘt des dĂ©mocraties atlantiques Ă©tait une idĂ©e neuve en Europe occidentale. Il avait perçu la maniĂšre de mener une lutte sans merci contre le nazisme. Ni les Britanniques, ni les responsables français de la guerre n’imaginaient aller jusqu’à une organisation atlantique de la dĂ©fense de l’Europe dĂ©mocratique. Roosevelt y vint seulement en mars 1941. Pourtant le projet d’union franco-britannique du 16 juin allait tout Ă  fait dans ce sens. É’action de ces hommes a Ă©tĂ© contrariĂ©e par d’autres forces ou par les Ă©vĂ©nements. L’aide amĂ©ricaine Ă  la France et Ă  l’Angleterre entre 1938 et 1940 n’a pas atteint son but, le salut immĂ©diat de la France ; elle a contribuĂ© certainement au salut de l’Angleterre et des États-Unis eux-mĂȘmes.
Blogproposant souvent de suivre les programmes anciens, nouveaux de la Marine nationale et parfois de faire de mĂȘme pour les marines Ă©trangĂšres. Le Fauteuil de Colbert: janvier 2013 Le Fauteuil de Colbert
La ville de Douala fait face Ă  une pĂ©nurie de carburant depuis le dĂ©but de cette semaine. Selon des sources concordantes, les rĂ©servoirs d’une grande majoritĂ© des distributeurs de carburant aval sont secs. A l’exception de Tradex et Bocom, qui disposent encore de quelques rĂ©serves. Dans une note de service signĂ©e ce mĂȘme 03 septembre, Y. Picard, le Directeur technique du groupe BollorĂ© Transports & Logistics confirme la crise. Une pĂ©nurie de carburant Super est actuellement observĂ©e dans la ville de Douala. Nous invitons par consĂ©quent tous les utilisateurs de vĂ©hicule Ă  essence Ă  faire leurs niveaux de carburant », prĂ©vient le gĂ©ant camerounais de la logistique. Pour l’instant, ni les distributeurs aval de carburant joints par encore moins la SCDP ne s’hasarde Ă  faire une Ă©valuation prĂ©cise de la situation dans la capitale Ă©conomique du Cameroun. Il en est de mĂȘme pour les raisons prĂ©cises de cette pĂ©nurie, qui ne nous ont pas Ă©tĂ© communiquĂ©es. Des sources non-officielles pointent du doigt un dysfonctionnement dans le circuit de distribution. Pour les automobilistes surpris par la crise, et Ă  la recherche d’un point de ravitaillement, c’est dans la zone nord de la ville Bonamoussadi, MakĂ©pĂ© qu’ils pourront faire leur recharge. BollorĂ© apprend qu’ici, les stations Total disposant encore un peu de stock. Mais la crise ne devrait pas durer longtemps. La situation pourra se rĂ©gulariser dans les heures Ă  venir », conseille Y. Picard. C’est la deuxiĂšme pĂ©nurie de carburant observĂ©e au Cameroun au cours de ces cinq derniĂšres annĂ©es. AprĂšs celles de janvier 2016 et octobre 2016.
EYNob.
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